Mars 2018, nous voilà déjà arrivés au dernier après midi du weekend que nous passons à Dublin.
Tout près du site de Guiness que nous venons de quitter, nous remontons la Thomas Street (en irlandais : Sráid San Tomás ) dans le quartier des Liberties au centre de Dublin.
Il y a eu une forte tradition de brassage et de distillation dans cette rue, John Power a commencé à y distiller le whisky en 1791.
La rue porte le nom de l'église de Saint-Thomas, fondée en 1175 et reconstruite en 1758-62.
Dans la même rue se trouve l'église St Catherine construite en 1185.
Elle a été fermée en 1966 faute de pratiquants.
Après une période de déclin, elle a été rénovée à partir de 1993, et début novembre 1998, elle a à nouveau été consacrée.
Quelques pas plus loin nous voyons la plus ancienne église paroissiale de Dublin :
St Audoen's Church.
Elle porte le nom de St Ouen (ou Audoen) de Rouen (Normandie), un saint qui a vécu au VIIe siècle. Elle a été érigé en 1190, sur le site d'une ancienne église du VIIe siècle dédiée à Saint Columcille . La tour de l'église date du 17ème siècle et abrite six cloches, dont trois sont les plus anciennes d'Irlande, datant de 1423.
Ces cloches sonnaient l'Angélus et, après la Réforme, continuaient à sonner matin et soir pour appeler les gens à leur travail.
Compte tenu de leur fragilité elles ont été arrêtées de 1898 à 1983. Elles sonnent à nouveau depuis 1983, date de leur restauration.
Nous continuons encore quelques centaines de mètres et nous arrivons à Christ's church Cathedral.
Fondée en 1028 par le roi viking danois de Dublin Sigtryggr Silkiskegg, Christ's Church Cathedral ou cathédrale de la Sainte-Trinité (The Cathedral of the Holy Trinity) a subi une restauration neo-gothique en 1878 financée par le distilleur Henry Roe du mont Anville.
C'est une cathédrale anglicane.
Nous terminons par la visite de St Patrick's Cathedral qui se trouve non loin de Christ's Church Cathedral.
St Patrick’s Cathedral (Árd Eaglais Naomh Pádraig, en gaélique) est l’une des plus importantes cathédrale de Dublin.
Elle a été construite sur le lieu où le saint baptisait les fidèles.
Ses origines remontent au Ve siècle mais elle a été entièrement reconstruite par les Normands en 1191 et le bâtiment que l'on voit aujourd'hui date du XIIIe siècle sauf la tour reconstruite en 1370 à la suite d'un incendie, et la flèche qui date de 1749.
La nef centrale de la cathédrale Saint-Patrick est éclairée par de nombreux et magnifiques vitraux.
Le chœur est imposant et s'y trouvent les étendards et les armoiries des chevaliers de St Patrick.
Leurs couleurs chatoyantes donnent une belle lumière à l'intérieur de la cathédrale.
Les monuments funéraires sont partout. Plus de 200 monuments sont disséminés autour des murs de la cathédrales.
Nous voyons l'énorme monument érigé en 1632 par Richard Boyle, 1er comte de Cork, pour lui-même, sa femme et sa famille.
Il écrit dans son journal, sous la date du 3 juin 1630, qu '«aujourd'hui je perfectionnais mes alliances avec Edmond Tingham de Chapple Isolde, tailleur de pierre, pour ériger un Tombe pour moi, ma femme,
son père et sa mère, son grand-père et grand-mère, dans l'église St Patrick de Dublin, pour laquelle je ne dois payer aucun autre frais pour tout le matériel, les sculptures, la peinture et la dorure,
et finir le 24 juillet 1631 que le paiement de £ 300 sterling ».
Charles Wolfe, Poète (1791-1823)
Le révérend Henry Richard Dawson (1792 - 1840) était le doyen de l' Église d'Irlande de la cathédrale Saint-Patrick, à Dublin, de 1828 à 1840, et le recteur de Castlecomer, comté de Kilkenny .
Il a été aussi vice-président de la Royal Irish Academy en 1840.
Une pierre tombale en granit du 10e ou 11e siècle
Mais le personnage le plus célèbre enterré dans la cathédrale est l'écrivain Jonathan Swift.
Il a été doyen de la cathédrale St Patrick de 1713 à 1745.
Jonathan Swift (1667-1745) né et mort à Dublin est un écrivain satiriste, essayiste poète et pamphlétaire politique.
Il est célèbre pour avoir écrit Les Voyages de Gulliver. Il publie ses œuvres en usant de pseudonymes comme Lemuel Gulliver, Isaac Bickerstaff et M. B. Drapier, ou même anonymement. Il est connu enfin pour deux styles de satire, la satire horacienne et la satire juvénalienne.
Il est enterré dans la cathédrale et on peut voir son masque mortuaire, son crâne, sa chaire mobile et certains de ses objets personnels.
Bien d'autres monuments funéraires sont à découvrir.
L'escalier qui mène à l'orgue de la cathédrale.
Est exposée la porte capitulaire, avec son "trou".
Cette porte a une histoire : celle d'une réconciliation qui a amené la paix entre deux lords anglais en 1492.
Après une bataille, James Black, comte d'Ormond, a été contraint de se retirer dans la salle capitulaire à l'intérieur de la cathédrale.
Il fallait la paix.
Son adversaire, Gérald Fitzgerald, huitième comte de Kildare, ne voulait pas entrer dans le lieu où ses serviteurs avaient été assassinés.
James Black, qui soupçonnait une traîtrise, ne voulait pas sortir.
Fitzgerald a alors fait un trou dans la porte et a tendu son bras à l'intérieur afin d'offrir sa main en signe de paix...Cela prouve la grande confiance qu'ils avaient l'un dans l'autre.
Pour finir les représentations de st Patrick.
Une très ancienne tradition irlandaise fait de saint Patrick, de son nom chrétien de naissance Maewyn Succat, l'évangélisateur de l'Irlande dans le second tiers du Vème siècle.
De nombreuses légendes courent autour de ce saint mais par manque de repère historique, il est difficile de faire la part du réel et du fantastique.
C'était la dernière visite de notre très beau séjour de 3 jours dans la capitale irlandaise.
Avant de quitter Dublin nous flânons encore un peu.
Texte de Paulette Gleyze
photos de Paulette et Gérard Gleyze
merci pour la visites je me suis bien marré une église , deux églises, trois églises à la quatrième je me marre car "quatre est drôle" comme quoi j'ai de la Swift dans les idées !(c'est très patrique! lol) merci pour ce WE de trois jours. bises
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