Du 12 octobre 2021 au 13 février 2022 s'est tenue au musée d'Orsay à Paris l'exposition Signac collectionneur.
Nous avons eu la chance de voir cette exposition le 4 février 2022.
Paul Signac (1863-1935), peintre paysagiste a donné naissance au pointillisme avec le peintre Georges Seurat (le pointillisme est une technique picturale qui utilise de petites zones de couleur juxtaposées plutôt que des mélanges de pâtes colorées).
Il a aussi mis au point la technique du divisionnisme (mouvement pictural de la fin du XIXe siècle qui préconise l'application de petites taches de couleur pure juxtaposées).
Paul Signac est autodidacte. Il apprend la peinture en regardant les œuvres des impressionnistes, en particulier celles de Claude Monet, d'Edgar Degas, de Gustave Caillebotte... Des noms qui figurent dans sa collection.
Il est membre fondateur du Salon des Indépendants en 1884, et il organise des expositions.
L'exposition "Signac Collectionneur" commence avec des tableaux de Signac.
Dès le début des années 1880, le jeune Paul Signac choisit de représenter des paysages urbains en peignant des vues de Montmartre et de la banlieue parisienne,
notamment d'Asnières où il demeure avec sa mère. Ses premières œuvres sont marquées par l'impressionnisme.
Dans cette Route de Gennevilliers, on voit l'influence de Monet. Signac avait pu admirer ses œuvres dans les bureaux de la revue "La Vie Moderne" en 1880, et lors de son exposition particulière chez Durand-Ruel en 1883.
La composition du premier plan en larges aplats évoque les paysages que Monet réalise autour des années 1870, notamment pendant sa période d'Argenteuil (1871-1878).
C'est l'une des dernières œuvres impressionnistes de Signac. L'année suivante il se lie avec Seurat et découvre la technique divisionniste qu'il adopte définitivement.
L'année 1886 est capitale dans l'évolution du style de Signac car il se rallie aux expériences de Georges Seurat sur la division du ton et le mélange optique.
Après la mort de Seurat, en 1891, Signac poursuit son oeuvre de peintre et de théoricien du groupe néo-impressionniste et va se lancer dans la peinture décorative.
En 1892, il découvre le village de St Tropez et va y vivre une grande partie de l'année pendant 20 ans. Il attire d'autres peintres comme Cross, Matisse, Derain ou Marquet.
Il va alors se détacher des règles néo-impressionnistes, les couleurs deviennent plus chaudes.
Dans le tableau "Femmes au puits" tous les éléments du paysage dans lequel il situe la scène existent bien à Saint-Tropez : la colline surmontée de la Citadelle, la mer et la jetée du port, les collines des Maures et les contreforts de l'Estérel, mais le peintre crée un nouveau paysage avec des tons qui donnent l'impression que c'est la peinture elle-même qui génère la lumière.
Le tableau est exposé au Salon des Indépendants de 1893, sous le titre de "Jeunes Provençales au puits".
Femmes au puits, Opus 238_1892_huile sur toile_Paul Signac_Musée d’Orsay
Dans La bouée rouge, la technique est toujours divisionniste, mais s'éloigne du néo-impressionnisme.
Thadée Natanson, rédacteur de La Revue Blanche, parlant de Signac, déclare : "Il parvient à une acuité de coloris lumineux et vibrant, à une ingéniosité de composition merveilleusement habile à emplir un tableau qui forcent l'admiration; il respire la sérénité."
Issu d'une famille aisée, Signac a interrompu ses études à 16 ans.
Il devient peintre et collectionneur. Sa collection comptera plus de 450 œuvres.
C'est en observant les toiles qu'il forme son regard et apprend le métier de peintre.
A ses 21 ans il reçoit une somme, il achète chez "Le père Tanguy" (célèbre marchand de couleurs des impressionnistes) "la plaine de St Ouen-l'Aumône" de Paul Cézanne qui restera une des toiles favorites de sa collection. Même à ses heures les plus difficiles il ne s'en séparera pas.
