lundi 12 novembre 2012

chateau de Baignac

Après notre départ du Gers nous faisons un périple en Dordogne.

Nous entreprenons la visite de Sarlat qui fera l'objet d'un autre article, et non loin de Sarlat, nous visitons le château de Beygnac.
Selon wikipedia "Ce château fort est bâti dès le XIIe siècle par les barons de Beynac pour verrouiller la vallée. L'à-pic étant suffisant pour décourager toute escalade côté vallée, les défenses s'accumulèrent côté plateau : double enceinte crénelée, double douve dont l'une approfondissait un ravelin naturel, double barbacane.À la mort d'Adhémar de Beynac (1147-1189), croisé décédé sans postérité, Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre offre Beynac à Mercadier, son fidèle routier. Celui-ci est assassiné à Bordeaux en 1200 et la baronnie revient dans la famille d'origine. À l'époque de la guerre de Cent Ans, la forteresse de Beynac est l'une des places fortes françaises. La Dordogne sert alors de frontière entre France et Angleterre ; non loin de là, de l'autre côté de la Dordogne, le château de Castelnaud était aux mains des Anglais."

Le château de Beynac est situé sur la commune de Beynac-et-Cazenac, en Dordogne.

Il a été classé par les Monuments historiques le 11 février 1944.

C'est une construction médiévale, perchée sur une falaise qui surplombe la Dordogne de 150 m.

Le château présente la forme d'un quadrilatère irrégulier. Le donjon au 1er plan, garni de créneaux, date du 13e siècle.

La partie la plus ancienne du château est un gros donjon roman carré, avec une bretèche (petit avant-corps rectangulaire ou à pans coupés plaqué en encorbellement sur un mur fortifié) et une échauguette.

Nous avons accès à l'échauguette par la terrasse sur la tour crénelée.

L'entrée du château et son excellent guide, féru d'histoire, qui nous montre les clefs du château.

Un magnifique escalier de plan carré desservant des appartements.

Les appartements ont conservé des boiseries et un plafond peint du XVIIe siècle

et pour en savoir plus sur l'histoire de ce château voici des liens avec de très beaux sites
http://www.beynac-en-perigord.com/fr/le-chateau.html
http://www.relinquiere.com/region/beynac

Le château a servi de cadre au tournage des films :
Elle voit des nains partout ! de Jean-Claude Sussfeld, en 1982
Les Visiteurs de Jean-Marie Poiré, en 1993
La Fille de d'Artagnan de Bertrand Tavernier, en 1994
Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 (1998)
Jeanne d'Arc de Luc Besson, en 1999
Fanfan la Tulipe de Gérard Krawczyk, en 2003 Dans les alentours, une foison de châteaux. dont certains sont ouverts à la visite...


Texte de Paulette Gleyze 

Photos de Paulette et Gérard Gleyze 

samedi 6 octobre 2012

Estang


Nous consacrons le dernier jour de nos vacances chez nos amis à une visite du joli village d'Estang. Estang est une commune située au nord-ouest du département du Gers au centre de l'ancienne province de la Gaule romaine, la Novempopulanie, qui avait pour capitale l'ancienne Elusa (Éauze). Estang est tout proche du département des Landes.
Le Gers est un important département « jacquaire », ainsi la via Podiensis (la voie du Puy, nom latin d'un des quatre chemins de France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle) passe tout près d'Estang, le contournant par le sud.
Estang possède deux monuments inscrits à l'inventaire supplémentaire des monument historiques, à savoir l'église et les arènes.

L'église Notre Dame
Des trois églises de 1860 Il ne reste à Estang que l'église Notre-Dame alors qu'il y en avait 3 en 1860.

L'origine est inconnue, mais des éléments architecturaux de la partie centrale portent des éléments construits au XII e siècle.
Elle a été bâtie au lieu-dit Castelbielh. Le clocher date du 19e S.

L'abside(le chœur) et ses deux absidioles (petites chapelles attenantes à l'abside) datent de l'époque romane.
 

Le chœur comprend des arcades portées par des colonnes reposant sur une ample banquette de pierre.

Le plus ancien des chapiteaux au-dessus des colonnes du chœur représente un groupe de lions de style roman,
les quatre autres à feuilles d’acanthe, sont de style gothique.


sur les piliers les croix des templiers

L' autel, de style roman, a remplacé l'imposant autel de marbre blanc qui a été enlevé après Vatican II.
Il a été offert par un donateur estangois.
l'ancien autel

 Les vitraux ont été remplacés au XXe siècle, ils sont de factures modernes.
 

Il en reste néanmoins quelques uns plus anciens

les moulins.
Nous pouvons voir deux moulins,

l'un a été magnifiquement restauré,

l'autre...tout est à faire...

Les arènes
 

 Les arènes d'Estang ont été construites en 1901, elles sont uniques.

Elles sont inscrites au répertoire des monuments historiques depuis 1984, et à l'inventaire supplémentaire depuis 1994 pour l'originalité de leur architecture et de leur intérêt ethnologique.

Elles sont intégralement construites en bois.

Le sol en terre battue doit être suffisamment dur pour que la vache, l'écarteur et le sauteur puissent évoluer normalement.

La piste est rectangulaire (40*32m) et est arrondie à une extrémité.
Chaque été s'y tiennent des courses landaises.
A la différence de la corrida, il n'y a pas de mise à mort barbare du taureau.

Le 19 août 1984, François Mitterrand alors président de la république fit une visite inopinée lors d'une course landaise. Une plaque commémorative indique l'évènement.

Le lavoir communal joliment fleuri, possède une charpente imposante qui protégeait les lavandières du soleil et de la pluie.
L'eau provient de la Hount Sante.
"Hount" signifie œil, fenêtre transparente entre l'existence humaine et le monde souterrain (en Gascogne, on disait lorsqu'une source tarissait, que la fée avait fermé l'œil.
Pourquoi Sainte? peut-être est-elle une fontaine miraculeuse.

Une Croix en fer forgé qui a été implantée à une croisée de route sur un socle, en souvenir d'une mission qui a eu lieu dans la paroisse en 1854. Elle est ornée de sarments de vigne avec grappes et feuilles. Au centre de la croix nous voyons le rayonnement du soleil, une Couronne d'épines, et l'Agneau reposant sur le livre de l'apocalypse.


Et enfin le village, ses rues, ses maisons pour certaines à colombages, agréablement fleuris

Et pour finir, nous faisons un petit tour par la rue des fêtards !


Texte de Paulette Gleyze

Photos de Paulete et Gérard Gleyze