vendredi 8 novembre 2019

Voyage en Sicile_jour 5_Syracuse_16-07-2019


Nous passons une nuit à l'Eureka qui jouxte l'hippodrome de Syracuse.

La journée va être consacrée à la visite de Syracuse qui se divise entre la vieille ville (Ortygie) et la ville nouvelle.

Syracuse (Siracusa en Italien, Sarausa en sicilien) compte environ 123 000 habitants et est située sur la côte, dans le sud-est de la Sicile.

Syracuse a été fondée au VIIIe siècle avant JC par des colons grecs venant de Corinthe.
Cicéron l'a présentée comme la plus grande et la plus belle des villes grecques.
Depuis 2005, son centre historique est inscrit au patrimoine mondial de l'humanité établi par l'Unesco.

Le parc archéologique de Néapolis à Syracuse, compte la cité antique, le théâtre grec,
le sanctuaire d'Apollon Téménite, l'autel de Hieron II, l'amphithéâtre romain, les différentes Latomies (carrières antiques) et des nécropoles.

Il a été aménagé au cours des années 1950.
Syracuse a vu naître et mourir, Archimède (aux alentours de 287/212 avant JC).
Archimède était physicien, mathématicien et ingénieur considéré comme l'un des principaux scientifiques de l'Antiquité classique.
La légende raconte, qu'un jour qu'il prenait son bain il remarque l'allègement de son corps au fur et à mesure qu'il va au plus profond de l'eau. Il a immédiatement l'intuition de pouvoir déterminer le poids d'un corps en le trempant dans l'eau. Il se précipite tout nu chez Hieron et crie "Euréka" ! (j'ai trouvé !)

Il a étudié l'hydrostatique, la mécanique statique et donner l'explication du principe du levier. On lui doit également la vis d'Archimède, parfois aussi nommée escargot ou vis sans fin. C’est un dispositif qu'il aurait mis au point lors d'un voyage en Égypte, permettant aux habitants du bord du Nil d'arroser leurs terrains. Léonard de Vinci s'en est inspiré pour sa vis aérienne.
La légende veut aussi qu'il ait aussi mis au point des miroirs géants pour réfléchir et concentrer les rayons du soleil dans les voiles des navires romains pour les enflammer.
L'historien romain Tite-Live (né environ en 59 avant JC et mort en 17 après JC à Padoue), décrit le rôle important d'Archimède comme ingénieur dans la défense de sa ville (aménagement des remparts, construction de meurtrières, construction de petits scorpions et différentes machines de guerre).

A l'entrée du parc, un arbre majestueux.

Nous commençons notre visite par les Latomies qui sont des carrières antiques de pierre.
Elles sont creusées en sous-sol, largement effondrées sous l'effet des tremblements de terre. Le plus destructeur a été celui du XVIe siècle.
La Latomia del Paradiso est la plus célèbre et la plus visitée.
Les autres latomies sont fermées, pour raison de sécurité, mais on peut en admirer, depuis les hauteurs, le chaos et la verdure d'un aspect sauvage.

La pittoresque « Oreille de Dionisos » marque l'endroit où, dit-on, le tyran Dionisos l'Ancien venait écouter les conversations de ses prisonniers.

Les galeries atteignent à cet endroit une hauteur de 23 m et des largeurs de couloirs d'une dizaine de mètres.

Nous nous rendons ensuite au théâtre grec antique.

L'existence de l'immense théâtre d'une blancheur éblouissante est attestée dès le Ve siècle avant JC.

Le théâtre paraît très plat, comparé aux théâtres d'Épidaure, d'Athènes ou de Pergame .
La dénivellation n'est ici que de 19 mètres, car les bâtisseurs ont tiré parti de la pente de la colline.
En haut du théâtre se trouve le nymphaeum, c'est à dire le sanctuaire des Muses, où les acteurs se rassemblaient avant de descendre dans le théâtre pour y jouer les comédies et les tragédies.

