Marrakech c'est aussi ses palais, ses musées, ses riads.
Le 05 janvier 2023, nous avons visité le musée des Confluences, Dar El Bacha.
A l’entrée de la médina de Marrakech, dans le quartier qui porte son nom, Dar El Bacha est considéré comme l’un des plus beaux palais de la ville ocre.
A l’entrée de la médina de Marrakech, dans le quartier qui porte son nom, Dar El Bacha est considéré comme l’un des plus beaux palais de la ville ocre.
C'est une demeure seigneuriale construite par Hami El Glaoui (1878-1956), Pacha de Marrakech, entre 1907 et 1956. Il avait été nommé par le Sultan Moulay Youssef. Le Pacha Hami El Glaoui a voulu faire de ce bâtiment un concurrent des édifices construits à la fin du XIXe siècle comme le Palais El Bahia et Dar El Mnebhi.
Il est considéré comme un modèle de riad avec un jardin entouré de chambres, un espace harem et une bibliothèque, un hammam et une petite mosquée.
La Fondation Nationale a procédé à sa restauration depuis qu'il lui ait été rattaché en 2015. Il en a fait le musée de Confluences Dar El Bacha, pour mettre en valeur les différents aspects qui ont forgé l'identité marocaine et ses spécificités.
Le jardin rectangulaire est luxuriant.
Il est considéré comme un modèle de riad avec un jardin entouré de chambres, un espace harem et une bibliothèque, un hammam et une petite mosquée.
La Fondation Nationale a procédé à sa restauration depuis qu'il lui ait été rattaché en 2015. Il en a fait le musée de Confluences Dar El Bacha, pour mettre en valeur les différents aspects qui ont forgé l'identité marocaine et ses spécificités.
Le jardin rectangulaire est luxuriant.
Le jardin est entouré de six pièces bordé de colonnes, sur les quatre côtés.
Les colonnes et les chapiteaux sont sculptés et peints à l’aide de pigments naturels (coquelicot, indigo ou safran).
Les colonnes et les chapiteaux sont sculptés et peints à l’aide de pigments naturels (coquelicot, indigo ou safran).
Les portes monumentales en cèdre sont sculptées à la main,
Les plafonds sont de différentes formes et couleurs, les poutres et solives apparentes ou à caissons sont décorées avec des motifs géométriques et floraux.
Les pièces, comme dans tous les riads, sont sans fenêtres. La lumière est prise par les portes donnant sur le jardin intérieur ou par le plafond qui est un puits de lumière.
Les pièces sont recouvertes de zelliges et stucs ciselés. (Le zellige, est un type de mosaïque ornementale dans l'architecture islamique. Des éléments unitaires, appelés « tesselles », morceaux de terre cuite émaillées sont découpés un à un et assemblés sur un lit de mortier pour former un assemblage polychrome.).
La décoration est d'une géométrie rigoureuse de polygones étoilés, de frises à fleurons en forme de losange ou en "griffes de lion".
L'art islamique est lié à la foi chez les artistes et artisans musulmans. Toute représentation des êtres vivants est interdite.
Les pièces sont recouvertes de zelliges et stucs ciselés. (Le zellige, est un type de mosaïque ornementale dans l'architecture islamique. Des éléments unitaires, appelés « tesselles », morceaux de terre cuite émaillées sont découpés un à un et assemblés sur un lit de mortier pour former un assemblage polychrome.).
La décoration est d'une géométrie rigoureuse de polygones étoilés, de frises à fleurons en forme de losange ou en "griffes de lion".
L'art islamique est lié à la foi chez les artistes et artisans musulmans. Toute représentation des êtres vivants est interdite.
Ce sont les dynasties Omeyyade et Abbasside qui ont instauré les fondements de l'art islamique en Asie au VIIIe siècle.
Au Maroc, les dynasties qui se sont succédées depuis le VIIIe siècle, avec la naissance de la dynastie Idrisside, ont donné une grande importance à l'art et au goût pour l'ornementation des édifices et objets religieux.
