vendredi 28 octobre 2022

Un Fauve en liberté : Charles Camoin au musée Montmartre



Le 20 août 2022, lors de notre séjour à Paris nous avons visité l'exposition Charles Camoin dans le joli petit musée de Montmartre.

L'exposition s'est tenue du 11 mars 2022 au 11 septembre 2022.

L'accès à Montmartre se mérite. Il y quelques marches bien raides à gravir.


Nous longeons la vigne de Montmartre. Elle est la plus ancienne de Paris et compte 
2 000 pieds. Le premier cep aurait été planté par Adélaïde de Savoie, première abbesse de l'abbaye de Montmartre. Au XIVe siècle, Montmartre était situé hors de Paris. Ses habitants étaient principalement des laboureurs.



Au sommet de la bute Montmartre, se trouve la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, dite du Vœu national.

La basilique est connue pour son porche à trois arches et à deux étages, son grand dôme circulaire entouré de quatre petits dômes octogonaux avec des lanternons en leurs sommets et flanqués de tourelles. La première pierre a été posée en 1875 sur l'emplacement du parc d'artillerie et ce n'est qu'en 1919 que les travaux furent achevés.





Du parvis, un magnifique panorama de Paris s'offre à nous.


Le musée de Montmartre est installé dans un beau jardin au sein d’un ensemble de bâtiments qui comprend l’hôtel Demarne et la maison du Bel Air.
Il a été inauguré en 1960 et réaménagé en 2011.






Auguste Renoir y a loué un atelier en 1876 et a réalisé ici des oeuvres majeures telles que le "Bal du moulin de la Galette", "La Balançoire "et "Jardin de la rue Cortot à Montmartre".

Suzanne Valadon, son mari André Utter et son fils Maurice Utrillo ont travaillé dans cet atelier et vécu dans cet atelier appartement.
Vue de la fenêtre de l'atelier de Suzanne Valadon



vue de l'atelier




vue de l'appartement

Mon texte se veut une retranscription de l'exposition.

Charles Camoin, né à Marseille le 23 septembre 1879 et mort à Paris le 20 mai 1965, est un peintre et graveur rattaché au Fauvisme.

Le parcours de l'exposition revient sur les différentes étapes qui ont permis à Camoin de s'inscrire dans le cercle de l'avant-garde internationale. Il revendique son indépendance artistique "en tant que coloriste, j'ai toujours été et suis encore un fauve en liberté".

Son œuvre est une recherche permanente de la modernité ancrée dans la tradition.

Après un passage à l'école des Beaux-Arts de Marseille, encouragé par sa mère, Charles Camoin intègre en 1897, l'école des Beaux-Arts de Paris et est admis dans l'atelier de Gustave Moreau. Il va rencontrer Albert Marquet et Henri Matisse. Liés par une franche amitié les trois peintres travaillent souvent ensemble dans leurs ateliers respectifs en partageant le même modèle.

Ils parcourent Paris pour peindre des paysages post-impressionnistes, ils descendent dans la rue pour croquer sur le vif les passants et leurs environnements.

La peinture de paysage va être bouleversée au XIXe siècle par les impressionnistes et au XXe siècle par les Fauves. Camoin et ses compagnons introduisent une nouvelle vision du paysage qui consiste en une représentation de l'expérience vécue.
Charles Camoin_La Seine, Le Louvre et le Pont des Arts vus du pont Neuf_1904/1905_huile sur toile_collection particulière.

Charles Camoin_Le bassin des Tuileries_1903_huile sur toile_Musée des Beaux-Arts de Reims (exposé au salon des Indépendants en 1905).

Charles Camoin_La promenade au parc_vers 1905_huile sur toile_collection particulière.

Charles Camoin_La péniche sur la Seine_vers 1902_huile sur toile_collection Schröder

Charles Camoin_Le pont des Arts vu du Pont Neuf_1904_huile sur toile_collection particulière

Dès 1905, Camoin développe le goût du portrait dans la veine de Cézanne qu'il a rencontré pendant son service militaire à Arles, entre 1900 et 1903.