Ce théâtre grec d'un diamètre de 138 mètres, pouvait contenir 15 000 spectateurs. Son plan est attribué à Democopos au Ve siècle avant JC.
Platon, Pindare et Euripide l'ont fréquenté. Les Romains ont profondément transformé la scène et l'orchestre.
Des représentations sont données ici en périodes estivales, la vue y est paradisiaque.

Une ancienne photo du théâtre grec

Nous continuons et un peu plus loin, nous longeons une allée de sarcophages.

L'Autel de Hiéron II a été construit entre -241 et -215. Il ne reste qu'un long soubassement de 198 × 22 m, taillé dans la roche.
Tout le reste a été réutilisé au XVIe siècle pour édifier les fortifications espagnoles de la ville.

Nous arrivons à l'amphithéâtre romain taillé dans le roc aux alentours du Ier/IIIe siècle.
Il avait une capacité de 20 000 spectateurs, et formait une ellipse de 140 mètres de long pour 119 mètres de large, ce qui faisait de cet amphithéâtre le plus grand de Sicile. Des combats de fauves et de gladiateurs s'y sont déroulés durant l'Antiquité.
Nous quittons ce beau site pour rejoindre la non moins très belle île d'Ortygia qui est le cœur historique de Syracuse, estampillé patrimoine mondial de l'Unesco en 2005
Elle est séparée du reste de la ville par le canal de Darsena.

Une fois passé le ponte Nuovo, nous avons une vue fantastique sur la mer.

Syracuse a été détruite par les tremblements de terre de 1542 et de 1693.
Après le tremblement de terre de 1693, la ville a connu une renaissance de son architecture.
Les nouveaux bâtiments et les églises ont été construits pour rendre à la ville son ancienne splendeur.

Au milieu des constructions modernes nous voyons le temple d'Apollon, construit vers 565 avant JC. C'est le temple dorique le plus ancien de Sicile. Du haut de ses 2500 ans il est passablement abîmé après avoir reçu les outrages du temps.

Nous découvrons des rues larges avec des immeubles modernes et bien ensoleillés qui jouxtent des ruelles médiévales étroites, propres et magnifiquement restaurées. Chaque ruelle correspondait à un corps de métier, les cordonniers, les poissonniers, les fabricants de bougies...

Nous arrivons sur la place principale, en plein centre de l’île : la piazza del duomo (la place du dôme).
Elle est considérée comme l'une des plus belles Places baroques de toute la Sicile.
Une campagne de restauration récente des édifices aristocratiques et des façades des églises lui a rendu sa splendeur et sa majesté.
Cette immense place est entourée par la basilique et de nombreux palais en pierres blanches.

Le Palazzo Senatorio (1633) qui est le siège de l’hôtel de ville.

Le Palazzo Beneventano dal Bosco, dans lequel a séjourné l’amiral anglais Horatio Nelson, lors des guerres napoléoniennes, ainsi que Ferdinand Ier des Deux Siciles.
C'est un édifice du XIVe siècle qui a été réaménagé en style baroque en 1788.

La cathédrale de la Nativité de la Sainte Vierge était à l'origine un hôtel construit au VIIIe siècle avant JC par les Sicules et transformé au Ve siècle avant JC en un temple en l'honneur d'Athéna après la victoire contre les Carthaginois.
Ce temple a été recouvert par un édifice chrétien au VIIe siècle.
Remaniée par les normands une partie de sa façade a été reconstruite après le tremblement de terre de 1693.

Elle est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2005.
L'extérieur est de style baroque et rococo, alors qu'à l’intérieur on peut voir des vestiges du temple grec et des parties de l'époque médiévale construites par les Normands.
La façade est l’œuvre de l'architecte Andrea Palma qui l'a réalisée au début du XVIIIe siècle.
Elle est de style baroque et riche en décorations.
Elle présente deux ordres horizontaux.
La partie inférieure est formée de six colonnes d'ordre corinthien. Les quatre centrales soutiennent un fronton et encadrent le portail central.
Les colonnes aux extrémités portent les statues des deux martyrs de Syracuse, saint Marcian et sainte Lucie.

