mercredi 1 novembre 2023

Jour 6_Découverte de Naples_ Italie_Circuit sur la Côte Amalfitaine_05 août_2023



La journée du 05 aout 2023 sera consacrée à la découverte de Naples, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO: la Piazza del Plebiscito, plus vaste place de la ville bordée de palais et d'églises, la galerie Umberto Ier et sa majestueuse coupole de verre et de fer construite à la fin du XIXe siècle, le Castel dell'Ovo édifié par les Normands au XIIe siècle pour une vue depuis ses ramparts sur la ville et le Vésuve.
Après le déjeuner dans une pizzeria à la découverte du plat napolitain par excellence, la margherita, nous poursuivons notre visite dans le quartier du vieux Naples, l'église de Gesù Nuovo (vue extérieure) et le monastère de Santa Chiara réputé pour son cloître orné d'élégantes faïences et planté d'orangers et de glycines.

Naples a été fondée par les grecs longtemps avant Rome.

Son histoire s'étend sur plusieurs millénaires et a été très mouvementée et sous domination étrangère pendant de nombreux siècles,

Les plus anciennes traces d'occupation humaine remontent au néolithique.

Le site de Naples est occupé entre le XIe et le VIIIe siècle avant notre ère par les grecs et la cité de Cumes est fondée au VIIIe siècle avant notre ère. Cumes est une ancienne cité de la Grande-Grèce, située au bord du golfe de Gaète (mer Tyrrhénienne), à 12 km à l'ouest de Naples. C'est aujourd'hui une zone archéologique de première importance, qui présente de nombreux vestiges.

La cité est refondée sous le nom de Neapolis dans la zone basse vers la fin du VIe siècle avant notre ère. Elle fait partie des principales villes de la Grande-Grèce. La Grande-Grèce est le nom que les Grecs de l'Antiquité utilisaient pour désigner les côtes méridionales de la péninsule italienne (Campanie, Calabre, Basilicate, Pouilles, Sicile).
Colonies de la Grande-Grèce (photo internet)

Îlot de Megaride, lieu des premières implantations grecques (photo internet)

Elle a subit de nombreuses dominations étrangères. Après l'Empire romain, au VIIe siècle de notre ère, la ville est la capitale du Duché de Naples, d'abord province byzantine, puis autonome. À partir du XIIIe siècle et pour environ six cents ans, elle est capitale du royaume de Naples.

Au début du XVe siècle, sous l'autorité du roi Ladislas Ier de Naples, une première tentative de réunification de l'Italie est menée et la ville devient, par la suite, le centre politique de l'Empire aragonais.

Jusqu'au Risorgimento (l'unification italienne), elle est l'un des principaux centres culturels de l'Italie.
Après l'unification, Naples est plongée dans une période de décadence, de sorte que le roi Victor Manuel III commence une campagne pour améliorer l'image touristique de la ville.
Après avoir souffert des effets de la Seconde Guerre mondiale, Naples entame un processus d'amélioration et d'expansion qui est ralenti par un fort tremblement de terre le 29 novembre 1980 (faisant 2916 morts et 20 000 blessés). Après s’en être remise, la ville commence à étendre ses frontières.

Depuis 1994, la ville est en période de restructuration et en constante évolution.

Arrivés à Naples, nous nous rendons au champs Phlégréens.

Du car nous pouvons voir le château de l'Œuf construit en 1128 sur un ilot au large. Son nom vient de la légende selon laquelle le poète Virgile aurait caché un Œuf magique sous les fondations du château et que s'il se brisait, la ville subirait une énorme catastrophe. Aujourd'hui il accueille des expositions.
Le château de l'Oeuf_photo internet

Nous faisons une halte sur les ramparts de la ville pour voir les champs Phlégréens (Campi Flegrei en italien) qui est une région volcanique située dans le golfe de Pouzzoles, au nord-ouest de Naples.

Les champs Phlégréens sont au cœur d'une grande caldeira effondrée. C'est une zone marquée par un volcanisme intense et toujours actif.

Outre la fameuse Solfatara (volcan situé à proximité de la ville de Pouzzoles, à l'ouest de Naples), des dizaines de cratères volcaniques y sont situés et sont visibles sur les vues aériennes : le cratère des Astroni, le Monte Gauro, le Monte Nuovo...

