Du 20 au 29 juillet 2024 nous avons voyagé en Belgique, en Flandres plus précisément.
Nous n'avons, pour ce voyage, utilisé que les transports en communs (train, métro, tram...) et nos pieds.
En 10 jours nous avons effectué 82 km et fait 150 000 pas.
La Belgique est composée de trois Régions : La Région Flamande, la Région Wallonne.et la Région de Bruxelles-Capitale.
La Région wallonne de langue française est composée de 5 provinces : Brabant wallon, Hainaut, Liège, Luxembourg et Namur.
La Région Flamande de langue flamande est composée de 4 Provinces : Anvers, Limbourg, Flandre-Orientale, Brabant flamand.
Bruxelles est à elle seule une Région (la Région de Bruxelles-Capitale), parle français, et est située géographiquement en Région Flamande.
Partir en vacances en Belgique n'est à priori pas un voyage exotique et pourtant c'est bien un escapade dépaysante que nous avons fait.
Les Belges sont accueillants, chaleureux, polis et...respectueux des piétons.
La cuisine est bonne et diversifiée, elle ne se résume pas qu'aux moules-frites !
Pour les gourmands, son chocolat est un véritable bonheur des papilles. Sa bière avec ses multiples et diverses marques peut satisfaire tous les goûts ! (sauf pour moi qui n'aime pas la bière).
En terme artistique, nous avons découvert un concentré de richesses architecturales et un nombre étourdissant de véritables chefs d'oeuvres : monuments, beffrois, musées abritant des oeuvres classiques, modernes, et (ou) innovantes, églises et cathédrales gothiques à foison, des châteaux....
Côté paysage, le plat pays est riche en canaux.
Notre voyage va nous mener à Bruxelles, Anvers, Gand et Bruges.
Notre première étape est Bruxelles (prononcez Brusselles) où nous restons 3 jours (du 20 au 22juillet).
A l'origine sur la grand place actuelle il y avait des marais où poussaient des iris d'eau jaune, sauvages.
Bruxelles en Flamand signifie "pont sur les marais" d'où les iris jaunes sur fond bleu adoptés pour le drapeau de Bruxelles Capitale.
Le drapeau existe en deux versions :
Drapeau de Bruxelles 1er version
Drapeau de Bruxelles 2e version
Bruxelles est la capitale de la Belgique et de la Flandre.
Pendant 800 ans elle a été sous domination étrangère : espagnole, autrichienne, française, hollandaise... pour se retrouver à la tête de l'Europe avec le siège des institutions européennes.
Après des décennies de rivalités avec Strasbourg et Luxembourg, Bruxelles a acquis le titre de capitale de l'Union Européenne, elle abrite la Commission Européenne, le Conseil des Ministres et le Parlement Européen.
Nous voilà partis à la découverte de Bruxelles.
A la sortie du métro. nous pénétrons dans un quartier tranquille, propre et aérée entièrement rendu aux piétons.
Nous découvrirons la ville au fil de nos pas.
Nous commençons par l'église St Nicolas.
Elle est voisine du Palais de la Bourse, de ce fait elle est communément appelée Saint-Nicolas de la Bourse.
Rodin a collaboré aux frises sculptées sur le fronton de la Bourse.
Après les attentats de 2016, le parvis est devenu un lieu de recueillement pour les Bruxellois pour rendre hommage aux victimes.
Le 22 mars 2016, à Bruxelles, un commando terroriste djihadiste a commis deux attentats-suicides successifs. Le premier a été perpétré à l'aéroport de Zaventem, le second dans une rame de métro à la station de Maelbeek près de la place.
La place et le palais de la bourse
L'église St Nicolas est enracinée dans l'histoire de la ville et imbriquée dans le tissu urbain.
Son origine est liée à la formation de la ville au XIe/XIIe siècle, comme église de marché dédiée à St Nicolas, l'un des patrons favoris des marchands.
