Le 13 août 2023 nous avons visité la cité médiévale de Conflans et son musée qui se trouve dans la Maison Rouge sur la place de la cité médiévale.
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La Maison Rouge de Conflans est un palais en brique, classée Monument Historique, construite vers 1397 pour Pierre Voisin, secrétaire du comte Amédée VI de Savoie.
Conflans, La maison rouge sous la pluie_entre 1945 et 1977_ Emile Simonod (1893-1947)
Le musée a été fondé par la Société des amis du vieux Conflans en 1936.
Le parcours, composé de 3 niveaux dans des espaces bien définis, permet de retracer l’histoire d’Albertville et de ses environs :
- Une salle est dédiée à l'histoire antique d'Albertville et aux fouilles archéologiques réalisées sur le site de la villa gallo-romaine de Gilly-sur-Isère.
- Dans une autre consacrée à l'histoire contemporaine, le musée revient sur les événements marquants de l'histoire d'Albertville au cours du 19e siècle,
- Deux salles consacrées à l'art sacré soulignent la place de la religion catholique en Savoie, tant au nveau du quotidien des habitants que dans les productions artistiques baroques.
- Avec l'exposition des meubles et la reconstitution de deux intérieurs, le musée évoque les modes de vie des populations en Savoie au cours du 19e siècle.
- L'importance de l'agriculture dans l'économie savoyarde .st bien évoquée.
- Le travail du bois, de la poterie ou le travail du textile, est parfaitement mis en lumière à travers tous les objets exposés.
- La dernière section du musée retrace l'histoire des équipements de ski depuis leur création en tant de moyens de transports jusqu'au développement des sports d'hiver.
Nous découvrons tout d'abord la préhistoire de la Savoie et l'archéologie.
Dès la fin du néolithique, les Alpes savoyardes ont été des lieux de passage et d'invasion.
Des peuples s'y sont installés :
- les Ceutrons en Tarentaise sont des occupants installés depuis la fin de l'âge du bronze (VIIIe siècle avant notre ère),
- les Graiocèles sont un petit peuple gaulois connu par la mention de Jules César qui les situe entre les peuples Ceutrons et Caturiges,
- les Médulles ou Medulli en Maurienne, appartiennent aux régions montagnardes. Ils contrôlent l'accès aux cols alpins,
- et aussi les Allobroges, peuple celte, arrivés au IVe siècle avant notre ère. Les auteurs antiques grecs (Polybe, Ptolémée, Plutarque) les ont appelés Allobriges ou Allobryges. César mentionne Allobrogum fines pour désigner le territoire des Allobroges.
Au IIe siècle avant notre ère, les Allobroges sont battus une première fois par les armées romaines mais en raison des nombreuses révoltes de ce peuple et le désintérêt de Rome pour les routes alpines ont permis à ce peuple de garder son indépendance.
Tout a changé avec la conquête de la Gaule vers l'an 15 avant notre ère par les Romains. Une fois conquise , la Savoie a été partagé en trois territoires, la Gaule Narbonnaise, les Alpes Graies et les Alpes Cottiennes.
A Gilly-sur-Isère près d'Albertville, dans les années 1940 lors d'un projet de plantation il a été aperçu au sol une fresque gallo-romaine. Cette découverte est restée sans suite.
Le terrain est vendu en 1970 dans le but d'y construire un lotissement. Débute alors des fouilles archéologiques, mettant à jour une villa et sa préservation au titre des monuments historiques.
Cette villa qui date du IIe/IIIe siècle ne comprend qu'un seul niveau avec une cour intérieure, de petites ouvertures, un toit en tuiles et un bâtiment thermal.
Certains objets se trouvent au musée de Conflans.
Le mot "mosaïque" est employé pour la première fois au Ier siècle avant notre ère à Rome. Les musae étaient des lieux consacrés aux muses, grottes artificielles ou naturelles, souvent recouverts de mosaïques d'où le nom de misivum opus, en abrégé musium. Les premières mosaïques de pavements ont été des mosaïques de galets. Les galets sont ensuite remplacé par de petites pièces en marbres, en pierre, en terre cuite ou en pâte de verre. Les masaïques sont assemblées à même le sol des habitations. Elles constituent des éléments de décor luxueux.
