dimanche 22 octobre 2023

Jour 5_ Paestum et Salerne_Italie_Circuit sur la Côte Amalfitaine_04 août_2023


Le 04 aout 2023 est consacré à la visite de Paestum et de Salerne.

Avant de commencer la visite du site antique de Paestum nous faisons un détour par l'élevage de bufflonnes par la famille Barlotti depuis plus d’un siècle. C'est là qu'est produite à partir de leur lait, la célèbre Mozzarella di Bufala. 




A 45 km au sud de Salerne se trouve un site antique exceptionnel et pourtant méconnu.
C'est un important parc archéologique avec un musée qui expose les découvertes faites sur le site lors des fouilles menées à partir de la fin du XVIIIe siècle.

La zone de Paestum est occupée dès la Préhistoire. Près du temple d'Athéna se trouve un site néolithique mis au jour à la fin des années 1950 et une nécropole chalcolithique (âge du cuivre) découverte durant la Seconde Guerre mondiale à moins de deux kilomètres du site antique. Ce site reste à ce jour le plus important cimetière de cette culture à la fois par le nombre de tombes exhumées et l'abondance du mobilier qu'elles contenaient.

La date de création de la cité antique n'est pas connue avec exactitude. Elle aurait été édifiée à la fin du VIIe siècle avant notre ère par des Grecs. Strabon, historien grec du Ier siècle avant notre ère, parle d'un village forteresse au bord de la mer appelé Poséidonia (vient de Poséidon, dieu de la mer) qui a noué des relations étroites avec les Campaniens et les Étrusques, peuples voisins avec qui elle a tissé un réseau d'échanges économiques.

En 273 avant notre ère, les Romains conquièrent la cité et en font une colonie de droit romain et la nomme « Paestum »

Probablement en raison de changements dans l'hydrologie côtière et au manque de drainage le port se transforme en marécage entre le IV et IIe siècle de notre ère, ce qui entraine des épidémies de malaria et oblige les habitants à quitter la ville.

Le site est inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l'humanité depuis 1998 et fait partie du Parc national du Cilento et du Val de Diano.

Le site archéologique de Paestum a été découvert vers 1750 quand Charles de Bourbon a entrepris d'ouvrir une route pour rejoindre Naples aux deux Siciles
qui traverse encore aujourd'hui le site. Elle coupe en deux la ville antique.

Le site principal de Paestum occupe près de 120 hectares, mais seulement 25 ont été fouillés.

Choisi par les fondateurs de l'ancienne Poséidonia comme lieu d'accueil des divinités les plus importantes de la ville, le sanctuaire méridional nous frappe encore aujourd'hui par son organisation et sa majesté, si durable dans le temps. Les Lucaniens, les Grecs et les Romains ont peuplé l'espace en le consacrant en offrandes à leurs divinités. Au cours de l'histoire, en effet, de nouvelles divinités ont été adorées en rejoignant les cultes plus anciens.

Pendant toute la vie de Poséidonia /Paestum, cet espace n'a jamais perdu sa fonction sacrée. Ce que nous voyons aujourd’hui est le résultat de ce travail continu de croissance et de construction. Outre les deux grands temples, celui d'Héra et celui de Neptune, il existe de nombreux autres petits temples, autels et chapelles. Il y a le sanctuaire d'Esculape, le dieu de la médecine, mais aussi de grands bâtiments dont la fonction est difficile à élucider comme la maison des prêtres et aussi ce qu'on appelle l'horloge à eau.

Reconstitution du site archéologique











Tout autour de la cité, l'imposante muraille d'enceinte (il en reste 4,750 km, atteint jusqu'à 7 m d'épaisseur et une hauteur de 15 m) remonte à l'époque grecque. Elle a été renforcée par la suite par les Lucaniens et les Romains par endroits.
Ces ramparts sont plus importants que ceux de Pompéi qui ne dépassent pas 3,5km.