Paul Signac sera toujours un grand admirateur de Cézanne. Il apprécie autant l'homme que l'artiste, et sa collection va compter 80 tableaux de Cézanne.
Paul Cézanne (1839-1906), membre un temps du mouvement impressionniste et considéré comme le précurseur du post-impressionnisme et du cubisme.
Il est un continuateur de l'esprit classique français mais aussi un innovateur par l'utilisation de la géométrie dans les portraits, les natures mortes et les paysages.
La plaine de St Ouen-l'Aumône, vue prise des carrières du Chou dit aussi Auvers sur Oise_vers 1880_Paul Cezanne_huile sur toile_collection particulière
Trois poires, dit aussi "Les trois poires" : nature morte_1878-1879_Paul Cézanne_huile sur bois_Washington, National Galery of Art
En 1880, Paul Signac visite une exposition consacrée à Claude Monet (1840-1926) ce qui va déterminer son avenir : il sera peintre impressionniste.
Il a une grande admiration pour Monet mais ses tableaux sont trop chers pour lui.
En 1932, (trois ans avant sa mort) quand le galeriste Léon Marseille est ruiné, Signac saisit l'occasion et achète enfin "Pommier en fleurs au bord de l'eau" qui figurait à l'exposition de 1880 et qui annonce le néo-impressionnisme.
Pommier en fleurs au bord de l'eau_1880_Claude Monet_huile sur toile_collection particulière
La rencontre en 1884 avec Georges Seurat (1859-1891), chef de file des néo-impressionnistes va être un tournant chez Paul Signac.
Ils se rencontrent à l'occasion du premier salon des Artistes indépendants, se lient d'amitiés et s'intéressent aux thèses scientifiques de Charles Blanc, Eugène Chevreul, Charles henry et Ogden Rood concernant la perception de la couleur.
A cette époque Paul Signac admire Claude Monet et peint à la manière impressionniste, mais tout change quand Seurat en 1885 peint "Un après midi à l'île de la Grande Jatte". Il ponctue la toile de petites touches de couleurs pures. Signac adopte cette nouvelle technique qui va prendre le nom de néo-impressionnisme .
Quand Seurat meurt en 1891 à l'âge de 31 ans, Signac devient le chef de file du mouvement.
Signac collectionne les œuvres de Seurat réunissant 90 dessins, études, esquisses et tableaux .
Georges Seurat_Torse d'homme nu près d'un chevalet_1882-1883_crayon conté sur papier_collection particulière
Georges Seurat_Portrait de Paul Signac_1890_crayon conté sur papier_archives Signac
Georges Seurat_La Seine à Courbevoie_1885_huile sur toile_collection particulière
Georges Seurat_Le tas de pierres, dit aussi Casseurs de pierre_vers 1884_huile sur toile_Schaan, Liechtenstein
Georges Seurat_Poseuse Debout, esquisse, dit aussi De face_1888_huile sur toile_Paris, Musée d'Orsay, donation M Philippe Meyer
Georges Seurat_Couseuse, étude pour Un Dimanche après-midi à l'île de la grande-Jatte_1884_huile sur bois_collection particulière
Georges Seurat_Gravelines : un soir, étude_1890_huile sur bois_Paris, Centre Pompidou, leg de M Georges Grammont à l'Etat français
Georges Seurat_Chahut, esquisse_1889_huile sur toile_Paris, Buffalo (New-York) collection Albright-Knox Art Gallery General Purchase Funds
Quand Seurat meurt en 1892, son dernier tableau "Le Cirque", apparaît comme son testament artistique. Paul Signac honore la mémoire de son ami et collectionne ses oeuvres. Il achète "Le Cirque" en 1900. Obligé de s'en séparer en 1923, il n'accepte de le céder à John Quinn, un collectionneur américain, que sous la promesse de le léguer au Louvre après sa mort. En 1924,"Le Cirque" est ainsi le premier Seurat à rentrer dans un musée national.
Georges Seurat_Le cirque_1891_huile sur toile_Paris musée d'Orsay, legs John Quinn, 1924
Paul Signac est un défenseur infatigable du style néo impressionniste. Il aime s'entourer de "toiles amies" et c'est tout naturellement que les peintres néo-impressionnistes sont au sein de sa collection.
