Le 23 novembre 2024 nous visitons l'exposition "Jackson Pollock_Les premières années (1934-1947)" qui se tient au Musée national Picasso à Paris jusqu'au 19 janvier 2025.
Le musée Picasso, Paris
Cette exposition explore les débuts de la carrière de Jackson Pollock, mettant en lumière l'influence, des avant-gardes européennes, du régionalisme, des muralistes mexicains et des arts amérindiens sur son travail.
Elle retrace son évolution artistique jusqu'à ses premiers "drippings" en 1947, technique pour laquelle il est particulièrement reconnu.
(Le dripping, ou drip painting, est une technique de peinture qui consiste à faire couler ou à projeter de la peinture directement sur la toile. Ce style est étroitement associé au mouvement de l'expressionnisme abstrait, et plus particulièrement à des artistes comme Jackson Pollock, qui en est le représentant le plus célèbre.)
Le parcours de l'exposition est structuré autour de moments clés de son développement artistique et intellectuel, illustrant comment Pollock a intégré diverses influences, notamment celles des avant-gardes européennes et de Pablo Picasso, pour créer un style unique qui a profondément marqué l'art américain.
Anonyme_Jaskson Pollock à New York_Vers 1930_Charles Pollock archives
Jackson Pollock et sa peinture gestuelle incarnent le triomphe de l'art américain au tournant de la 2e Guerre Mondiale.
Il est une figure quasi mystique de la culture américaine des années 1950.
Né dans le Wyoming en 1912, il passe sa jeunesse dans les environs de Los Angeles.
Il se forme au régionalisme social de Thomas Hart Benton pendant les années de la Grande Dépression.
Il conforte sa sensibilité politique à gauche face aux fresques des muralistes mexicains.
(Thomas Hart Benton (1889-1975) est un peintre et muraliste américain, considéré comme l'une des figures majeures du mouvement régionaliste. Ce mouvement artistique, qui a émergé aux États-Unis dans les années 1920 et 1930, cherchait à représenter la vie quotidienne et les paysages des régions rurales et industrielles américaines, souvent en opposition aux influences modernistes européennes.
Il entre dans l'atelier de David Alfaro Siqueiros, en 1936, dans le cadre du Federal Art Project de la Works Progress Administration, promu par la politique du New Deal de Franklin Roosevelt.
(David Alfaro Siqueiros (1896-1974) est l'un des artistes les plus importants du muralisme mexicain, aux côtés de Diego Rivera et de José Clemente Orozco. Ce mouvement artistique visait à promouvoir des idéaux sociaux et politiques à travers des peintures murales monumentales, souvent accessibles au grand public. Siqueiros est particulièrement connu pour ses œuvres épiques qui combinent une esthétique innovante, un contenu révolutionnaire et un engagement envers la justice sociale.
C'est sa rencontre avec la peinture de Pablo Picasso à la fin des années 1930 qui le dirige vers une peinture expressive et figurative.
Il est fasciné par Guernica et par l'ensemble des oeuvres de Picasso présenté au MoMa en 1939.
Soichi Sunami, Vue de l'exposition "Picasso Forty years of his art"_15 novembre 1939-7 janvier 1940_The MoMa, New York
Il fréquente les surréalistes européens en exil et est sensibilisé à l'écriture et au dessin automatiques ainsi qu'à la psychanalyse.
Sa peinture est marquée par les mythes des natifs américains et par une gestuelle nouvelle.
L'oeuvre de Picasso est pour Pollock une référence majeure.
Il est fortement marqué en 1937 par un article de John D Graham "Primitive Art and Picasso", qui fait écho à sa propre attraction pour la culture des natifs américains.
En regard des "Demoiselles d'Avignon" (1907) ou de la "Jeune Fille devant un miroir" (1932), il réalise une série de dessins de figures hybrides dont le bestiaire mêle les sources picassiennes et les références aux sculptures et aux masques des natifs américains.