Mosaïque aux losanges_1er quart IIe siècle_atelier d'Italie du Nord_Villa gallo-romaine de Gilly sur Isère
Tuiles plates et rondes (pour assurer l'étanchéité)_IIe-IIIe siècle de notre ère_villa gallo-romaine de Gilly sur Isère et élément de canalisation à emboitement_IIe-IIIe siècle de notre ère_villa gallo-romaine de Gilly sur Isère
Vases, lampes à huile, plat, fragments de céramique _IIe-IIIe siècle de notre ère_villa gallo-romaine de Gilly sur Isère
Fragment de cadran solaire_IIe siècle_villa gallo-romaine de Gilly sur Isère
Le modèle de cette balance est commun, sa longueur (1,53m). C'est un modèle unique en gaule. Elle permettait des pesées allant jusqu'à 109 kg environ. Le peson en bronze représente un buste masculin couronné de tours.
Balance romaine_fer, bronze_IIe siècle_villa gallo-romaine de Gilly sur Isère
La salle suivante est consacrée à l'histoire contemporaine.
Le musée revient sur les événements marquants de l'histoire d'Albertville au cours du 19e siècle.
À la Révolution française, le département du Mont Blanc est créé puis sera restitué à la Sardaigne en 1815.
Les travaux d'endiguement de l'Arly et de l'Isère, au début du 19e siècle, favorisent la construction d’habitations et le développement de l’agriculture dans la Combe de Savoie.
En 1836, le roi Charles-Albert fonde Albert-ville par la réunion des deux bourgs, Conflans et L’Hôpital.
Après le rattachement de la Savoie à la France en 1860, la ville devient une sous-préfecture du nouveau département.
De nombreux bâtiments publics sont construits, comme l'hôtel de ville entre 1863 et 1872, ou la sous-préfecture en 1866.
Cette carte de la Savoie reprend la position erronée du Mont Blanc appelé Les Glacières, au nord de Chamonix.
Quatre ans après la publication de cette carte n 1712, le traité d'Utrecht établi entre la France de Louis XIV et le Piémont de Victor Amédée II, spécifie que pour les Alpes la frontière suivrait la ligne de partage des eaux.
Carte des Etats de Savoie au XVIIIe siècle_Papier_1709_Collection Musée d'art et d'histoire d'Albertville
Le 12 juin 1860, la Savoie est officiellement rattachée à la France. Napoléon III devient aussi l'Empereur des Savoyards.
La sous-préfecture accueille le portrait en pied devant le palais des Tuileries. Vêtu d'un uniforme sobre, il porte le collier de la légion d'Honneur et l'écharpe rouge de cet ordre. Sur ses épaules le manteau du sacre doublé d'hermine.
Après l'arrivée du chemin de fer en 1878, Albertville est choisie pour l'installation d'une caserne pour le 22e bataillon des chasseurs Alpins. L'alliance de l'Italie avec l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie inquiète les autorités françaises et les pousse à empêcher le passages des troupes italiennes par Albertville.
Deux salles consacrées à l'art sacré soulignent la place de la religion catholique en Savoie, tant au nveau du quotidien des habitants que dans les productions artistiques baroques.
Dès le XVIe siècle, coincée entre Genève, Lyon et les vallées vaudoises, la Savoie devient un pilier du catholicisme, afin de barrer la route de l'Italie à la Réforme.
Des mesures sont prises par les Ducs de Savoie pour lutter contre le protestantisme mais aussi pour mieux faire respecter les dogmes du catholicisme. Ils sont aidés par Saint François de Sales et par les ordres religieux comme les Bernardines et les Capucines.
Pendant des siècles, l'église catholique a organisé et structuré la vie des savoyards. Souvenirs des gestes du christ, des sacrements comme le baptême, la confirmation, l'eucharistie, pénitence et onction des malades ou des mourants.
La ferveur religieuse a été forte.
L'influence des régions voisines est perceptible dans l'art savoyard, mais les artistes savoyards ont néanmoins donné naissance à des formes d'expressions nouvelles.
L'art baroque développé en Italie est une réaction à la Réforme. Il trouve en Savoie un terrain propice à son expansion. Plusieurs ateliers d'artistes s'installent donnant parfois naissance à des dynasties comme les Clappier en Haute Maurienne.
L'art baroque se caractérise par l'utilisation des lignes courbes, par les jeux de contrastes et par l'exubérance des ors.