Primitivement de style roman, elle est transformée et agrandie en 1381 en style gothique.
Portail de style classique.
Bas-relief du portail : Vierge à l'Enfant
Saccagée pendant les guerres de religions au XVIe siècle, endommagée par des bombardements en 1695, abîmée par la chute du beffroi en 1714, elle est à chaque fois restaurée.
Sa façade actuelle date de 1956.
Elle abrite un mobilier de style Louis XIV : le maître-autel, les stalles, les boiseries, le banc de communion et des lambris.
La nef et la chaire de vérité.
Le chœur.
Les stalles
Les vitraux lumineux éclairent l'église d'une lumière douce
les vitraux de l'Église Saint-Nicolas
Dans la plupart des église belges se trouvent de magnifiques et riches châsses finement décorées.
En juin 1572, dix-neuf personnes, des prêtres et des laïcs catholiques, ont été mis à mort à Gorcum aux Pays-Bas pour leur foi.
Ces personnes ont été béatifiés en 1675 et canonisés en 1867 par Pie IX.
En 1868, on a placé un crâne et des ossements de ces martyrs dans une châsse en cuivre doré, fabriquée par un artiste du nom de Höllner.
Châsse des reliques des martyrs de Gorcum
Des maisons sont adossées à l'église, dont la maison « de Goude Huyve » de style baroque.
Maison de Goude Huyve.
A quelques pas de là nous arrivons au coeur de ville sur une magnifique place considérée par Victor Hugo comme "l'une des plus belle place du monde" et par Jean Cocteau comme "le plus beau théâtre du monde".
Elle mesure 110 m de long sur 68 m de large.
Elle est classée par l'Unesco au patrimoine de l'humanité depuis 1998.
La Grand-Place est la place centrale de la Ville de Bruxelles. Mondialement renommée pour sa richesse ornementale et esthétique, elle est bordée par les maisons des corporations de style baroque, par l'Hôtel de Ville gothique à la façade asymétrique auquel fait face la Maison du Roi.
L'Hôtel de Ville a été construit entre 1402 et 1455. Il est le seul bâtiment de la place datant du Moyen Âge.
C'est le jeune Charles le Téméraire qui a posé en 1444 la première pierre de l'aile droite.
La tour de style gothique de 96 mètres est due à l'architecte Jean van Ruysbroeck.
Au sommet se trouve une statue de saint Michel, le patron de Bruxelles, terrassant le dragon.
L'Hôtel de ville est asymétrique, la tour ne se trouve pas exactement au milieu de l'édifice et la partie de gauche et celle de droite ne sont pas identiques.
Une vieille légende connue des Bruxellois veut que l'architecte qui a conçu le bâtiment s'est suicidé en se jetant du sommet du beffroi après s'être rendu compte de cette «erreur» architecturale.
En fait les deux parties n'ont pas été construites ensemble.
L'Hôtel de Ville.
La Maison du Roi était dès le XIIe siècle un bâtiment en bois où l'on vendait le pain, d'où le nom qu'il a conservé en néerlandais, broodhuis (maison du pain).
Le bâtiment a été remplacé au XVe siècle par un bâtiment en pierre qui abritait les services administratifs du duc de Brabant.
On l'a alors appelé la Maison du Duc, et quand ce duc devient roi d'Espagne, elle devient la Maison du Roi.
Charles Quint fait reconstruire le bâtiment en style gothique tardif, ressemblant à celui que l'on peut voir aujourd'hui mais sans tours, ni galeries.
Après avoir subi le bombardement de 1695, la ville le fait reconstruire en 1873 dans le style néo-gothique.
Le bâtiment, dont l'intérieur a été rénové en 1985, abrite le musée de la ville depuis 1887.
La Maison du Roi.
Toutes les façades et les toitures des maisons qui bordent la Grand-Place font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques en tant qu'ensemble, depuis le 19 avril 1977.
Tout autour s'élèvent les maisons des guildes (corporations).