Pablo Picasso_Combat entre taureau et cheval_Hiver 1933-1934_Crayon,graphite et huile sur papier_Musée National Picasso, Paris
L'artiste et théoricien John D Graham est le premier à s'être intéressé à l'oeuvre de Pollock. Il organise une grande exposition collective en 1942 "American and French Painting" avec des oeuvres de Georges Braque, André Derain, Henri Matisse et Pablo Picasso pour les français et des oeuvres de Stuart Davis, Walt Kuhn, Lee Krasner et Pollock pour les américains. Pollock y expose sa toile "Naissance" dont la disposition verticale faites de fragments de figures déformées évoque un mât totémique.
(John D. Graham (1886–1961) était un artiste, écrivain et théoricien d'art américain d'origine ukrainienne, reconnu pour son rôle dans le développement de l'art moderne aux États-Unis au cours de la première moitié du XXe siècle. Bien que moins connu que certains de ses contemporains, Graham a eu une influence majeure sur les artistes américains, notamment ceux associés à l'expressionnisme abstrait et au modernisme.)
Jackson Pollock _Sans titre_Vers 1938-1941_Crayons de couleur et mine de plomb sur papier_The Metropolitan Museum of Art, New York
Pablo Picasso_Corrida_Hiver 1934_Crayon de couleurs, crayon à la cire, crayon graphite et encre sur papier_Musée National Picasso, Paris
En septembre 1930, Pollock s'installe à New York et entre à l'Art Students League pour suivre les cours du peintre régionaliste Thomas Hart Benton qui peint un pays en proie à la Grande dépression dans ses toiles réalistes.
Il influence Jackson Pollock et son frère Charles.
Charles Pollock (1930-2013) était un designer américain surtout connu pour ses contributions au design de mobilier de bureau. Il a marqué l'histoire du design industriel grâce à son approche élégante et fonctionnelle.
Dans leur déplacement d'Est en Ouest, il esquissent les sorties d'usine et le travail des champs.
Influencé par Benton, il se passionne pour l'art de la fresque de la Renaissance italienne aux Muralistes mexicains.
Pollock se détache progressivement des thèmes sociaux, pour une peinture qui mêle l'influence de Picasso et celle des muralistes mexicains à qui il emprunte la palette chromatique.
Jackson Pollock _cargaisons vides_1933_Lithographie_National Gallery of Art, Washington
Jackson Pollock _Mine de charbon_Vers 1936_Lithographie sur papier_National Gallery of Art, Washington
De gauche à droite de Jackson Pollock_sans titre_Vers 1934-1938_Huile sur panneau_Pollock-Krasner Foundation Collection
Jackson Pollock _Figure Kneeling before Arch with Skulls (figure agenouillée devant un arc avec des crânes_Vers 1934_1938_Huile sur toile_Dallas Museum of Art
Sous la présidence d'Alvaro Obregon qui gouverne le Mexique après la révolution de 1910-1920, les muralistes José Clemente Orozzo, Diego Rivera et David Alfaro Siqueiros développent un art monumental qui célèbre la vie populaire moderne et les cultures précolombiennes.
Ces trois peintres ont de nombreuses commandes aux Etats Unis.
C'est dans ce contexte que Pollock rejoint l'atelier de Siqueiros au printemps 1936.
Jackson Pollock _Femme allongée_Vers 1938_1941_Huile sur toile_Courtesy Crystal Bridges Museum of American Art, Bentonville, Arkansas
Durant l'été 1936, Pollock se rend dans le Vermont avec son frère Sande et le peintre Philip Guston pour voir une fresque de Orozco au Dartmouth College "The Epic of American Civilization".
L'oeuvre représente l'histoire américaine, de ses origines précolombiennes à son histoire industrielle. Cette composition marque durablement Pollock.
Jackson Pollock _Composition avec formes variées_Vers 1938_1941_Huile sur toile
Le motif du masque est omniprésent chez Pollock entre 1938 et 1941. Il est un symbole important dans les population native, par la capacité qu'il a de transformer l'homme et de le faire renaître. Jung l'associe à la notion de persona, notre personnalité externe qui nous définit dans le monde aux yeux des autres.