Sainte Anne et la Vierge_bois cérusé_XVIIe siècle_collection Musée d'Art et d'Histoire d'Albertville
Vierge à l'enfant_bois polychrome_Fin XVIe siècle_Conflans_collection Musée d'Art et d'Histoire d'Albertville
Vierge de Pitié_statuette_dévotion privée, reliquaire_production savoyarde_Noyer_ dernier tiers du XVe siècle_collection Musée d'Art et d'Histoire d'Albertville
La statue de Saint jacques le Majeur représente le saint portant à la fois les attributs de pèlerin (panetière et chapeau orné d'une coquille) et ceux de l'apôtre (barbe et cheveux ondulés, longue tunique, livre des Evangiles. L'oeuvre a été taillée dans une bille de bois de saule.
Saint Jacques le majeur_bois sculpté polychrome et doré
Vierge à l'enfant_bois_polychrome_XVIIIe siècle_collection Musée d'Art et d'Histoire d'Albertville
Le 1er mars, le jour de la Saint Aubin, les paroissiens de Macôt, apportaient à l'église une figurine de cire. Il s'agissait d'obtenir la guérison pou un membre de la famille ou une bête souffrante, mais aussi du lait pour les futures mères. Evêque d'Angers, saint Aubin a accompli de nombreux miracles et a été très populaire au moyen-âge. A Macôt son culte remonte au XVe siècle et a duré jusqu'en 1952.
Moule à ex-voto_bois fruitier_XVIIIe siècle_Macôt (Tarentaise)
Jésus parmi les docteurs_Huile sur toile de lin_châssis bois_XVIIe siècle_anonyme
Avec l'exposition des meubles et la reconstitution de deux intérieurs, le musée évoque les modes de vie des populations en Savoie au cours du 19e siècle.
Dès la fin du XVIIe siècle, le mobilier tend à se diversifier et accompagne une évolution dans l'habitat.
En Savoie, chez les bourgeois et les nobles on trouve des meubles en noyer.
Le mobilier en bois témoigne de la vie quotidienne, du savoir-faire ancestral mais aussi des croyances.
Cabinet à deux corps d'inspiration italienne_placage en noyer_Fin XVIe siècle, début XVIIe siècle
Commode deux corps composite_La commode Louis XIV est en noyer et épicéa, début XVIIIe siècle, anneaux tombants de style Louis XII mais époque XVIIIe siècle_Le corps haut de buffet Louis XV, noyer massif, deux ventaux et corniche en "chapeau de gendarme" XVIIIe siècle
Armoire fin Louis XIV-début Régence en noyer massif avec la croix de l'ordre de Malte
Armoire savoyarde de montagne_pin cembro_fin XVIIIe siècle, début XIXe siècle
Le corps supérieur du vaisselier est équipé de quatre étagères avec des barres porte-assiettes et en partie basse se trouve une "cave" pour accueillir les soupières.
Buffet, vaisselier à deux corps_noyer_milieu XIXe siècle_Albertville_style néoclassique_fabrication régionale
La table est un meuble qui se décline en plusieurs possibilités, table monopode, table à patins, table à tréteaux, table en tambour, table à allonges...
La table tréteaux remonte au Moyen-Age.
En milieu rural la table comporte des éléments de rangements ou des systèmes mobiles qui permettent de gagner de la place.
Cette table en chêne est une "table huche" ou table garde-manger. Des systèmes de glissements ou "layettes" permettaient de ranger les restes du repas dans les espaces aménagés sous le plateau principal.
Grande table en chêne_XVIIIe siècle_collection Musée d'Art et d'Histoire d'Albertville
Cette table à bascule était un meuble d'appoint qui permettait de réduire le volume de rangement et de gagner de la place.
Table à bascule_plateau en noyer et orme_milieu du XIXe siècle
Ce coffre du Queyras dit "escrine" au décor au couteau sculpté de soleil, rouelles, rosaces et dauphins. Les familles conservaient dans les coffres, le linge, les bijoux, les papiers officiels.
Coffre du Queyras, dit "escrine"_pin cembro et mélèze
Fauteuil cabriolet rustique_noyer, frêne et acacia_fin XIXe siècle_style Louis Philippe_l'assise en paille a été remplacé par un plateau en bois
Fauteuil néo Louis XIII_hêtre_débutXIXe siècle_dossier en forme de croix lobée
Berceau à bascule et arceaux en noyer_fin XVIIIe siècle
Meuble oratoire dit "prie dieu à armoire et pupitre_épicea_début XXe siècle_collection Musée d'Art et d'Histoire d'Albertville
Intérieurs reconstitués
L'importance de l'agriculture dans l'économie savoyarde est bien évoquée par l'exposition d'outillages.