Les visites à Cézanne et sa correspondance ont influencé le jeune peintre qui en fait son père spirituel. Camoin s'intéresse cependant davantage à la psychologie de ses sujets.

Il fait poser ses proches mais il trouve aussi ses modèles dans la classe laborieuse.

Ses tableaux sont pleins d'intériorité et de dignité. Les titres renvoient à la condition sociale et raciale des modèles.
Henri Matisse_Liseuse en robe violette_1898_huile sur toile_musée des Beaux-Arts de Reims

La mère de Charles Camoin, Marie Camoin joue un rôle majeur dans la vie de son fils. Elle était également peintre.
Il la représente avec une palette à la main.
Avec ses larges aplats rouges, cette toile, l'une des premières oeuvres de Camoin, annonce le Fauvisme.
Charles Camoin_La mère de l'artiste_1897_huile sur toile_musée d'Art Moderne de Paris

Charles Camoin_Madame Matisse faisan de la tapisserie_1904_huile sur toile-musée d'Art Moderne et contemporain de Strasbourg.

Charles Camoin_Portrait d'Albert Marquet_1904/1905_huile sur toile_musée d'Art Moderne de Paris

Charles Camoin_La Belle endormie_1904_huile sur toile_Collection Schröder

Charles Camoin_Madame matisse en kimono_1905_Encre de Chine et crayon de papier_Collection particulière

Charles Camoin_Jeune Créole_1904_huile sur toile_musée d'Art Moderne André Malraux_Le Havre (exposé au Salon des Indépendants à Paris en 1904)

Les dessins et croquis de Camoin, de Matisse et de Marquet sont rassemblés ici. Ils témoignent de la frénésie de peindre des jeunes artistes.


Charles Camoin_autoportrait_vers 1898_crayon et encre sur papier_Collection particulière

Charles Camoin_Femme à la voilette_1905_huile sur toile_Collection particulière

Albert Marquet_Charles Camoin peignant_1905_huile sur toile_Collection particulière

Henri Manguin_La promenade_1907_huile sur toile_Collection particulière

Le Fauvisme n'est pas un mouvement en tant que tel, mais une avant-garde parisienne.
Camoin avec ses compagnons y ont pleinement souscrit.

Ils s'affranchissent de l'imitation du réel, ils recherchent une expression intuitive, ils simplifient les formes, ils autonomisent la couleur dominante du tableau.

Camoin quitte régulièrement Paris pour des séjours dans le sud, où sa famille réside. Même désargenté, Camoin voyage grâce à des billets donnés par son oncle qui travaille dans la marine marchande. Il peut ainsi se rendre à Capri, Naples, Rome en 1904, en Corse en 1906, à Londres au printemps 1907, à Madrid, Séville, Grenade en été 1907. Il s'attache aux ambiances et aux lumières du Sud.

Les Fauves font leurs recherches respectives en France durant l'été 1905.

Camoin, Marquet, Manguin à St Topez; Matisse et Derain à Collioure et ils se retrouvent pour les expositions parisiennes.
C'est à partir de là que Camoin se fait connaître et qu'il vend ses tableaux.
Charles Camoin_Port de Cassis_1904_huile sur toile_Collection particulière.

Charles Camoin_Naples, le Vésuve vu de la villa Capella_1904_huile sur toile_Musée des Beaux-Arts de Draguignan (exposé au salon d'automne à Paris en 1904)

Charles Camoin_Marseille, rue Bouterie_1904_huile sur toile_Collection particulière (ancienne collection Signac; exposé au salon des Indépendants à Paris en 1905).

Charles Camoin_Port de Marseille, Notre Dame de La Garde à travers les mâts_1904-1905_huile sur toile_Musée d'art moderne André Malraux, Le Havre.

Charles Camoin_Compotier de fruits au verre de vin rouge_vers 1905_huile sur toile_Collection Marc Stammegna.