Théo Van Ryselberghe (1862-1926) navigue en 1892 avec Paul Signac. En 1896, il lui offre en souvenir de cette navigation, le magnifique tableau "Signac à la barre de l'Olympia". Paul Signac avait deux passions : la peinture et la navigation. Il a eu de nombreux bateaux dans sa vie et il les baptisait parfois du nom de tableaux d'artistes qu'il admirait, comme Olympia du nom du célèbre tableau d'Edouart Manet.
Théo Van Ryselberghe et Paul Signac se lient d'amitié en 1887, lors de la présentation à Bruxelles de "Un dimanche après midi à l'île de la Grande Jatte" de Georges Seurat.
Théo Van Rysellberghe adopte la touche divisée, l'année suivante et défend le néo-impressionnisme.
Théo Van Rysselberghe_En mer, portrait de Paul Signac dit aussi Paul Signac à la barre de son bateau Olympia_1896_huile sur toile_archives Signac
Théo Van Rysselberghe_L'homme à la barre (Yves Priol, marin de Paul Signac_1892_huile sur toile_musée d'Orsay, donation de Mme Ginette Signac
Théo Van Rysselberghe_Portrait de Verhaeren dédicacé à Paul Signac d'après le dessin Emile Verhaeren de profil lisant_vers 1898_gravure_archives Signac
En 1887, l'achat de "l'homme à sa toilette" signe le début de son amitié avec Maximilien Luce (1858-1941). Ce dernier adopte la touche divisée qu'il abandonne en 1890. Comme P. Signac, M. Luce s'attache a montré dans ses toiles les transformations de la vie urbaine et économique. D'origine modeste, il commence sa carrière comme ouvrier-graveur. Il représente ici; le cordonnier Eugène Frédéric Givort (1858-1926) militant socialiste. Au salon des Indépendants, le tableau est immédiatement acheté par P. Signac.
Maximilien Luce_L'homme à sa toilette_1887_huile sur toile_Genève, Association des Amis du Petit palais
Cette composition est emblématique des convictions anarchistes de M. Luce partagées avec P. Signac. Elle sera reprise en 1911 par M. Luce pour une affiche et une carte postale en faveur de la campagne syndicaliste. P. Signac écrit à son épouse :"Très belle esquisse de Luce, des ouvriers arborant un drapeau rouge en haut d'un échafaudage. Ça vaut un Delacroix, ou un Daumier"
Maximilien Luce_L'échafaudage, dit aussi Le drapeau rouge, étude pour l'affiche La Bataille Syndicaliste_1910_huile sur papier marouflé sur toile_Roubaix, La Piscine, don de Charlotte Hellman en 2020
Maximilien Luce_Portrait d'Henri-Edmond Cross, étude pour Henri-Edmond cross_vers 1898_huile sur carton_collection particulière
Maximilien Luce_Portrait de de Lucie Couturier_vers 1903_huile sur carton_Saint Tropez, musée de l'Annonciade, don de Mme Ginette Signac, 1977
Maximilien Luce_"Saint Tropez" dit aussi "Pins au bord de la mer"_vers 1890_huile sur carton en forme d’éventail_Collection particulière
Maximilien Luce_"Le Louvre et le Pont Neuf la nuit"_vers 1891_huile et gouache sur papier en forme d’éventail_Paris Musée d'Orsay_don de Mme Ginette Signac, 1976
Charles Angrand (1854-1926) compte parmi les premiers représentants des néo-impressionnistes. P. Signac apprécie les dessins de son ami Charles Angrand, qui est proche de lui politiquement parlant. Lors d'une exposition chez Durand-Ruel en 1899, il note dans son journal :"Ce sont des poèmes de lumière, bien combinés, bien exécutés, tout à fait réussis... nous devons trouver un dessin adéquat à notre peinture, dessin non d'imitation et d'exécution... Et je crois bien qu'Angrand est en train de le trouver."