En Janvier 1941, le MoMa de New York consacre aux natifs américains une vaste exposition "Indian Art of United States". Cette exposition a pour ambition de rompre avec la lecture primitiviste des cultures natives américaines en restituant l'histoire et la diversité de leurs pratiques.
Plus d'un millier d'oeuvres et d'objets sont présentés à travers trois sections : "Préhistorique", "Vue et traditions" et "Art Amérindien pour la vie moderne".
Pendant cette exposition des démonstrations de peintures de sable sont réalisées par des artistes navajos.
A l'entrée du musée se trouve un immense totem sculpté en 1939 par l'artiste Haida John Wallace.
Cette exposition que visite Pollock va influencer son oeuvre.
John Wallace (1858–1948) était un maître sculpteur haïda, reconnu pour ses contributions significatives à l'art traditionnel haïda, notamment la sculpture de totems.
Anonyme, culture Haida_Modèle de poteau héraldique_avant 1883_Musée du quai Branly, Paris
Anonyme, culture Haida_Modèle de poteau héraldique_XIXe siècle_Argilite sculptée_Musée du quai Branly, Paris
Anonyme, culture Hopi_poupée rituelle Katsin_Vers 1900-1910_Musée du quai Branly, Paris
Anonyme, culture Haida_Modèle de poteau héraldique_XIXe siècle_Argilite sculptée_Musée du quai Branly, Paris
Anonyme, culture Hopi_poupée rituelle Katsin_Vers 1900-1910_Musée du quai Branly, Paris
Anonyme, culture Inuit_Masque au visage dissymétrique_Vers 1930-1934_Bois, peau, ivoire, fourrure_Musée du quai Branly, Paris
Jackson Pollock _Sans titre_Vers 1939-1942_Crayon de couleur et crayon graphite sur papier_Whitney Museum of American Art, New York
Jackson Pollock _Sans titre_Vers 1939-1942_Crayon graphite et crayon de couleur sur papier_Pollock-Krasner Foundation Collection
Jackson Pollock _Tête orange_Vers 1938-1941_Huile sur toile_ Collection particulière
Jackson Pollock _sans titre_Vers 1940_Mine de plomb et crayon de couleur sur papier_ Collection particulière
Les surréalistes avec André Breton, Marcel Duchamp, Max Ernst, Jacqueline Lamba, André Masson, Yves Tanguy contribuent à renforcer l'engouement pour la psychanalyse, l'automatisme et l'inconscient.
Pollock fait la connaissance de plusieurs membres du mouvement et participe aux ateliers d'écriture automatique.
Dans son entretien avec Selden Rodman en 1956, il dit "J'imagine que nous sommes tous influencés par Freud. La peinture est un état d'esprit... La peinture est une découverte de soi. Tout bon artiste peint ce qu'il est"
Jackson Pollock _Auto portrait_1943_Huile sur toile_ MoMa, New York
Jackson Pollock _sans titre_Vers 1938-1942_Stylo, encre et crayon sur papier_ Pollock-Krasner Foundation Collection
Durant l'hiver 1940-1941 Pollock réalise avec William Baziotes et Gerome Kamrowski une série d'oeuvres collaboratives et expérimentales, dont on ne conserve qu'une seule toile. Cette oeuvres à six mains s'inspire des procédés surréalistes qu'ils découvrent dans "Le Minotaure".
William Baziotes (1912–1963) était un peintre américain associé au mouvement de l'expressionnisme abstrait. Bien qu'il soit souvent lié à ce courant, son travail présente une singularité marquée par un intérêt pour le surréalisme, la mythologie, et une exploration des émotions humaines par des formes abstraites.
Gerome Kamrowski (1914–2004) était un peintre américain associé au surréalisme et à l'expressionnisme abstrait. Il est reconnu pour son rôle dans le développement des techniques de peinture expérimentales et pour avoir contribué à établir un lien entre les mouvements artistiques européens et américains au milieu du XXe siècle.