Les manifestations du volcanisme sont diverses et multiples : cratères, bradyséisme fumerolles...

Le bradyséisme, d'origine volcanique, se manifeste par des mouvements du sol, en proie à des phases de remontée, parfois brutale, entrecoupées par des périodes de lents abaissements. Les mécanismes à l'œuvre ne sont pas encore bien connus : ils seraient sans doute liés à des changements de température dans des poches de magma proches de la surface, causant des changements du volume des gaz souterrains à l'origine des mouvements du sol.
Dans la région des champs Phlégréens Le niveau du sol s'est élevé, par un phénomène de bradyséisme, d'environ 2 mètres depuis 1970.

Depuis début octobre 2023, la région volcanique des Champs Phlégréens connaît une recrudescence d’activité et est beaucoup plus active que la normale ce qui provoque des tremblements de terre et inquiète les habitants et les volcanologues.

Les habitants comparent l'activité actuelle à celle des années 1980 où 40.000 habitants ont été évacués. Il pouvait y avoir jusqu'à 500 secousses par jour à ce moment là. Ceci a laissé des traces et des traumatismes dans les mémoires.

Chez les Romains, les Champs Phlégréens ont donné naissance à des mythes. Ils ont placé l'entrée des Enfers situés au niveau du lac d'Averne dont émanaient alors des gaz toxiques.

Vues des champs Phlégréens depuis Naples





De là nous avons aussi une magnifique vue sur le Vésuve.

Après cette visite aux champs Phlégréens nous nous rendons dans le Naples historique.

Nous visitons l'église del Gesù Nuovo (visite libre). Elle est située sur la place du même nom et a été construite en 1584.

La façade à bossage en pointe de diamant date de 1470. Elle est le vestige d'un ancien palais princier bâtie en piperno, pierre noire volcanique de Naples. C'était le palais Sanseverino qui était l'un des plus importants palais napolitains de la Renaissance
Il appartenait aux princes de Salerne.

L’ancien portail du palais Sanseverino a été modifié au XVIIe siècle par l'ajout d'un fronton et deux colonnes.

Les deux portails latéraux et les trois verrières datent de la fin du XVIe siècle au moment des travaux de construction de l'église.

L'église a un plan en croix grecque, la nef est flanquée de deux déambulatoires bordés de quatre chapelles latérales.
La hauteur sous voûte est impressionnante, ce qui fait de cette église l'une des plus majestueuse de Naples, reflétant l'influence et l’importance de la Compagnie de Jésus (les jésuites) à l'époque de la domination espagnole.

Une grande partie du décor intérieur en marbre polychrome est dû à l’architecte et sculpteur Cosimo Fanzago.
Les fresques de la nef sont de Belisario Corenzio et ont été complétées par Paolo de Matteis à la fin du XVIIe siècle.
Les fresques du chœur sont de Massimo Stanzione.
Les pendentifs de la coupole, ornés de la représentation des Quatre Évangélistes, sont tout ce qui reste du décor à fresque peint par Giovanni Lanfranco sur la coupole d'origine détruite lors d’un tremblement de terre au XVIIe siècle.

Parmi les peintures et sculptures des autels des chapelles latérales, se trouvent des œuvres importantes de Pietro Bernini, Cosimo Fanzago, José de Ribera, Luca Giordano, Massimo Stanzione ou encore Sebastiano Conca.



















Proche de la place del Gesù Nuovo, en face de l'église del Gesù Nuovo, se trouve la basilique Santa Chiara construite en tuf jaune qui renvoie une douce lumière.

La façade est gothique, haute et sobre avec une belle rosace surmontée d’un œil.
Le site de Santa Chiara est immense, il comprend une basilique, deux couvents, un cloître, un musée et une zone de fouilles archéologiques.




A gauche de l’église, se dresse le clocher du XIVe siècle, restauré ultérieurement dans un style baroque.


La basilique de Santa Chiara est la plus grande église gothique de Naples avec le monastère attenant.
L'ensemble a été construit entre 1310 et 1328 par Robert d’Anjou, sur des thermes romains du premier siècle de notre ère, près du mur ouest de la ville.

