jeudi 18 octobre 2018

jour 7 _ Edfou



Le 17 février 2018, nous quittons le bateau au levé du soleil et nous partons en "calèche" pour la cité égyptienne d'Edfou.
Elle est située sur la rive ouest du Nil, dans une région riche en blé. Elle se trouve au débouché des pistes caravanières venant du désert et des mines d'or de Nubie à environ 110 km au sud de Thèbes (Louxor) et à 150km au nord d'Assouan.
A Edfou se trouve le temple construit en l'honneur du dieu Horus en période ptolémaîque en 237 av JC.

Quelques photos du souk où la plupart des échoppes sont encore fermées.
 

En -237, Ptolémée III fait construire le temple d'Horus, édifice colossal qui sera achevée en -57. C'est un des monuments les mieux conservés de toute l'Antiquité.
Le pylône d'entrée, haut de 36 m et large de près de 80 m, est le second par sa taille après le premier pylône du temple de Karnak. Il est orné de représentations du pharaon et des dieux.
L'entrée est particulièrement grandiose au levé du soleil.

C'est un des centres religieux les plus imposants de la Vallée du Nil : 79 m de large et 137 m de long.
 

Nous passons le 1er pylône et arrivons dans une immense cour bordée sur trois de ses côtés de belles colonnes surmontées de chapiteaux en forme de papyrus ouverts.

Au fond de la cour, devant l'entrée du temple, une statue en granit d'Horus, le vengeur d'Osiris, sous la forme d'un faucon menaçant .

Nous empruntons les couloirs d'enceinte.
Le premier, en grès, enserre le temple ne laissant au passage qu'un espace étroit.
Le second, en brique crue, beaucoup plus massif, englobe les édifices annexes : mammisi (Ce mot d'origine copte, inventé par J.-F Champollion, signifie littéralement le "lieu de naissance" ou le "lieu d'accouchement"), nilomètre (c'est un support muni d'une échelle graduée qui permet de mesurer la hauteur du Nil), lac sacré, entrepôts et habitations des prêtres...

Tout s'organise pour que le naos soit la pièce la plus centrale, la plus étroite, la plus basse de plafond et la plus élevée de sol, donc, la plus sombre.

Le mur ouest est le plus ancien de l'édifice, on y trouve des scènes d'offrande des périodes de Septime Sévère et de Caracala.
Le mur Est présente le pharaon (en fait les empereurs romains Titus et Trajan) qui fête ses victoires sur l'ennemi.
Dans l'angle est inscrit un calendrier des festivités célébrées.

Nous entrons dans le temple qui mesure 33 mètres par 16,5 mètres.

Il comporte 24 grandes colonnes de 13 mètres de haut terminées par des chapiteaux en forme de lotus dont les scènes narrent la création du monde orchestrée par Neith.

Il possède encore la quasi-totalité de son plafond polychromie décoré de scènes astronomiques qui expliquent la course solaire et les constellations..

Tout au fond, on accède au sanctuaire principal entouré de nombreuses chapelles. Le sanctuaire contient encore le Naos, magnifique monolithe de granit rose de 4m de haut, qui renfermait la statue d'Horus. Une fois par an on sortait la statue sur la barque. Nous voyons ici une copie de la barque.

Jusqu’au milieu du XIXème siècle, le temple était presque entièrement enfoui sous le sable.
Le temple a été dégagé sous la direction d’Auguste Mariette à partir de 1859, dans un état exceptionnel de conservation.

Après cette visite nous reprenons notre "calèche" pour rejoindre le bateau qui va nous conduire au temple de Kom Ombo.

Quelques vues prises lors de notre navigation.
 

Nous longeons des villages et les carrières d'où étaient extraites les pierres pour la construction des tombes et des temples du Nord.

Rendez-vous dans quelques heures au temple de Kom Ombo.


Texte de Paulette Gleyze

Photos de Paulette et Gérard Gleyze

























































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