La peinture émaillée blanche appliquée par la technique du dripping témoignent des procédés automatiques expérimentée par les trois artistes.
William Baziotes(1912-1963), Gerome Kamrowski (1910-2004), Jackson Pollock _Peinture collaboratrice_Vers 1940-1941_Huile sur toile_ Rowland Weinstein Gallery
Jackson Pollock _sans titre_Vers 1939-1942_Stylo, encre sur papier_ Pollock-Krasner Foundation Collection
William Baziotes _sans titre_Vers 1946-1947_Aquarelle et encre sur papier_ National Gallery of Art, Washington
Arshile Gorky _Peinture_Vers 1936-1937_Huile sur toile_ Whitney Museum of American Art, New York
Jackson a souvent invoqué l'influence de la pensée du psychiatre Jung qui affirme l'importance de l'étude des rêves, des mythes et de la religion. Cette toile illustre les notions d'anima/animus définies par Jung comme la part du féminin chez un homme et la part du masculin chez une femme.
Jackson Pollock _Male et Female_Vers 1942-1943_Huile sur toile
En novembre 1945, Peggy Guggenheim consacre à Pollock sa première exposition monographique dans la Galerie Art of this Century.
L'artiste présente des oeuvres figuratives inspirées des procédés automatiques du surréalisme.
C'est à cette occasion que Peggy Guggenheim commande à Pollock une immense toile pour l'entré de sa résidence, "Mural" première oeuvre monumentale de l'artiste.
Ouverte en 1942, cette galerie devient le haut lieu de la peinture européenne grâce à la collection d'oeuvres surréalistes, mais aussi de Pablo Picasso, de Miro...
Pollock ne s'inspire pas toujours des mythes pour représenter d'étranges créatures, il en invente aussi comme cette Femme-Lune.
Jackson Pollock _La Lune, Femme coupe le cercle _1943_Huile sur toile_Centre Pompidou, Paris
"La Louve" qui semble renvoyer au mythe de la fondation de Rome, Pollock évoque que la figure serait progressivement apparue sur la toile par une manifestation de son inconscient.
Cette oeuvre qui mêle figuration et signes calligraphiques est exposée pour la première fois en 1945 dans le cadre du Spring Salon for Young Artists à la galerie Art of this Century.
Piet Mondrian qui fait partie du jury de sélection estime qu'"il s'agit de l'oeuvre la plus intéressante qu'il ait vue jusqu'à présent aux Etats Unis".
Piet Mondrian (1872–1944) était un peintre néerlandais et une figure clé de l'art moderne.
Il est surtout connu pour avoir développé le style néo-plastique, une forme d'abstraction géométrique qui utilise des lignes verticales et horizontales, des couleurs primaires, et un équilibre asymétrique pour exprimer une harmonie universelle.
Pollock fréquente à New York l'atelier 17, de Stanley William Hayter, qui réunit les artistes européens en exil et les jeunes artistes américains.
Il expérimente la gravure à pointe sèche. Les planches réalisées en 1944-1945 témoignent d'une phase de transition où il accorde plus de place à la ligne qu'au contour.
Stanley William Hayter (1901–1988) était un peintre, graveur et enseignant britannique reconnu comme l'un des plus grands graveurs du XXe siècle.
Fondateur de l'atelier d'impression Atelier 17 à Paris, Hayter a eu une influence majeure sur l'art moderne, notamment en repoussant les limites de la gravure et en formant plusieurs générations d'artistes.
Jackson Pollock _Sans titre_Vers 1944-1945_Pointe sèche sur cuivre_Pollock-Krasner Foundation Collection, New York
Jackson Pollock _Plaque pour sans titre_Vers 1944-1945_Pointe sèche sur plaque de cuivre recouverte d'acier_MoMa, New York
Jackson Pollock _Sans titre_Vers 1944-1945_Pointe sèche _MoMa, New York
A l'automne 1945, Jackson et son épouse, l'artiste Lee Krasner, quittent New York pour s'installer dans une ancienne ferme de Long Island.
C'est là qu'il développe sa pratique de peinture au sol.