Au XVIIIe siècle, l’aspect gothique a été dissimulé par des décorations baroques. Lors de la dernière guerre mondiale, l’intérieur baroque est parti en flammes sous les bombardements alliés. Aujourd'hui la basilique a
 un style austère. Elle est longue de 130 mètres et haute de 45 mètres.

L’intérieur est composé d’une seule nef rectangulaire, sans fioritures et sans transept. Elle compte dix chapelles latérales surmontées de fenêtres comportant de très beaux vitraux.
Sur le mur du fond, se trouve la tombe de Robert d’Anjou et à ses côtés, celui de son fils aîné Charles, duc de Calabre et de celui de Marie de Valois.

Les tombeaux des chapelles, construits entre le XIVe et le XVIIe siècle, appartiennent à de nobles familles napolitaines.

Dans la neuvième chapelle, coté oriental, qui a conservé sa structure baroque, reposent les Bourbon, dont les rois des Deux-Siciles, Ferdinand Ier et François II.











Elle abrite plusieurs tombeaux des angevins.







Dans le complexe se trouve trois cloîtres : celui des Clarisses, celui de frères mineurs et celui de service.

Le cloître des Clarisses populairement connu sous le nom de cloître des majoliques, fait partie des sites les plus célèbres et les plus emblématiques de la ville.
Il est célèbre pour ses 72 colonnes et ses bancs de faïence peints représentant des fruits, des fleurs et des scènes bucoliques. Il mesure de 82,30 mètres de long et 78,30 mètres de large.

Entre 1742 et 1769, la supérieure des Clarisses, Ippolita Carmignano a entièrement fait rénové le cloître majolique, alors cloître de service.
Il a conservé sa structure primitive du XIVe siècle avec ses piliers et ses arcs gothiques, mais le jardin a été remodelé.
Il a été divisé en quartiers grâce à deux allées se croisant en angles droits.
Les piliers octogonaux ont été recouverts de majoliques décorés de scènes champêtres et polychromes dues aux céramistes Donato et Giuseppe Massa.
Dans l'intervalle ont été placés des bancs recouverts de carreaux de même style. Sur chaque côté des murs du cloître, des fresques datées du XVIIe siècle représentent des saints et des allégories.
















Le raid aérien de 1943 qui a détruit la plupart des locaux de la basilique a épargné le cloître des Clarisses qui reste l'unique témoignage baroque du monastère.

De nombreux documents historiques relatifs au complexe religieux ont été détruits. Il ne reste aucune information sur les fresques des XIVe et XVIIe siècles qui recouvrent les murs du portique.











Le cloître est planté de fleurs, d’agrumes, de pins. Il est un lieu de calme et de sérénité, loin du bruit et de l’agitation des rues du quartier historique.












Le musée dell’opera de Santa Chiara contient des objets religieux, ornements et sculptures de Santa Chiara ayant survécu au bombardement de 1943.










Il possède notamment une sculpture en bois du Christ de Giovanni Da Nola « Ecce Homo». Jésus, les yeux fermés, place une main sur l’autre avant d’être mis en croix.

Avant de visiter le centre de Naples qui présente un tissu urbain très serré les guides nous offrent pour dégustation la spécialité locale qui est les Sfogliatelle (pâtisseries à la pâte feuilletée fourrées à la ricotta).

Nous déambulons au fil des rues et des places qui sont aménagées dans de petits espaces. Elles fourmillent de monde.















Nous pouvons y trouver tous les gris-gris que nous souhaitons !










Après cette visite nous partons déjeuner dans une pizzeria pour déguster le plat napolitain, la pizza Margherita, aux couleurs de l'Italie, basilic frais pour le vert, mozzarella, pour le blanc, tomates pour le rouge). Pour la petite histoire, cette pizza a été inventé en 1889 par un pizzaiolo napolitain. Il devait préparer un repas pour la reine Marguerite de Savoie, en déplacement à Naples. Il a décidé de façonner une pizza. Avec son accord, il a décidé de l’appeler « Margherita » en hommage de son prénom Marguerite.