Entre la rue de la Tête d'or et la rue au Beurre à l'ouest on peut voir de droite à gauche : Le Roy d'Espagne, La Brouette, Le Sac, La Louve, Le Cornet, Le Renard.
No 1 : Le Roy d'Espagne est la Maison de la Corporation des Boulangers, construite en 1696.
Le bâtiment très endommagé a été entièrement reconstruit en 1901-1902. Il est orné de bustes de St Aubert (patron des boulangers) et de Charles II d'Espagne.
No 2-3 : La Brouette est la Maison de la Corporation des Graissiers depuis le XVe siècle. La façade a résisté partiellement au bombardement et est reconstruite en 1697.
Elle est décorée avec la statue de saint Gilles (patron des graissiers).
No 4 : Le Sac est la Maison de la Corporation des Ébénistes, dont les outils décorent la façade, depuis le XVe siècle.
Aujourd'hui, elle abrite « La Maison des Maitres Chocolatiers Belges» .
No 5 : La Louve est la Maison du Serment des Archers construite en 1690.
En 1696, la façade est reconstruite avec une corniche horizontale, surmontée d'un socle où est placé un Phénix renaissant de ses cendres et surgissant des flammes, symbole de la reconstruction de la ville après le bombardement.
Le fronton décoré d'un Apollon suivant les dessins d'origine est rétabli en 1890-1892 par l'architecte de la ville de Bruxelles, Victor Jamaer. Le bas-relief représente Romulus et Rémus allaités par la Louve.
No 6 : Le Cornet est la Maison de la Corporation des Bateliers depuis le XVe siècle. Elle a été reconstruite en 1697 par Antoine Pastorana qui dessine son pignon en forme de poupe de navire.
No 7 : Le Renard est la Maison de la Corporation des Merciers depuis le XVe siècle. Elle est reconstruite en 1699 avec des bas-reliefs représentants les quatre continents et au sommet se trouve la statue de saint Nicolas, patron des merciers.
Entre la rue Charles Buls et la rue des Chapeliers au sud, d'autres maisons de guildes, de droite à gauche : L'Étoile, Le Cygne, L'Arbre d'Or, La Rose, Le Mont Thabor.
photo wikipedia
No 8 : La maison de l'Étoile ou Maison de l'Amman a été reconstruite en 1695.
Elle est démolie en 1852 avec tout un côté de la rue dont elle occupe l'angle, et qui s'appelait alors rue de l'Étoile, pour permettre le passage d'un tramway à traction chevaline.
Elle est reconstruite en 1897 à l'initiative de Charles Buls en substituant une colonnade au rez-de-chaussée, elle devient une annexe de la maison voisine.
No 9 : La Maison du Cygne est une maison bourgeoise reconstruite en 1698 par le financier Pierre Fariseau qui fait placer son monogramme au centre de la façade qui ne reprend pas les trois étages classiques.
Elle est achetée en 1720 la corporation des Bouchers qui fait modifier la partie supérieure.
Le congrès de fondation du Parti ouvrier belge s'y est tenu en avril 1885.
Karl Marx y écrit le manifeste du parti communiste.
No 10 : La Maison de l'Arbre d'or, est la Maison de la Corporation des Brasseurs (aménagée aujourd’hui en musée de la brasserie).
Elle est datée de 1696 et a été restaurée en 1901.
Ornée de sculptures par Marc de Vos et Pierre van Dievoet, cette maison est surmontée par la statue équestre de Charles-Alexandre de Lorraine qui a été installée en 1752 en remplacement de celle de Maximilien-Emmanuel de Bavière gouverneur lors de la reconstruction de Bruxelles.
No 11 : La Maison de la Rose est une maison particulière reconstruite en 1702, restaurée en 1901. Elle tire son nom de celui de sa propriétaire au XVe siècle qui était Catherine Van der Rosen.