Dans ce parc archéologique, un des plus vastes d'Italie du sud, nous pouvons admirer plusieurs vestiges datant des diverses phases d'occupation du site : trois temples grecs bien conservés, dont deux d'ordre dorique et un d'ordre ionique. Ils remontent à la première moitié du VIe siècle avant notre ère. Ils étaient dédiés à Héra et à Poséidon. Depuis le XVIIIe, on les désigne par erreur comme basilique, temple de Neptune et temple d'Athéna.

Le temple d'Héra est le plus ancien des trois temples. Il date du troisième quart du VIe siècle avant notre ère.
C'est grâce à des ex-voto et des inscriptions trouvées à proximité que les archéologues ont reconnu Héra comme divinité tutélaire du temple.

Elégant et raffiné, ce temple mesure 24,50 m sur 50,30 m sur une plate-forme de 25 par 55 mètres.
Il présente au centre une longue cellule divisée en deux par une rangée de colonnes centrales entourée par une colonnade avec 9 colonnes sur le front et 18 sur la longueur.
Les colonnes sont effilées, plus fines en haut qu’à la base, sensiblement gonflées vers le milieu de la hauteur.
Le nombre impair des colonnes frontales rendait impossible la vision de la statue de culte depuis l'extérieur, en coupant les fidèles de la représentation de la divinité.



Proche du Temple d'Héra, se trouve sur une petite élévation, le temple de Neptune.
A gauche le Temple d'Héra, à droite celui de Neptune

C'est un des trois temples du monde grec les mieux conservés, avec l’Héphaïstéion d’Athènes et le Temple de la Concorde d’Agrigente en Sicile.

Édifié au milieu du Ve siècle avant J.-C, il considéré comme l’aboutissement ultime du dorique.
Sur une base à trois niveaux, le péristyle a une colonnade de 6 par 14 colonnes doriques sur une base de 24 x 60 mètres.
Gravées de vingt-quatre rainures, les colonnes ont un léger renflement central, elles soutiennent l’architrave portant la frise. Les frontons triangulaires sont presque entièrement conservés.
La cellule est classiquement partagée en deux parties avec deux colonnes doriques entre les passages, et divisée en trois nefs séparées par deux rangées de sept colonnes, qui elles-mêmes sont doublées, avec des colonnes superposées.
De chaque côté de l’entrée se trouvent deux escaliers cachés en colimaçon qui mènent à la toiture.
L’attribution à Neptune (ou Poséidon) n’est pas prouvée archéologiquement.

Certains l’attribuent à Apollon, ou encore en font un temple olympien dédié à Zeus.







Les chapiteaux ont un collier de feuilles dans la partie inférieure la reliant à la colonne, et certaines du côté ouest ont aussi une bande de palmettes et de fleurs de lotus.






Tout près du temple de Neptune nous nous trouvons devant les autels du Vème siècle avant notre ère.



Nous sommes devant l'Asclépiéion, l'hôpital de la ville (Dans l'Antiquité grecque et dans l'Antiquité gréco-romaine, un asclépiéion ou asklépiéion est un sanctuaire de guérison, consacré au dieu Asclépios, Esculape en latin).

La médecine est une science ancienne, perfectionnée par le médecin grec Hippocrate, inventeur de la méthode clinique basée sur la reconnaissance de symptômes interprétés sur la base de connaissances théoriques.
A Paestum, la médecine était confiée aux prêtres qui la pratiquaient dans des lieux qui lui étaient dédiés, les asclepieia. Ce type de médecine, contrairement à celles basées sur la méthode d'Hippocrate, reposait sur le principe que la maladie était la conséquence d'une intervention divine.
Dans les asclépieia le patient suivait un rituel précis.
En entrant dans la cellule il tombait dans un sommeil profond pendant lequel le dieu le guérissait.

Ici ces cellules sont de petites cellules carrées situées au nord et au sud d'une grande cour centrale, entourées d'un portique avec des colonnes et des fontaines.
Au centre de cet espace se trouve un socle de plomb qui est probablement le point de fixation de la statue du dieu.
La construction du bâtiment remonte à la période lucanienne à Paestum, vers 300 avant notre, au-dessus d'un autre bâtiment plus ancien d'environ un siècle.