Au Maroc, les dynasties qui se sont succédées depuis le VIIIe siècle, avec la naissance de la dynastie Idrisside, ont donné une grande importance à l'art et au goût pour l'ornementation des édifices et objets religieux.
Outre les pièces, il y a plusieurs dépendances, le hammam, la douiria (espace réservé aux serviteurs du palais), la bibliothèque, le harem réservé à la famille du Pacha.
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| le hammam |
L'architecture du palais est typiquement marocaine, mais le Pacha a introduit des éléments inspirés d'Europe, surtout d'Italie comme les devantures de portes et des fenêtres et le système de chauffage central.
Le décor est très fin et harmonieux,
Le bâtiment est sous la tutelle de la Fondation nationale des Musées depuis 2015.
En 2017, une partie du Palais Dar El Bacha est transformée pour devenir le Musée des Confluences de Marrakech.
Il accueille régulièrement des expositions temporaires. Nous voyons une exposition dédiée aux bijoux traditionnels anciens, à l'héritage du patrimoine judéo-américain et aux poteries de Fès.
L'art de la bijouterie remonte à des périodes reculées de l'histoire. Il y a le bijou rural et le bijou citadin.
Le bijou rural est exclusivement en argent et révèle différentes techniques de fabrication. Ces bijoux revêtent une fonction esthétique et symbolique. La femme les portent lors des évènements marquants de son existence. Ils sont principalement fabriqués dans les hauteurs de l'Atlas.
Les bijoux citadins sont en or ou en argent doré. Ils sont portés lors de grandes occasions par les femmes de Fès, Rabat et Tétouan. e sont des diadèmes de mariées, des colliers enrichis de pierres précieuses ou semi précieuses, des boucles d'oreilles, des bracelets, des anneaux de chevilles...
Les bijoux masculins se limitent aux bagues mais d'autres objets utilisés par les hommes revêtent une belle dimension esthétique comme mes chapelets, les sacs et étuis du livre de recueil de prières, ainsi que les armes comme les fusils, les boîtes à poudre, les sabres, les poignards...ils font partis du costume d'apparat masculin.
Le décor est très fin et harmonieux,
Le bâtiment est sous la tutelle de la Fondation nationale des Musées depuis 2015.
En 2017, une partie du Palais Dar El Bacha est transformée pour devenir le Musée des Confluences de Marrakech.
Il accueille régulièrement des expositions temporaires. Nous voyons une exposition dédiée aux bijoux traditionnels anciens, à l'héritage du patrimoine judéo-américain et aux poteries de Fès.
L'art de la bijouterie remonte à des périodes reculées de l'histoire. Il y a le bijou rural et le bijou citadin.
Le bijou rural est exclusivement en argent et révèle différentes techniques de fabrication. Ces bijoux revêtent une fonction esthétique et symbolique. La femme les portent lors des évènements marquants de son existence. Ils sont principalement fabriqués dans les hauteurs de l'Atlas.
Les bijoux citadins sont en or ou en argent doré. Ils sont portés lors de grandes occasions par les femmes de Fès, Rabat et Tétouan. e sont des diadèmes de mariées, des colliers enrichis de pierres précieuses ou semi précieuses, des boucles d'oreilles, des bracelets, des anneaux de chevilles...
Les bijoux masculins se limitent aux bagues mais d'autres objets utilisés par les hommes revêtent une belle dimension esthétique comme mes chapelets, les sacs et étuis du livre de recueil de prières, ainsi que les armes comme les fusils, les boîtes à poudre, les sabres, les poignards...ils font partis du costume d'apparat masculin.
La présence hébraïque est attestée au Maroc depuis des époques très reculées de l'histoire. Des stèles funéraires et des inscriptions retrouvées à Volubilis remontent au IVe/Ve siècle. L'installation des juifs au Maroc remonte au IIe siècle avant notre ère.