En Savoie, pendant des siècles, l'économie a reposé sur l'agriculture, l'élevage, l'artisanat et le commerce.
L'économie pastorale jouait un rôle aussi important que les cultures. Le bétail fournissait le lait, le beurre, le fromage, la viande, le cuir. Leur négoce permettait de s'acquitter des impôts et d'acheter les produits non fournis par la ferme.
Travailler la terre dans les zones montagneuses présentait beaucoup de difficultés. L'une d'entre elle consistait à maintenir la zone cultivable constante sur toute la pente. Sous l'effet du ruissellement des eaux, du sarclage, du travail de la terre, celle-ci se déplaçait vers le bas. A la fin de l'hiver, il fallait donc remonter la terre.
Ce système de chariot permettait de procéder à cette opération. Avec une poulie deux chariots montaient et descendaient tandis que l'un était chargé de terre en bas de la pente, l'autre était déversé au sommet et inversement.
Chariot_bois et fer_XXe siècle_Savoie_collection Musée d'Art et d'histoire d'Albertville
Après la récolte, les céréales (blé, orge, seigle...) sont battues au fléau pour séparer les grains de la paille, puis les grains sont passés dans le van pour enlever les impuretés.
La céréale battue au fléau est versée dans le récipient du sommet. La paille sort du côté de la manivelle, alors que le bon grain ressort de l'autre côté.
Le tarare ou vanneuse ou van
Meule à blé
Extracteur de miel_bois et métal_XXe siècle__collection Musée d'Art et d'histoire d'Albertville
Charrue_bois et métal_XXe siècle_collection Musée d'Art et d'histoire d'Albertville
Après le filage de la laine au rouet on la met sur le dévidoir pour en faire des écheveaux afin de les laver, et ensuite de les mettre en pelotons.
Rouet_noyer_début XIXe siècle_collection Musée d'Art et d'histoire d'Albertville
dévidoir de laine
Le travail du bois, de la poterie ou le travail du textile est parfaitement mis en lumière à travers tous les objets exposés.
Le village de Bessans en Haute Maurienne, est réputé pour ses sculpteurs sur bois. Spécialisés dans les décors d'églises, ils sont particulièrement prolifiques au XVIIe siècle quand le style baroque se diffuse en Savoie.
A partir du XIXe siècle les sculpteurs cherchent à diversifier leur activité. Ils se tournent vers la réalisation de figurines. Certaines sont articulées et servent de jouets aux enfants.
Dans la figuration des objets on trouve des bessanais dans leur costumes local, des animaux domestiques comme le mulet.
La figurine du diable est très populaire. Le premier sculpteur de diable serait Etienne Vincendet (1813-1889). Lorsque le curé de Bessans supprime les repas annuels donnés aux chantres (hommes chantant dans le chœur de l'église), l'un d'eux, Etienne Vincendet taille dans le bois un diable affreux qui emporte le prêtre. La statuette est déposée un nuit devant la porte du presbytère. Le curé ayant deviné l'auteur de la statuette, le diable se retrouve le lendemain soir devant la demeure d'Etienne Vincendet. Le manège aurait duré un mois. Au final un passant achète l'oeuvre, la légende est née. Les diables ont un réel succès et la tradition persiste toujours.
Diable de Bessans figurine articulée pin cembro polychrome_fin XIXe siècle_Viincendet_Bessans_collection Musée d'Art et d'Histoire d'Albertville
Les scènes de justice sont peut-être le souvenir du tribunal de la douane alors installé à Bessans. Les scènes sont en deux parties dissociables, avec d'un côté les magistrats et de l'autre les autorités civiles, l'accusé et les témoins.