Entre le chaos du forum et le caractère sacré du sanctuaire sud se trouve cet espace vert et silencieux. C'est le jardin romain. Les sanctuaires antiques comprenaient souvent de grands espaces verts et les divinités étaient associées à des plantes sacrées : Apollon au laurier, Athéna à l'olivier, Jupiter au chêne, Aphrodite à la myrte etc... 

Le banc semi-circulaire est une "école", un lieu où l'on tenait cours et réunions dans des espaces sacrés.




En remontant la via Sacra, qui traverse la cité selon un axe nord-sud, on peut observer les vestiges d'équipements publics datant de l'époque romaine : le forum, l'amphithéâtre coupé en 2 par la route, ou le gymnase, et aussi au milieu d'autres édifices grecs plus anciens le bouleutêrion, sorte de petit amphithéâtre circulaire où se réunissaient les personnages importants de la cité grecque.




La place du forum était le cœur d'une ville romaine. C'était un point de rencontre des plus importants pour toute la population.
On y trouvait de simples citoyens et magistrats, des esclaves, des matrones, des artisans et des prêtres; certains étaient pressés et occupés à leurs affaires, d'autres discutaient calmement dans la grande place rectangulaire qui mesure 200 m de long sur 60 m de large. Les activités les plus diverses s'y tenaient, les plus importantes étaient les grands marchés où une variété de produits étaient vendus.
Dans ce lieu en particulier se trouvait le maecellum, l'équivalent de notre marché couvert, un espace fermé sur trois côtés et ouvert directement sur la place construite à l'époque romaine sur la zone d'un ancien temple grec.
Ici, on pouvait trouver toutes sortes de produits, de la viande aux légumes, des plats cuisinés au poisson. L'identification de cette structure a été possible grâce à la découverte au centre de l'espace d'une cuve en faïence d'un revêtement étanche avec de nombreuses coquilles d'huîtres à l'intérieur. 
Au fil du temps, la basilique fut construite à côté du maecellum, où se rendaient la justice et les affaires. L'intérieur était enrichi de statues tandis que le centre de la pièce était un hémisphère où siégeaient les juges.















Après le forum nous accédons à l'amphithéâtre qui était le lieu où tous les citoyens de Paestum assistaient à l'exécution des condamnés à mort.

L'amphithéâtre est coupé en deux par la construction de l’ancienne route 18.

Le public se répartissait selon sa classe sociale, tout en haut les plébéiens et en bas chacun à leur place, les bourgeois et les notables de la ville.

Une grande porte dite « triomphale » permettait d'accéder à l'arène. où se déroulaient les combats entourés des tribunes sur lesquelles étaient assis les spectateurs.
 Entre l'arène et les tribunes il y avait un mur construit pour éviter d'éventuelles attaques d'animaux féroces. Du côté opposé, il y avait une deuxième porte appelée "de la mort" d'où les corps des gladiateurs vaincus étaient emportés.










Nous pouvons également voir les vestiges grecs d'un bouleutérion c'est à dire un bâtiment où se réunissait la boulè (le conseil) composée de citoyens chargés de gérer les affaires courantes de la ville.

Il reste aussi un petit amphithéâtre romain.


Au nord de la cité, se trouve le temple d'Athéna appelé aussi temple de Cérès, dont la construction date de la fin du VIème siècle av. J.-C.
La découverte de nombreux ex-voto en terre cuite de la déesse en armes, témoigne que ce temple était dédié à la déesse Athéna. Il présente un caractère beaucoup plus massif.