La particularité du judaïsme au Maroc est l'importance qu'il donne aux personnes et aux lieux saints qui ont forgé l'identité religieuse des juifs dans ce pays.
La vie quotidienne des ces populations s'organisent dans les quartiers appelés "Mellah" dont le premier remonte au XVe siècle. Elle est rythmée par des célébrations de mariage, de naissance ou de mort...
La population juive s'est distinguée dans sa participation à la vie socio-économique. Ils sont excellents dans le domaine de l'artisanat et de la bijouterie. Leurs créations fait aujourd'hui partie intégrante du patrimoine du pays.
La particularité du judaïsme au Maroc est l'importance qu'il donne aux personnes et aux lieux saints qui ont forgé l'identité religieuse des juifs dans ce pays.
La vie quotidienne des ces populations s'organisent dans les quartiers appelés "Mellah" dont le premier remonte au XVe siècle. Elle est rythmée par des célébrations de mariage, de naissance ou de mort...
La population juive s'est distinguée dans sa participation à la vie socio-économique. Ils sont excellents dans le domaine de l'artisanat et de la bijouterie. Leurs créations fait aujourd'hui partie intégrante du patrimoine du pays.
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| Torah_parchemin-bois |
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| cache-torah_velours fil d'or |
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| Minbar_bois peint et sculpté |
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| livre des sciences de la religion 'Al Fiqh" |
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| sac pour châle de prière "talit" |
L'histoire de la céramique au Maroc remonte à la période néolithique. Elle a connu un développement dans ses formes, ses techniques de fabrication et dans sa décoration.
Les artisans marocains ont su préserver ce patrimoine qui fait partie aujourd'hui de l'identité du Maroc.
Il y a deux types de céramiques au Maroc : la céramique urbaine qui s'est développée à Safi, à Salé et à Fès et la céramique rurale qui s'est développée en deux genres, celle du nord du Maroc et celle du sud. La différence entre les deux types de céramiques est dans les techniques de fabrication.
La céramique rurale st façonnée à la main et séchée à l'air libre. La céramique rurale est tournée et cuite au four.
L'industrie de la céramique à Fès remonte au XIe/XIIe siècle. La pâte de la céramique de Fès est homogène faite d'une argile bleutée extraite de carrières proches de Fès. Les formes sont rondes et souples et montrent une grande maîtrise d'exécution dans le tournage. L'ensemble relève d'un grand souci du détail, les décors variés font appel à la flore et à la géométrie.
Les artisans marocains ont su préserver ce patrimoine qui fait partie aujourd'hui de l'identité du Maroc.
Il y a deux types de céramiques au Maroc : la céramique urbaine qui s'est développée à Safi, à Salé et à Fès et la céramique rurale qui s'est développée en deux genres, celle du nord du Maroc et celle du sud. La différence entre les deux types de céramiques est dans les techniques de fabrication.
La céramique rurale st façonnée à la main et séchée à l'air libre. La céramique rurale est tournée et cuite au four.
L'industrie de la céramique à Fès remonte au XIe/XIIe siècle. La pâte de la céramique de Fès est homogène faite d'une argile bleutée extraite de carrières proches de Fès. Les formes sont rondes et souples et montrent une grande maîtrise d'exécution dans le tournage. L'ensemble relève d'un grand souci du détail, les décors variés font appel à la flore et à la géométrie.
Sur un des côtés se trouve un élégant salon de café raffiné, le Bacha Coffee qui propose une large collection de café 100% arabica aux saveurs inédites (café à l'orange, café aux fruits rouges) et un voyage dans le temps. Un petit clin d'œil au passage à F et D.
Le bâtiment du musée des Confluences Dar El Bacha est magnifique et le cadre agréable.
Cela nous a donné un très bel aperçu sur l'architecture des palais de la ville et du Royaume.
Texte : paulette Gleyze
Photos : paulette et Gérard Gleyze
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