Charles Angrand_Le mouton rouspéteur_(vers 1908-1910) crayon Conté sur papier_collection particulière
Cette grange enneigée, fantomatique et mystérieuse est dans la lignée de la technique de Seurat
Charles Angrand_La grange sous la neige_1895_ crayon Conté sur papier_collection particulière Royaume Unis_Courtesy of Gillis Fine Art
Henri-Edmond Cross (1856-1910) entre dans le cercle néo impressionnisme relativement tard en 1891 et se lie d'amitié avec P. Signac. Il refuse dès lors de montrer ses oeuvres de jeunesse. La plupart ont disparue, à l’exception d'un ensemble de portraits de famille et des scènes de plein-air comme "Blanchisseuses".
Les deux peintres échangent des tableaux. Après la mort de Cross en 1910, Signac continue d'acheter ses toiles.
P. Signac aime s'entourer des toiles de ses amis, il aura 13 toiles de Cross dans sa collection.
Henri-Edmond Cross_Côte provençale, le four des Maures_1906-1907_Huile sur toile_Douai, musée de la Chartreuse
Henri-Edmond Cross_Baigneuses dit aussi la joyeuse baignade_1899_Huile sur toile_collection particulière
Henri-Edmond Cross_Le naufrage_1906-1907_Huile sur toile_Paris, musée d'Orsay-don de Mme Ginette Signac, 1976
Henri-Edmond Cross_La plage de Saint-Clair_1901_Huile sur toile_collection particulière
Henri-Edmond Cross_Rivière Saint-Clair_mars-mai 1908_Huile sur toile_Monaco, collection Prof, Mark Kaufman
Matisse passe l'été 1904 à St Tropez et séjourne près de la villa de P.Signac. Il sympathise aussi avec Cross où il voit "L'Air du soir", l'hiver suivant Matisse peint "Luxe, calme et volupté" qui s'inspire de "L'Air du soir"
En 1905, Signac achète l'oeuvre et accroche les deux oeuvres dans sa salle à manger pour témoigner de la filiation des deux oeuvres.
Henri-Edmond Cross_composition dit aussi l'Air du soir_1893-1894_Huile sur toile_Paris, Musée d'Orsay, don de Mme Ginette Signac, 1976
Henri Matisse_Luxe, calme et volupté_1904-1905_Huile sur toile_Paris, centre Pompidou, dépôt au Musée d'Orsay, 1985
Parmi les néo-impressionniste de la deuxième génération néo impressionniste, Signac apprécie l'art de son amie et élève, Lucie Cousturier (1879-1925). Lucie Cousturier était propriétaire de "Un dimanche après-midi à l'île de la grande Jatte" de Seurat. Signac disait de L. Cousturier :" Elle n'imite personne et d'elle même va au juste, au beau, au vrai... son talent la porte vers les plus fulgurantes colorations". Lucie Cousturier est aussi l'auteur de monographies consacrées à Seurat et à Signac.
Lucie Cousturier_Nature morte fleurs_vers 1900-1910_Huile sur toile_collection particulière
Armand Guillaumin qu'il rencontre en 1884 est le premier peintre à le conseiller.
Armand Guillaumin est peintre, lithographe et dessinateur (1841-1927), il été un des premiers et des plus fidèles au groupe des impressionnistes.
Il peint ses paysages de la Creuse
En 1885, Paul Signac rencontre Camille Pissaro dans l'atelier d'Armand Guillaumin. Pissaro s’intéresse aux recherches sur la couleur de ses jeunes confrères.
Camille Pissarro (1830-1903), peintre impressionniste puis néo-impressionniste, est connu comme l'un des « pères de l'impressionnisme ». Il peint la vie rurale.
Grâce à lui Signac et Seurat vont se faire connaître en exposant leurs 1ers tableaux "divisés" à une exposition en 1886. Autant par amitié que par admiration, P. Signac achète plusieurs toiles de C. Pissaro.