Il écrit "Je ne tends pratiquement jamais mes toiles avant de peindre. Je préfère clouer la toile non tendue au mur ou au sol. J'ai besoin de la résistance d'une surface dure. Au sol je suis plus à l'aise, je me sens plus proche du tableau, j'en fais davantage partie, car de cette façon je peux marcher tout autour, travailler à partir des quatre côtés et être littéralement dans le tableau. C'est une méthode semblable à celle des peintres indiens de l'ouest qui travaillent sur le sable".
A partir de cette date Pollock met en oeuvre des toiles plus abstraites où la surface est traitée de manière uniforme et où la peinture est directement projetée sur la toile.
Lee Krasner (1908–1984) était une artiste peintre américaine de premier plan et une figure clé de l'expressionnisme abstrait. Elle était une artiste innovante, dont la carrière a été marquée par des périodes de réinvention et d'exploration artistique.
Elle a été formé à l'art moderne dans l'atelier de Hans Hofmann.
Elle rejoint en 1940 The American Abstract Artists.
Anonyme_Jackson Pollock et Lee Krasmer_Vers 1946-1955_Impression numérique d'après épreuve gélatino-argentique
Herbert Matter_Jaskson Pollock peignant dans son atelier_1947_Impression numérique d'après épreuve argentique
Dès 1943, Pollock expérimente de nouvelles matières avec la peinture émaillée industrielle et de nouvelles techniques comme le pouring et le dripping, qui consiste à laisser coule la peinture directement sur la toile posée à plat en contrôlant la fluidité et l'épaisseur des lignes de la peinture.
Les premiers drippings exposés en janvier 1948 à la galerie Betty Parsons sont le résultat de recherches entre automatisme et gestualité.
Pièce maîtresse de la série "Accabonac Creek", La Clé est peinte sur le sol de l'atelier. Il pourrait s'être inspiré de Guernica
Jackson Pollock _La tasse de thé_1946_Huile sur toile_Museum Frieder Burda, Baden-Baden
L'oeuvre Prophecy commencée avant la mort de Pollock, semble s'inspirer des "Demoiselles d'Avignon".
Lee Krasner _Prophecy_1956_Huile sur toile_Musée FAMM, Mougins
Janet Sobel (1893–1968) était une artiste américaine pionnière, souvent considérée comme l'une des premières à expérimenter le dripping, technique qui sera associée plus tard à Jackson Pollock. Bien que son travail ait été sous-estimé de son vivant, elle est aujourd'hui reconnue pour son rôle dans l'émergence de l'expressionnisme abstrait.
Jackson Pollock _Sans titre_Vers 1945_Stylo, encre, crayon graphite, aquarelle et crayon de couleur sur papier_Pollock-Krasmer Foundation Collection
Jackson Pollock _Composition avec pouring I_1943_Huile sur toile_Collection particulière
Jackson Pollock _Vaisseau lunaire_1945_Huile et émail sur toile Marouflée sur bois_The Museum of Fine Arts, Houston
Jackson Pollock _Composition avec pouring noir_1947_Huile et émail sur toile sur toile contrecollés sur masonite_ Olnick Spanu Collection, New York
Jackson Pollock _Set de table_Vers 1946-1947_Crayon graphite et crayon gras sur papier_Pollock-Krasmer Foundation Collection
1943_Huile sur toile_Collection particulièreCette rétrospective met en lumière les débuts de Jackson Pollock avant qu'il ne devienne une figure emblématique de l'expressionnisme abstrait.
Il a bouleversé les conventions de l'art occidental, libérant les artistes des règles traditionnelles de composition et d'exécution.
Il a redéfini les limites de l'art en s’éloignant des formats traditionnels de la peinture sur chevalet, il a utilisé des peintures industrielles et abandonné les pinceaux pour des outils moins conventionnels.
Il a aidé à établir New York comme le centre mondial de l'art moderne après la Seconde Guerre mondiale, rivalisant avec Paris.
Texte de Paulette Gleyze
photos de Anne, Gérard et Paulette Gleyze