No o 12 : La Maison du Mont Thabor est une maison particulière reconstruite en 1699 et restaurée en 1885. Elle est de style baroque.
Entre la rue des Chapeliers et la rue de la Colline à l'Est d'autres maisons de Guildes : de droite à gauche : Alsemberg, Maison des ducs de Brabant et rue de la Colline, La Balance..
La façade monumentale de la « Maison des Ducs de Brabant », dans laquelle les maisons sont intégrées, est dessinée vers 1697-1698 par Guillaume de Bruyn, architecte de la ville de Bruxelles.
No 12a : L'Alsemberg est une maison particulière construite en 1699. Son portail en pierre bleue porte la marque du tailleur de pierre.
No 13-19 : La Maison des Ducs de Brabant est un ensemble de sept maisons regroupées derrière une même façade monumentale dessinée par Guillaume de Bruyn et modifiée en 1770, appelée ainsi en raison des bustes de ducs de Brabant qui l'ornent.
No 13 : La maison de la Renommée est une des sept maisons de style baroque qui constitue l'ensemble de "la maison des Ducs de Brabants".
No 14 : La Maison de l'Ermitage est une des sept maisons de « style baroque qui constituent ensemble la « Maison des Ducs de Brabant ». Elle est Située entre la «Maison de la Fortune» et la «Maison de la Renommée».
No 15 : La Maison de la Fortune ou Maison de la Corporation des tanneurs est une des sept maisons de «style baroque qui constituent l'ensemble la « Maison des Ducs de Brabant ». Elle est située entre la « Maison de l'Ermitage » et la « Maison du Moulin à vent »,
No 16 : La Maison du Moulin à vent est une des sept maisons de « style baroque » qui constituent ensemble la « Maison des Ducs de Brabant ». Elle est située entre la "Maison de la Fortune» et la « Maison du Pot d'étain »,
Elle a été la maison de la corporation des meuniers.
No 17 : "La Maison du Pot d'étain" est une des sept maisons de « style baroque » qui constituent ensemble la « Maison des Ducs de Brabant ». Elle est située entre la «Maison du Moulin à vent» et la « Maison de la Colline ».
No 18 : "La Maison de la Colline" est la maison de la Corporation des Quatre Couronnés (sculpteurs, maçons, tailleurs de pierre et ardoisiers). C'est une des sept maisons de style «baroque» qui constituent ensemble la « Maison des Ducs de Brabant» . Elle est située entre la « Maison du Pot d'étain » et la « Maison de la Bourse ».
No 19 : La Maison de la Bourse est une des sept maisons de « style baroque » qui constituent ensemble la « Maison des Ducs de Brabant ». Elle est située entre la «Maison de la Colline» et la « Maison de la Balance »,
Dans une rue adjacente, nous découvrons une boutique-musée dédiée à Tintin.
Georges Remi alias Hergé, naît à Bruxelles le 22 mai 1907.
En 1929, dans Le Petit Vingtième, supplément pour la jeunesse du quotidien bruxellois Le Vingtième Siècle, Hergé donne vie à sa plus belle aventure : Tintin.
Nous continuons notre périple pour nous rendre à la cathédrale St Michel et Gudule.
En chemin nous croisons nombre de belles chocolateries et des vendeurs de gaufres dont les bonnes odeurs embaument la rue.
La cathédrale Saints-Michel-et-Gudule est dédiée à saint Michel et à sainte Gudule, saints patrons de la ville.
Elle se trouve à Treurenberg (montagne des larmes, nom porté en raison de la présence d'un gibet au Moyen-Âge).
Elle est considérée comme étant la principale église catholique de Belgique.
La façade est surmontée de deux tours, supposées être l'oeuvre de Jan van Ruysbroeck.
Elle est de style gothique brabançon
Déjà au IXe siècle existait ici une chapelle dédiée à St Michel, au XIe siècle elle a été remplacée par une église romane qui a pris en 1047 le nom de "collégiale"
La construction de l'édifice actuel de style gothique brabançon a débuté au début du XIIIe siècle sur l'église romane datant du XIe siècle et a duré deux siècles.