Pour construire ce temple, les habitants de Poséidonia ont agrandi artificiellement la petite colline sur laquelle il se dresse.
À l’est, là où se trouve l’autel, on voit émerger le rocher. En effet, le temple est construit sur une terrasse en pierre artificielle.
Il est composé de 6 par 13 colonnes doriques qui enserrent l'intérieur surélevé d'environ 1 m et qui abrite la statue du culte. Il mesure 14,50 m sur 32,90 m.
L'intérieur est constitué d'un vestibule précédé d'une colonnade à chapiteaux ioniques.
L'architecture du bâtiment présente un aspect original avec l'utilisation combinée de colonnes doriques et ioniques, avec le léger et élégant renflement des colonnes et l'architrave ornée de moulures.
Dans l’Antiquité tardive aux VIIe – VIIIe siècles de notre ère, le temple a été transformé en un lieu de culte chrétien, en comblant les espaces entre les colonnes et en abattant les parois de la cellule. Au XIXe siècle, il a été employé comme écurie.







Nous quittons le site pour le musée archéologique. C'est un petit musée organisé en sections distinctes pour raconter l'histoire de Paestum. 
Il a été inauguré en novembre 1952.

L'exposition part de l'époque préhistorique et protohistorique et continue avec la Poséidonie de la période grecque et romaine.

Le musée contient des pièces archéologiques issues des fouilles effectuées dans la cité et ses alentours, en particulier le site de l'Héraion (dédié à Héra) du Sele, et de nécropoles voisines de la culture de Gaudo ( culture néolithique qui se développe à partir de la fin du IVe millénaire avant notre ère et durant le IIIe millénaire avant notre ère dans le sud de l'Italie).

La muséographie s'étend sur trois étages et six sections :
- Origines de la cité
- Héraion de l'embouchure du Sele
- Sanctuaires urbains
- Nécropoles de Poséidonia-Paestum
- Tombes peintes lucaniennes
- Salle romaine

Comme toujours dans ce voyage, le temps imparti aux visites est trop court.
Nous ne verrons donc que la partie consacrée aux tombes lucaniennes.

Le musée de Paestum est connu pour sa vaste collection de peintures funéraires lucaniennes. Les tombes à sarcophages et chambres dallées sont extraordinairement colorées et imaginatives.

La tombe du Plongeur est la seule datant de l'époque grecque, elle mesure 215 x 100 x 80 cm. Il s'agit d'une tombe à caisson datant de la Grande-Grèce, découverte le 3 juin 1968 par l'archéologue Mario Napoli, pendant les fouilles d'une petite nécropole située à 1,5 km au sud de Paestum, cité fondée par des colons de Sybaris vers 600 avant notre ère.

Cette fresque daterait de 480-470 avant notre ère.
 Elle est composée d'une série de scènes peintes sur les quatre parois intérieures de la tombe. 
Les peintures représentent un banquet.

Les côtés Sud et Nord de la tombe sont des peintures représentant des convives allongés sur des lits. Ils mangent, boivent, jouent et écoutent de la musique.


Sur le côté Est, un serviteur est représenté à côté d’un vase. L’intérieur du vase symbolise l’élixir de jouvence, c’est-à-dire la jeunesse et le commencement de la vie. 
Le mort ne peut pas voir cette scène, ce qui montre que sa jeunesse n’est plus.

Sur la paroi côté Ouest on voit un cortège avec trois personnages. Ce cortège illustrerait l’intégration du défunt à sa nouvelle vie.

Le couvercle est la face que le mort «voit». Il s'y trouve un homme en train de plonger dans une mer qui serait la représentation des Enfers, de l’au-delà.
Ce plongeon serait la symbolique de la transition de sa vie passée vers une nouvelle vie dans l’au-delà.
L’arbre derrière lui représenterait sa vie parmi les mortels, et la branche cassée le malheur. L’arbre devant lui incarnerait la résurrection grâce à ses sept branches.
Le chiffre sept est associé à la régénération.

Environ 80 de ce type de peintures ont été trouvées dans environ 1000 tombes lucaniennes. 
Ces décorations étaient réservées à l'élite de la ville. 
Parmi les tombeaux les plus célèbres, on trouve le tombeau du Coq multicolore, le tombeau du Coq Blanc, le tombeau des Chevaux pie, le tombeau des Grenades, le tombeau des Jeux funéraires, le tombeau du Chevalier noir, le tombeau de la Mère et de l'enfant, le tombeau des Femmes gémissantes, le tombeau de la Chasse au cerf, le tombeau du Retour du chevalier, le tombeau des Bêtes combattantes, le tombeau de la Néréide et le tombeau du Chariot à mulet...


























