dimanche 27 novembre 2011

Maison troglodyte de l'Ardèche

Savez-vous qu'aujourd'hui encore vous pouvez trouver en France des maisons troglodytes habitées ?

Proche du village de Mirabel dans l'Ardèche, au pied d'une falaise basaltique, on peut admirer de la route qui longe le bord supérieur de la falaise (ce lieu s'appelle le Baumier), un long mur et une vaste cavité qui sert de façade à une habitation troglodyte.

Un habitat troglodytique est une architecture présente dans de nombreuses traditions. Il consiste à aménager des habitats souterrains ou creusés dans le rocher à flanc de montagne.
Les maisons troglodytiques sont souvent creusées dans la roche tendre de type calcaire, mollasse ou grès.

Sur la falaise qui surplombe cette habitation il reste une tour, vestige d'un des deux châteaux détruits lors des guerres de religion.

La famille Alleman de Mirabel a possédé au XVIe siècle et au XVIIe siècle les seigneuries de Pompignan et de Mirabel.
Cette famille résulte de l'alliance entre les de Claret et les Alleman.
Leur repaire, le château de Mirabel, s'élevait tel un éperon sur les hauteurs du mont Saint-Jean. Il n'en reste aujourd'hui que des ruines.
La famille Alleman de Mirabel n'est plus représentée aujourd'hui.
En 1237 a commencé la construction du chateau de Mirabel.
Le 23 octobre 1622, Louis IV Seigneur de Mirabel, protestant est attaqué par le duc de Montmorency qui détruit avec ses troupes le château en 4 jours

De la tour, seul vestige du château nous avons une vue magnifique à 360° ce qui justifie son nom "Mirabel" qui en occitan désigne un belvédère.
La tour a donné son nom au village en contrebas.
vue de la falaise depuis la route

vue sur les monts de l'Ardèche

vue sur le village de Mirabel petit village de 400 habitants


Non loin de là, se trouve une très belle maison en pierre dans un hameau qui se nomme "Les Rochers"

Cette maison a été construite par les grands-parents de ma Belle-Mère.
Elle y a passé une partie de son enfance.
Cette maison n'est jamais sortie de la famille, elle appartient aujourd'hui à une petite cousine qui en a transformé une partie en gîte.Ce gîte s'appelle "L"écurie de Margot", du nom de la jument des grands-parents.


Texte de Paulette Gleyze

Photos de Paulette et Gérard Gleyze







La fondation Gianadda


En ce beau 11 novembre nous partons avec Christiane et Jean à la fondation Gianadda à Martigny en Suisse pour voir l'exposition "Monet au musée Marmottan et dans les collections suisses"

Nous faisons une petite pause salon de thé pour déguster quelques crumbles face à ce magnifique paysage.
le Pic du Midi

Les Grandes Jorasses

Le Mont Blanc

Du côté suisse, nous traversons les magnifiques vignes en pentes abruptes à vous donner le vertige.
les couleurs d'automne sont flamboyantes

et les montagnes environnantes vertigineuses

A la fondation nous visitons donc l'exposition résumée par le guide :
"L’exposition Claude Monet offre au public un voyage où la réalité est recomposée à partir de la lumière à laquelle l’artiste fait subir des variations infinies. Elle est une invitation à l’étude de la nature, des paysages, de l’urbanisme dont le souci de ce patriarche de l’impressionnisme, a été de capter le réel dans ses apparences les plus fugitives. Un véritable hymne à la lumière et à la couleur représenté par quelque 70 peintures, dont 26 prêts historiques du Musée Marmottan Monet, et toutes les autres œuvres provenant de grands musées (Bâle, Berne, Lausanne, Zurich, …) et collections privées suisses. Ce large panorama de l’œuvre de Monet met en lumière les principaux thèmes de l’œuvre de l’artiste : notamment Argenteuil, Vétheuil, la Hollande, les Meules, la Cathédrale de Rouen, Londres, Bordighera, les Peupliers, les Nymphéas, le Pont japonais…Cette balade picturale offre aux visiteurs une promenade choisie sur les pas des lieux de prédilection du peintre de Giverny : les bords de la Seine, les Côtes normandes, la Bretagne et l’Italie. "

Hélas les photos sont interdites mais vous pouvez néanmoins avoir un aperçu par le lien : http://www.gianadda.ch/wq_pages/fr/expositions/ancienne-monet-marmottan.php

Outre les tableaux nous avons pu voir 45 estampes de la collection personnelle de l'artiste : Utamaro, Hokusai, Hiroshige...

Nous avons aussi visionné l'exposition photos consacrée à Béjart et nous avons longuement flâné devant la collection de voitures anciennes appartenant à la fondation.

Après cela, la journée d'automne étant si belle que nous nous promenons dans le parc à la découverte des sculptures.
le parc avec une vue de la fondation

De Auguste Rodin, le célèbre "Baiser" (1886) et "La Méditation avec bras" (1885)

" Le Pouce" de César (1965)

De Antoine Bourdelle "Grand Guerrier" (1898-1900)

"La Terre" (1962) de Jean Ipousteguy

Pierre-Auguste Renoir et Richard Guino "Grande Laveuse" (1917)

"Tête" (1974-1985) de Joan Miro

"Grand Coq IV" (1949) de Brancusi

"Stabile Mobile" (vers 1965) de Alexander Calder

César "Le Sein" (1966)


Jean Arp "Roue Oriflamme" (1962)

Niki de Saint Phalle "Les Baigneurs" (1984)

Georges Segal "Woman with sunglasses on a parc Bench" (1983)

Alicia Penalba "Le Grand Double" (1979)

Jean Dubuffet "Elément d'architecture contorsionniste V" (1969-1970)

Henri Laurens "Grande Maternité" (1932)

Mario Marini "Danseur" (1954)

Germain Richier "La Vierge Folle" (1946)

Pol Bury "Sept sphère dans une demie sphère" (1984)

Antoine Poncet "Translucide" (1979)

Max Bill "Surface triangulaire dans l'espace" (1966)

Max Ernst "Le Grand Assistant" (1967)

Arman "Contrepoint pour violoncelles" (1984)

Alicia Penalba "Le grand dialogue" (1964-1971)

Charles Lalanne "La pomme de Guillaume Tell" (2004)

Jean Arp "Colonne à éléments interchangeables" (1943)

François Xavier Lalanne " Moutons" (1977-1988)

Jean-Pierre Reynaud "Grande colonne noire" (1982)

Aristide Maillol "Marie" (1931)

Edouardo Chillida "de Musica II" (1988)

Et enfin pour finir la dernière oeuvre du parc a été installé pour perpétuer le souvenir de Madame Ira Kostelitz. Son mari a offert à Léonard et Annette Gianadda "La cour de Chagall"

En 1954, pour agrémenter sa demeure parisienne, Ira avait commandé à Marc Chagall cette mosaïque monumentale ainsi que les deux sculptures "oiseau et poisson".
Ce pavillon a été reconstitué à l'identique dans le parc de la fondation pour accueillir "La cour Chagall"
L'inauguration a eu lieu le 19/11/2003 pour le 25e anniversaire de la fondation Pierre Gianadda.

Texte de Paulette Gleyze
 
Photos de Paulette et Gérard Gleyze