Elle était connue sous le nom d’Eglise de Saint-Michel jusqu’en 1047 date à laquelle les reliques de Sainte Gudule, décédée en 712 ont rejoint l'église.
St Michel_oeuvre de S de Martelaere_1912
Depuis elle a pris le nom de Saints-Michel-et-Gudule et est devenue cathédrale en 1961.
Gudule était la fille d'un duc lotharingien et de sainte Amalberge de Maubeuge, elle a consacré sa vie à à Dieu.
Elle est la sainte patronne de la ville de Bruxelles.
L’intérieur de la cathédrale est sobre du fait des pillages des protestants et des révolutionnaires français.
Elle est malgré tout particulièrement impressionnante.
Elle a été complètement restaurée de 1982 à 1999. C'est à cette occasion qu'ont été découvert les vestiges et la crypte de l'église romane, situées sous le choeur actuel.
À droite de la nef centrale, une monumentale chaire baroque sculptée en bois qui date de 1699, attire particulièrement l’attention.
La cathédrale possède de remarquables confessionnaux en chêne sculpté qui datent du XVIe siècle.
Des énormes statues situées sur les colonnes
Les vitraux sont exceptionnels et datent du XVIe siècle.
Dans le transept de la cathédrale se trouve le Méridien de Bruxelles. Avant le XIXe siècle on vivait à l'heure solaire.
La création de la première ligne de chemin de fer en 1835 en Belgique a nécessité une harmonisation de l'heure dans tout le pays.
Adolphe Quételet, directeur du premier Observatoire de Bruxelles a été chargé par arrêté royal, de donner aux principales localités du royaume le moyen de disposer d'une heure locale précise en vue du bon fonctionnement des chemins de fer.
L'installation d'un méridien de référence à Bruxelles s'est imposée. Il est établi en juin 1836 dans le pavement du transept de la cathédrale st Michel et Gudule.
Lors de travaux en 1988 la lame de laiton, sertie dans le dallage a disparu ainsi que la rosace située à la croisée du transept.
Les lignes gravées dans le pavement qui permettaient en cas de nébulosité de faire des observations ont aussi disparu.
La disparition de cet outil du passé a suscité beaucoup d'émotion dans le monde "des sciences exactes et appliquées"
L’imposant orgue Grenzing est composé de plus de 4000 tuyaux et de 4 claviers
Il est l'heure du déjeuner. Notre choix se porte sur la très belle brasserie Ommegang tout proche de la cathédrale St Michel et Ste Gudule.
Le menu sera...moules-frites
Les origines de l'ommegang remontent au milieu du XIXe siècle. Il s'agissait au départ d'une procession en l'honneur de Notre Dame du Sablon organisée par le Grand Serment des arbalétriers.
Aujourd'hui encore, l'Ommegang révèle chaque année des détails insoupçonnés de l'histoire de Bruxelles.
Ce cortège impressionnant illustre plusieurs aspects du folklore national et séduit par une forme de magie visuelle ainsi que de nombreuses animations.
Quelques 1400 figurants en costumes éblouissants reconstituent la fête prestigieuse organisée en 1549 sur la Grand-Place en l'honneur de Charles Quint et de son fils Philippe II.
La bière Ommegang a été brassée par la brasserie Haacht pour la première fois pour l'édition de 2011.
L'accueil des visiteurs a été si chaleureux qu'elle a été ajoutée officiellement à la gamme de bière Charles Quint.
L'intérieur de la brasserie
La bière ommegang
Cet après midi nous continuerons la découverte de la ville et visiterons l'exposition Magritte au musée d'art moderne de Bruxelles sans oublier d'aller saluer le Manneken-Pis .
Texte de Paulette Gleyze
Photos de Paulette, Anne et Gérard Gleyze
magnifique voyage ! merci
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