Après le déjeuner pris dans un restaurant agro-touristique, où nous avons très bien mangé, nous partons pour Salerne.



Salerne est situé sur le golfe de Salerno, au bord de la mer Tyrrhénienne, entre la côte amalfitaine au nord et la plaine du Sele au sud.

Elle a accueilli la plus ancienne université de médecine d’Europe, la Schola Medica Salernitana, la plus importante université en Europe au début du Moyen Âge. Aujourd’hui, les deux campus de Fisciano et Baronissi accueillent plus de 40 000 étudiants répartis en dix facultés.

Salerne vient de Salum (la mer) + irnum (le fleuve près) .

La Ville est fondée par les étrusques. Elle est la capitale de la principauté de Salerne de 861 à 1076, avant sa prise par Robert de Hauteville dit Robert Guiscard en 1077 qui la choisit comme capitale de l'Italie du Sud.
La ville est le creuset du style « normand arabo-byzantin ».

À la fin du VIIIe siècle, Salerne est une cité prospère qui frappe sur sa monnaie «opulentia salerno». Elle commerce avec le monde musulman les céréales, le bois, le lin, les épices, les aromates et la soie.

Au XIe siècle, la ville compte deux douzaines d'églises et neuf monastères, dont trois féminins.

En 1076, la ville est prise par les mercenaires Normands mais la ville reste une cité importante, avec son archevêché et son école de médecine.

Lors de la 2e guerre mondiale, quand l'Allemagne envahit l'Italie en1943, elle accueille Victor-Emmanuel III, roi d’Italie, et le nouveau président du Conseil, le général Pietro Badoglio. Un éphémère « gouvernement du Sud » est alors établi dans la ville. 

Des débarquements alliés ont eu lieu près de Salerne durant l’opération Avalanche qui a pour objectif la prise du port de Naples.

Salerne abrite de nombreux monuments dont la cathédrale romane de Salerne dédiée à Sainte Marie des Anges et à saint Matthieu, l'un des quatre évangélistes, dont le tombeau se trouve à l'intérieur de la crypte.

Elle a été construite lorsque la ville était la capitale de la principauté de Salerne qui s'étendait entre le golfe de Naples sur la mer Ionienne en Italie du Sud.

L'édifice est en style roman. 
La façade possède un portail roman avec des portes en bronze de style byzantin semblables à celles de Constantinople (1099), avec cinquante-six panneaux gravés de figures, de croix et d'histoires de la vie de Jésus.



L'entrée comporte un portique avec vingt-huit colonnes antiques avec des arcs en ogive.



La fontaine était destinée à la purification avant de rentrer dans l’église.


Elle contient une série d'anciens sarcophages romains, dont l'intarsia de roche de lave (art consistant à incruster des pièces de bois sur un support de même matériau afin de créer des images par la juxtaposition des teintes de bois), montre l'influence de l'art arabe.











Le campanile, d'une hauteur de 56 mètres en style arabo normand, qui date du milieu du XIIe siècle, avec des petites arcades et des fenêtres à meneaux a été construit avec des pierres de Paestum.
Au sommet les étoiles représentait le paradis. 


L'intérieur comprend une nef et deux bas-côtés, divisés par des piliers. Le trésor de la cathédrale comprend deux chaires avec des décorations de mosaïques, des peintures de Francesco Solimena, une statue gothique du XIVe siècle de la Vierge à l'Enfant et les sépultures de la reine consort Marguerite de Naples par Durazzo (1347 - 1412) etc...
























Une journée bien remplie. Demain nous visiterons Naples.

Texte de Paulette Gleyze

Photos de Anne, Paulette et Gérard Gleyze