Après ce repas, les guides nous font découvrir Naples, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Près du port, le Castel Nuovo (Château Neuf) est une ancienne forteresse angevine construite par Charles I d'Anjou à partir de 1279. Il est situé sur la Piazza Municipio (place de la mairie). Avec ses cinq tours cylindriques il est devenu le symbole de Naples.
Il accueille les évènements culturels et les spectacles. Il est aussi le siège du musée Civique et de la Bibliothèque de la Société napolitaine d'histoire de la patrie.



Nous arrivons sur la Piazza del Plebiscito qui est la plus grande place publique de la ville avec une superficie de 25 000 m2.
Son nom vient du plébiscite du 21 octobre 1860 qui a permis l'unification italienne.

La place abrite quelques-uns des bâtiments historiques les plus représentatifs de la ville.

On trouve face à face, deux imposants bâtiments. La Basilique San Francesco di Paola qui est l'une des plus grandes églises de Naples et le Palais Royal, l'un des endroits les plus intéressants de la ville grâce à son excellent état de conservation.

C'est un lieu agréable pour se promener et profiter dans le calme des monuments qui l'entourent car il est interdit à la circulation.

La basilique San Francesco di Paola, luxueuse et imposante, a été construite au XIXe siècle dans le style néoclassique similaire au Panthéon de Rome.

La façade est particulièrement impressionnante. Le portique de l'église de style classique s'insère dans un ensemble monumental de colonnes disposées en arc de cercle. Son tympan est surmonté d'une statue représentant la religion.

L'intérieur de l'église présente un plan circulaire et est attrayant avec sa coupole lumineuse, ses colonnes, ses statues.




C'est sous l’occupation espagnole de la ville au XVIIe siècle qu'a été édifié le Palais Royal de Naples, palais moderne, vaste et bien décoré.

Le monument a été dessiné par Domenico Fontaine (1543 – 1607), sur un modèle de style renaissance, puis agrandi et orné aux XVIIIe et XIXe siècles.

Pendant trois siècles, de 1600 à 1946, le Palais Royal a été le siège du pouvoir monarchique à Naples et en Italie Méridionale, d’abord habité par les espagnols, puis les autrichiens, ensuite par les Bourbons, et finalement par la maison de Savoie.

En 1888, sur ordre d'Humbert Ier, les niches extérieures ont été garnis de gigantesques statues des rois de Naples : Roger II de Hauteville, Frédéric II de Souabe, Charles Ier d'Anjou, Alphonse V d'Aragon, Charles V de Habsbourg, Charles III de Bourbon, Joachim Murat et Victor-Emmanuel II de Savoie. Ce sont les plus illustres souverains des dynasties qui ont régné sur Naples

Pendant la 2e Guerre Mondiale, le palais a subi des bombardements et l'occupation militaire qui ont causé au palais des très graves dommages.

La restauration a été faite après guerre par la "Surintendance aux Monuments de Naples".

En 2016, une équipe de l'émission Secrets d'Histoire a tourné plusieurs séquences au palais dans le cadre d'un numéro consacré à Caroline Bonaparte, intitulé Caroline, née Bonaparte, épouse Murat.



l'arrière du Palais

Sur la Place du Plebiscito se trouve également le Palais de la Préfecture.
Il a été construit en 1815 par l'architecte néoclassique Leopoldi Laperuta à la demande du roi Ferdinand IV de Naples. L'objectif de ce palais était de loger toute personne qui arrivait à Naples pour visiter la cour des Bourbons.
Depuis 1890 le Palais est le siège de la Préfecture.

C'est là que se trouve aussi le plus fameux café de la ville, le « Caffè Gambrinus », dont le décor a été réalisé en 1893 par 43 peintres et sculpteurs et a accueilli les plus illustres personnalités de l'histoire italienne, dont de nombreux présidents de la République et des écrivains tel que Gabriele D’Annunzio. (Difficile de faire une photo au regard de l'affluence de consommateurs de café)



Le Palais de la Préfecture fait face au Palazzo Salerno qui a été construit à la fin du XVIIIe siècle d'après le projet de l'architecte Francesco Sicuro.

Le palais est la transformation d'un ancien couvent destiné à loger les cadets royaux du roi Ferdinand IV de Naples.