Camille Pissaro_ Le troupeau de moutons_1888_huile sur toile_collection particulière
Camille Pissaro_Paysannes au bois_1881_huile sur bois_collection particulière
Camille Pissaro_Paysanne assise_vers 1880-1882_pastel sur papier_collection particulière
Camille Pissaro_Paysans retour du marché_vers 1880-1885_aquarelle et crayon sur papier_collection particulière
A. Guillaumin lui fait aussi connaître Edgar Degas (1834-1917) à qui il achète "Avant le lever de rideau".
Edgar Degas_Deux danseuses en maillot (Arlequin et Colombine_1892_fusain gras sur papier_collection particulière
Edgar Degas_Femme accroupie_non daté_dessin_collection particulière
Edgar Degas_Danseuse s'habillant dit aussi danseuse se grattant le dos_non daté_pastel avec rehauts de gouache blanche_collection particulière
Les échanges entre peintres et les cadeaux contribuent largement à l'enrichissement de sa collection, mais Signac achète aussi des œuvres auprès d'artistes défavorisés.
Il choisit des tableaux à couleurs pures. Il collectionnera aussi Jongkind et Boudin.
La collection de Paul Signac comporte vingt-six aquarelles, quinze dessins et une toile du peintre hollandais Jongkind. Les acquisitions commencées en 1888 se poursuivent toute sa vie. En 1927, Signac lui consacre une monographie. Dans ce livre, il exprime son sentiment de filiation à l'égard de ce maître dont il se sent le porte-parole.
Le chaland_canal de Willebroek_1866 aquarelle et crayon sur papier_Johan Jongkind_collection particulière
Eugène-Louis Boudin (1824-1898) est l'un des premiers peintres français du XIXe siècle à peindre les paysages à l'extérieur d'un atelier. Grand peintre de marines, il est considéré comme l'un des précurseurs de l'impressionnisme.
Il collectionnera aussi des estampes japonaises et des albums illustrés.
Utagawa Hiroshige (1798-1858)_Épisode de la vie de Minamoto no Yoshitsune (1159-1189)_non daté_gravure sur bois_archives Signac
Utagawa Kunisada (1788-1865)_Scène nocturne sur la terrasse d'un restaurant_non daté_gravure sur bois_archives Signac
Utagawa Kunisada (1788-1865)_Un prince, une princesse et des dames de la cour navigant sur l'étang d'un jardin sous une pleine lune en juin_non daté_gravure sur bois_archives Signac
A son décès, Paul Signac détenait plus de 450 oeuvres (tableaux, dessins, gravures, sculptures, céramiques).
Elles étaient réparties dans ses différentes résidences.
Il a fallu au Musée d’Orsay des années de travail pour réunir les archives de Signac, ses carnets d’achats, ses notes consignant chacune de ses toiles et pour les retrouver dans des collections privées et nous les faire découvrir.
L’exposition nous a raconté Paul Signac artiste collectionneur, admirateur de Monet et Cézanne.
Il sera le premier à acheter une toile d’Henri Matisse, « Luxe Calme et Volupté ».
Il admirera toute sa vie les œuvres de Seurat. Il en possèdera 80.
Il collectionnera aussi des toiles de d’Henri-Edmond Cross et de Maximilien Luce, de Camille Pissarro…
Il échangera les œuvres tout au long de sa vie, au fil des opportunités ou de ses besoins financiers.
Les toiles de Cézanne sont monnayées en Renoir, Seurat, ou Van Dongen.
Le Musée d’Orsay nous a offert une magnifique rétrospective de la collection de Paul Signac qu’il a commencé à l’âge de 16 ans.
Rétrospective qui célèbre toutes les nuances de l’avant-garde néo impressionniste.
Pour le texte : Paulette Gleyze
Pour les photos : Paulette, Anne et Gérard Gleyze
Magnifique exposition merci de nous la faire découvrir ça donne envie d'aller à Paris au musée d'Orsay j'y suis allée il y a quelques années. ....
RépondreSupprimerVoilà une expo que je regrette de ne pas avoir vue... D'autant que Signac et Seurat sont en bonne place parmi les peintres que j'apprécie... Et quelle collection!!! Merci
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