Charles Camoin_Vieux port aux charrettes_1906_huile sur toile_Courtesy Galerie Fleury, Paris (certainement exposé à la galerie B Weil à Paris en 1906 et à la galerie Kahnweiler, Paris en avril 1908)

A partir de 1907, Camoin s'installe définitivement à Montmartre. Ses voisins sont Mauguin, Dufy, Picasso, Van Dongen... avec qui il forme la bohème montmartroise.

C'est à cette époque, de 1908 à l'hiver 1912-1913 qu'il noue une vie amoureuse et artistique avec Emilie Charmy. Emilie Charmy, née Émilie Espérance Barret (1878-1974) est une peintre proche du mouvement fauviste.
Ils partagent un atelier place de Clichy. Ils voyagent et peignent ensemble à Lyon, Toulon et Porquerolles durant le printemps-été 1909, et séjournent ensemble en Corse entre janvier et mai 1910.

Pendant sa relation avec E. Charmy, Camoin est dans une période de grande instabilité. Sa peinture évolue vers l’expressionnisme. Il réintroduit le noir dans sa palette et sa peinture est moins attentive aux détails. Il demeure cependant fidèle à la veine coloriste inaugurée par le fauvisme et reste réfractaire au cubisme.

Pendant cette période, leurs tableaux ont parfois coïncidé. Les éléments sont simplifiés à l'essentiel avec de grands aplats de couleurs.
Emilie Charmy_Paysage Corse_1910_huile sur toile_Musée des Beaux-Arts_Lyon

Emilie Charmy_Portrait de Charles Camoin assis_vers 1908_huile sur toile_indivision Bouche

Il est souvent difficile de déterminer de qui est la toile.
Charles Camoin_Naples, Deux pins dans les calanques de Piana, Corse_vers 1910_huile sur toile_collection particulière.

Charles Camoin_Notre dame et le pont de l'Archevêché_1908_huile sur toile_collection particulière (exposé à la Galerie Kahnweiler, Paris_avril 1908)

Charles Camoin_Maison à Montmartre_1908_huile sur toile_Courtesy Galerie de la Présidence, Paris

Charles Camoin_Fleurs et fruits sur un plateau_1910_huile sur toile_Collection Wolfram Geifenberg

Charles Camoin_Aux Buttes-Chaumont_1910_huile sur toile_Dr Michaël Nöth, Galerie

Après sa rupture avec Emilie, Camoin rejoint Matisse durant l'hiver 1912-1913 à Tanger. Auprès de son ami, Camoin retrouve de l’ardeur au travail, il renoue avec les couleurs plus lumineuses.
Il rapporte du Maroc un ensemble de paysages dans lesquels il renonce au noir pour évoluer vers une gamme de teintes beaucoup plus tendres, utilisées en transparence.
Cette évolution se confirme à son retour où il passe la saison dans le Midi entre Marseille, Cassis et Martigues. Une exposition particulière de soixante de ses peintures a lieu à la galerie Druet au début de l’année 1914.

A la fin 1912, Matisse et Camoin travaillent ensemble à Tanger. Ils en gardent un souvenir heureux malgré la diphtérie de Camoin qui a dû être hospitalisé. Camoin écrit à Matisse le 12 avril 1913 : " Je pense souvent à Tanger et toujours avec un bien grand plaisir ! Les souvenirs de cette sorte, ne laissant que réconfort, sont tellement rares..."

Ce voyage au Maroc va apporter un nouveau souffle dans l'art de Camoin. Il se dégage du noir et de la couche épaisse. Il inaugure une nouvelle manière de peindre, plus aérienne et aux teintes plus lumineuses. Il poursuivra cette manière de peindre après la guerre de 1914/1918.
Charles Camoin_Marocains dans une rue_1913_huile sur toile_collection particulière 'exposé à la galerie Druet, Paris_1914)

Charles Camoin_Jeune Marocain_1913_huile sur toile_collection particulière

A son retour de Tanger, Camoin demeure plongé dans une profonde crise existentielle qui se termine en 1914 par la destruction de 80 de ses toiles qui se trouvent dans son atelier de la rue Lepic.
Il s'attaque avec une grande violence à ses tableaux y compris à ses autoportraits. Il les découpe et les jette dans une poubelle où elles sont récupérées et vendues aux puces.