Son nom vient du nom d'un des fils de Ferdinand IV, le duc de Salerne, Léopold de Bourbon-Siciles, nommé prince de Salerne en 1817.

La façade du palais est façade néoclassique et est similaire à celle du palais de la Préfecture situé en face

A quelques pas se trouve le Théâtre de San Carlo, édifié en , est l'opéra de Naples.
C'est l'un des plus célèbres au monde et l'un des plus anciens théâtres lyriques d'Europe subsistant aujourd'hui, après le teatro Malibran de Venise et le théâtre Manoel de La Valette. 
Il peut accueillir 1386 spectateurs et compte six étages de loges disposés en fer à cheval, une vaste loge royale et un parterre long d'environ trente cinq mètres. 
Stendhal écrit dans  "Rome, Naples et Florence" en 1817 : « Mes yeux sont éblouis, mon âme ravie. […] Il n’y a rien en Europe, je ne dirai pas d’approchant, mais qui puisse même de loin donner une idée de ce théâtre. »
Depuis 1993 il est placé sous la direction de chefs permanents célèbres : Salvatore Accardo de 1993 à 1995, Gabriele Ferro de 1999 à 2004, Gary Bertini de 2004 à 2005, Jeffrey Tate de 2005 à 2010, et Maurizio Benini depuis 2010. 




Face au théâtre se trouve la Galleria Umberto I, une galerie marchande avec son dôme en verre. Elle porte le nom d'Umberto I du nom du roi de l'Italie lors de sa construction.

Elle a été construite à entre 1887 et 1891.

Elle marque le début d'une période de prospérité de la ville qui s'accompagne de la construction de nombreux édifices. Cette période s'achève avec la Première Guerre mondiale. Elle a été dessinée par Emanuele Rocco qui rappelle la Galleria Vittorio Emanuele II de Milan.

Dans la galerie se trouve des boutiques, des bureaux d'affaires, des cafés, des habitations à partir du troisième niveau.

Le plan de la galerie est cruciforme, elle est surmonté de voûtes et d'un dôme en verre à structure métallique.













Nous quittons ces beaux quartiers et nous rendons aux quartiers espagnols.
Les Quartiers Espagnols forment toute une partie du cœur historique de Naples, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. Ils sont constitués des quartiers de San Ferdinando, de l'Avvocata et de Montecalvario dans les premières hauteurs de la ville situé au Nord-Ouest du Castel Nuovo. Ils s’étendent sur les premières pentes du Vomero.

Ces quartiers ont été construits au XVIe siècle afin d'accueillir les garnisons espagnoles chargées à la fois de surveiller et de défendre le royaume de Naples qui appartenait alors à la Couronne d'Espagne. Elles servaient aussi en cas de conflit de base arrière aux troupes passant par Naples.

C'est l’un des quartiers les plus pauvres du centre de Naples depuis sa construction. Les Quartiers Espagnols sont associés à la Camorra, l’organisation criminelle napolitaine.
Les rues sont perpendiculaires les unes aux autres, étroites et bordées d’immeubles relativement hauts.
Il y a beaucoup d’églises, des vieux palais en partie délabrés.

Naples voue un véritable culte à Maradona, tout particulièrement dans les quartiers des espagnols. On trouve des fresques et des peintures sur les murs des bâtiments du centre et des banlieues, mais aussi dans les gares et dans les universités. 
Des maillots bleus sont accrochés un peu partout, le quartier espagnol affiche sa passion pour ce footballeur. Une grande fresque lui est dédiée.

Elle a été peinte sur un immeuble de six étages en 1990, lorsque Naples a remporté le deuxième Scudetto (Dans le sport italien, le scudetto est un petit badge en forme d'écu avec les couleurs du drapeau de l'Italie) grâce aux prouesses de Diego Armando Maradona.

La fresque a été réalisée en deux nuits et trois jours par Mario Filardi, un jeune artiste de 23 ans qui vivait dans le quartier à l’époque grâce à une collecte organisée par les fans du quartier.





























Nous avons effleuré Naples, il y a encore tant de choses à y découvrir...


Texte de Paulette Gleyze

Photos de Anne Paulette et Gérard Gleyze







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