Le tribunal civil, scènes avec figurines articulées_pin cembro_fin XIXe siècle_attribué à Pierre Vincendet_Bessans_collection Musée d'Art et d'Histoire d'Albertville
Conche_terre vernisséee_fin XIXe siècle_Flumet Savoie, utilisée pour la confection du fromage blanc_Don de Madame Janine Larese_collection Musée d'Art et d'Histoire d'Albertville
Boîte à sel_épicéa_XIXe siècle_collection Musée d'Art et d'Histoire d'Albertville
Moule à beurre_bois d'érable_décor campagnatd_Musée d'Art et d'Histoire d'Albertville
Plaque à beurre_bois d'érable_décor campagnatd_Collection Musée d'Art et d'Histoire d'Albertville
Marque à pain_bois_XIXe siècle_Maurienne_forme cubique
Marque à pain_bois_XIXe siècle_Val d'Aoste, forme champignon_Collection Musée d'Art et d'Histoire d'Albertville
Coffret de mariage_noyer et arolle (pin cembro)_XVIIIe siècle_Aime (Tarentaise)_Collection Musée d'Art et d'Histoire d'Albertville
Les dentelières placent le coussin entre leurs genoux et utilisent des fuseaux en forme de "boules" ou de "chevilles" caractéristiques de la région. Le coussin en forme de roue, est fait de paille de seigle recouverte de tissu. Les dentelières de Tignes vendaient leur production qui s'exportait dans toute la France et même au-delà.
Coussin et fuseaux de dentelière_Tignes (Haute Tarentaise)_XIXe siècle
La cocarde sur la poitrine indique qu'il s'agit d'un costume de mariée.
Le costume de St Sorlin d'Arves, riche en couleurs, se reconnait par sa large ceinture à chaînettes, la jupe aux nombreuses apponsures ( plis relevés à l'arrière), à la croix grille, mais surtout (comme pour chaque costume) par la coiffe.
Poupée portant le costume de St Sorlin d'Arves (Maurienne)_début XXe siècle_Collection Musée d'Art et d'Histoire d'Albertville
(6)_Croix et coeurs, croix jeannette_fin XIXe siècle_Savoie
(7) croix, pendeloques et coeur_Hauteluce (Beaufortin)_fin XIXe siècle
Coiffe de Haute tarentaise_velours, perles, coton, métal, feutre, laine et crin_seconde moitié du XIXe siècle_Collection Musée d'Art et d'Histoire d'Albertville
La dernière section du musée retrace l'histoire des équipements de ski, depuis leur création en tant que moyens de transports jusqu'au développement des sports d'hiver.
Né dans les pays nordiques, le ski fait une apparition timide dans les Alpes à la fin du XIXe siècle.
D'abord réticents les militaires français vont adopter au début du XXe siècle ce moyen de déplacement et participer à la propagation de la pratique du ski. La montagne devient ainsi une destination touristique d'hiver.
Dans les années 1930, les premières remontées mécaniques et les téléskis provoquent le développement du ski alpin.
A partir de 1955, l'intensification de la pratique du ski entraine l'urbanisation de la montagne (Tignes, Val d'Isère, La Plagne)
Affiche_papier-photogravure_seconde moitié du XXe siècle_Imprimerie Edimontagne_Collection Musée d'Art et d'histoire d'Albertville
Affiche_papier-offset_XXe siècle_Imprimerie Guillard, d'après Faivre Abel_Collection Musée d'Art et d'histoire d'Albertville
Dessinateur Roger Soubie (1898-1984)_Reproducion d'une affiche de 1924_papier_impression offset_1984_Saint Gervais_Imprimerie Edimontagne_Collection Musée d'Art et d'histoire d'Albertville
Bobsleigh_Bois, toile, métal_XXe siècle_Collection Musée d'Art et d'histoire d'Albertville
Raquettes_Bois, cuir, corde_XXe siècle_Collection Musée d'Art et d'histoire d'Albertville
Luges dit "tartet"_bois et métal_début XXe siècle__Collection Musée d'Art et d'histoire d'Albertville
Patins à glace_à gauche : Acier-fin XIXe siècle_Marque Merkur_Collection Musée d'Art et d'histoire d'Albertville. A droite : Bois, métal et cuir_environ 1850_Marque Boinet à Abbeville_Collection Musée d'Art et d'histoire d'Albertville
Pic et crampons
Brancard de secours_Bois, toile, métal_XXe siècle_Marques : traineau ski breveté France & étranger_refuges CAF_traineau ski Pourchier Nice_Collection Musée d'Art et d'histoire d'Albertville
Le musée de Conflans est un lieu emblématique de la cité médiévale.
Il abrite des chefs-d’œuvre d’art sacré mais aussi de très belles pièces du patrimoine savoyard qui vont de l'antiquité jusqu'au développement des sports d'hiver en passant par les objets de la vie rurale.
Le musée met en exergue combien la Savoie est riche de son histoire.
Texte de Paulette Gleyze
Photos de Gérard Gleyze
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