Restaurées, elles passent de mains en mains chez les marchands. En 1925, Camoin intente un procès à l'écrivain Francis Carco qui revend certaines de ces oeuvres reconstituées, à Drouot. Le procès aboutit en 1931 et donne raison à Camoin.

Ce procès reste célèbre car Camoin devient l'initiateur de la législation sur la propriété intellectuelle.
L'atelier de Camoin_Avenue Junot à Montmartre.

Charles Camoin_Aux Buttes-Chaumont_1910_huile sur toile, coupée et restaurée_Musée National d'Art Moderne Centre Pompidou Paris_Don de Mr Charles Wakefield-Mori en 1939.

Charles Camoin_Autoportrait_1910_huile sur toile, coupée et restaurée_Collection particulière.

Charles Camoin_L'Indochinoise_vers 1905_huile sur toile, coupée et restaurée_Collection particulière.

Le 02 août 1914, Camoin est mobilisé au 115e régiment d'infanterie. Il est envoyé comme brancardier dans les Vosges puis nommé cycliste du major. En janvier 1916, il intègre la section de camouflage. Ce service exige une technique de dissimulation des armes de guerre. Les missions sont dangereuses mais lui laissent du temps qu'il met à profit en croquant à l'aquarelle, au crayon ou au pastel ses compagnons, des paysages ou des scènes de la vie quotidienne.
Il ne dessine cependant aucun combat violent.
Charles Camoin_Autoportrait en soldat_1914-1916_pastel sur papier_Collection particulière

Charles Camoin_Soldat_1914-1918_pastel sur papier_Collection particulière

Charles Camoin_Soldat_1914-1918_pastel sur papier_Collection particulière

Charles Camoin_Soldat_1914-1918_pastel sur papier_Collection particulière

Charles Camoin_Soldat_1914-1918_pastel sur papier_Collection particulière

Charles Camoin_St Dié_1915_aquarelle et crayon sur papier_Collection particulière.

Charles Camoin_Caserne_1914-1918_aquarelle et crayon sur papier_Collection particulière.

A 81ans, Camoin revient sur le thème des baigneuses qu'il avait entrepris en 1912. C'est un thème classique de l'art moderne.
Il cherche à trouver un équilibre visuel entre figure et fonds en variant le positionnement et le nombre des baigneuses.
Ce sont "les Baigneuses" de Cézanne et l'oeuvre de Renoir qui sont sa source d'inspiration.
Camoin écrit dans son journal le 4 avril 1960 : "Je ne représente pas un objet, des fleurs, une femme, des arbres, je crée une harmonie colorée".
Charles Camoin_Nu de dos, étude pour les Baigneuses_1960_huile sur panneau_Collection particulière.

Charles Camoin_Félicité de la Régence, d'après Rubens_1904_huile sur toile_Collection particulière.

Charles Camoin_Les Baigneuses_1912_huile sur toile_Collection particulière.

Charles Camoin_Les Grandes Baigneuses_1963_huile sur papier marouflé sur toile_Collection particulière.

Charles Camoin_Les Baigneuses d'après Fragonard_sans date_huile sur papier_Collection particulière.

A son retour de la 1ère Guerre Mondiale, la vie artistique parisienne s'est déplacée de Montmartre à Montparnasse. Camoin reste fidèle à Montmartre et retourne dans son atelier de la rue Lepic, puis dans celui de l'avenue Junot.
A partir de 1920, il va partager sa vie entre son atelier de Montmartre et celui de Saint Tropez. Il poursuit ses recherches sur le paysage et s'inspire de son environnement. Il peint une série de toiles sur le même sujet. Il travaille toujours d'après ses sensations.

Camoin peint régulièrement dans la nature mais jamais très loin de l'atelier, au volant de sa voiture nommée Cocotte. Ses toiles sont toujours des paysages aux formes simplifiées tout en gardant un fond de fidélité.
Il écrit dans son journal le 22 décembre 1943 : "La condition primordiale de l'oeuvre d'art est d'avoir "une vie intérieure" dans sa matière même, qui doit en outre irradier de la lumière et créer une atmosphère".
Charles Camoin_Le Printemps_1921_huile sur toile_Collection particulière

Charles Camoin_La Tartane rentrant dans le port de St Tropez_1925_huile sur toile_Collection de la ville de St Tropez.

Charles Camoin_La maison de Paco Durrio à Montmartre_1927_huile sur toile_Musée de Montmartre_Collection Le Vieux Montmartre_Don de Lola Camoin.

Charles Camoin_Printemps, square st Pierre à Montmartre_1945_huile sur panneau_Collection particulière.

Charles Camoin_Ramatuelle à travers les arbres_1939_huile sur toile_Collection particulière

Charles Camoin_Printemps, square st Pierre à Montmartre_1945_huile sur toile_Collection particulière.

Charles Camoin_La croisée des chemins à Ramatuelle_1957_huile sur toile_Collection particulière.

Charles Camoin_Lola (sa femme) sur la terrasse_1920_huile sur toile_Collection particulière.

Charles Camoin_Intérieur à St Tropez_1939_huile sur toile_Collection particulière.

Fidèle au quartier de Montmartre, il en est devenu une figure emblématique et "le plus vieux citoyen de la Butte". Il est aussi une figure locale de St Tropez, où il côtoie Colette, les Signac, le Manguin, les Eiffel....
Toujours muni d'un carnet et de crayons, il croque son environnement et ses proches dans des dessins souvent facétieux.
Charles Camoin_rue des saules_sans date_pastel sur papier_Collection particulière.

Charles Camoin_Montmartre, rue de Norvins et le Sacré-cœur_sans date_fusain sur papier_Collection particulière.

Charles Camoin_croquis de Montmartre_sans date_fusain et crayon sur papier_Collection particulière.

Charles Camoin_Lola Camoin (son épouse)_1920_pastel sur papier_Collection particulière.

Charles Camoin_Annie, manteau bleu (sa fille)_1935_aquarelle sur papier_Collection particulière.

Charles Camoin_Rose Vildrac_sans date_pastel sur papier_Collection particulière.

Charles Camoin_Henri Manguin_vers 1945_pastel sur papier_Collection particulière.

Charles Camoin_Colette_vers 1945_fusain sur papier_Collection particulière.

Charles Camoin_Léon-Paul Fargue et Thérèse Dormy_sans date_pastel et crayon sur papier_Collection particulière.

Charles Camoin_Berthe Signac_sans date_pastel sur papier_Collection particulière.

Charles Camoin_Léon-Paul Fargue_sans date_crayon sur papier_Collection particulière.

Charles Camoin_Jean Launois_sans date_pastel et fusain sur papier_Collection particulière.

Charles Camoin_Léon Werth_vers 1949_pastel sur papier_Collection particulière.

Charles Camoin_Homme au bar_sans date_pastel sur papier_Collection particulière.

Charles Camoin_Femme au bar_sans date_pastel et crayon sur papier_Collection particulière.

Charles Camoin_scènes de café_sans date_fusain et crayon sur papier_Collection particulière.

Charles Camoin_Concert au café_sans date_crayon sur papier_Collection particulière.

En arpentant les deux étages de cette très riche exposition, nous découvrons Charles Camoin qui nous était inconnu. 

Je découvre sa vie, j'admire ses dessins ainsi que ses peintures de paysages et de portraits.

C'est un réel plaisir d'avoir découvert ce peintre et le fauvisme sous son pinceau dans un bel environnement.

Charles Camoin dans son atelier de St Tropez _1961_Archives Camoin

Charles Camoin_Autoportrait au chevalet_1956_huile sur toile_Collection particulière



Texte de Paulette Gleyze

Photos de Anne, Gérard et Paulette Gleyze