Sur la partie supérieure quatre colonnes corinthiennes qui soutiennent le fronton supérieur surmonté d'une croix en fer forgé et deux anges.
Au centre se trouve une niche à l’intérieur de laquelle se trouve une statue de l’Immaculée Conception, que les habitants de Syracuse appellent "Marònna ro Pilèri"
(Madone du Pilier).

La cathédrale est contiguë avec le Palais épiscopal dont la façade est de style baroque
 (1681). 

Sur le côté latéral, les anciennes colonnes des temples antiques sont toujours visibles.

Sur la place se trouve aussi la petite église de San Martino, de style gothique fondée au VIe siècle et reconstruite au XIVe. Le beau portail gothique date de 1338.
Un tableau du Caravage y est exposé temporairement.

C'est l'heure du repas, et pendant que nous déjeunons le temps se couvre.
Quand nous sortons du restaurant le temps est de plus en plus menaçant, nous n'avons pas le temps de rejoindre le car qui doit nous conduire au musée archéologique de Syracuse qu'un violent orage éclate avec de très fortes bourrasques de vent.
Nous prenons notre mal en patience sous la tonnelle d'un bar.

Enfin, le temps se calme un peu, et comme nous sommes de braves courageux nous courons jusqu'à notre bus garé 800m plus loin et partons pour le musée archéologique régional Paolo Orsi.
Avec ses 12.000 mètres carrés sur deux niveaux et plus de 18.000 pièces exposées, c'est l'un des musées archéologiques les plus importants d'Europe.
L'ancien musée archéologique inauguré en 1888 devenait trop étroit. Un nouveau musée conçu par l'architecte Franco Minissi, a été inauguré en janvier 1988.
La collection permanente contient les pièces et artefacts couvrant les périodes allant de la préhistoire à l’époque classique (grecs et romains), trouvés lors des fouilles archéologiques à Syracuse et sur d'autres sites en Sicile.
La collection est organisée en différentes sections, chacune dédiée à une période.
Les sections (A, B, C), sont disposés “en marguerite” autour d’une cour centrale hexagonale, et une quatrième section (D) se trouve à l'étage.

Dans la zone centrale nous pouvons nous documenter sur la formation de la Sicile et les caractéristiques géologiques de la Méditerranée .
La Sicile est une mosaïque de formations géologiques souvent très différentes les unes des autres. Toute la partie centre-nord de l'île et une bonne partie occidentale sont formées de couches provenant des fonds marins de l'ancienne Méditerranée encore en action. Un bloc de croûte terrestre s'étend sur des plateaux - dont le territoire de Syracuse fait partie- jusqu'à l'archipel de Malte qui va jusqu'aux côtes africaines. Face à cet obstacle, les couches provenant du nord et du nord-ouest se sont pliées et soulevées, formant la chaîne montagneuse qui caractérise la Sicile.
Le plateau qui constitue la zone dite de l'avant-pays, est en grande partie constitué de roches carboniques alternant avec des couches de nature volcanique qui peuvent être regroupées en trois phases éruptives.
Le secteur A du musée, est consacré d'une part, à la préhistoire (paléolithique - âge du fer) avec une exposition de roches, de fossiles, de silex et de divers animaux trouvés en Sicile qui datent du Quaternaire.

On y trouve des pièces paléontologiques, comme des squelettes d'éléphants de la catégorie des "Elephans (paléoloxodon) Falconeri Busk" qui proviennent de la grotte Spinagallo à Syracuse.
L'absence de défenses chez la femelle est l'une des caractéristiques de l'espèce.
La cavité au milieu de leur crâne correspond à leurs systèmes respiratoires.
Une légende probablement héritée de la préhistoire et rappelée dans l'Odyssée voudrait que ces éléphants soient les Cyclopes habitants les cavernes géantes de l'Odyssée.
Cette légende est largement admise depuis les nombreuses découvertes de crânes d’éléphants nains dans les grottes siciliennes.

Dans cette zone A se trouvent aussi des artefacts de la culture néolithique du VIe millénaire avant JC, des objets de l'âge du bronze.
Le secteur A se termine sur la colonisation grecque avec des céramiques importées de Grèce, qui attestent de la fréquentation précoloniale des côtes orientales de la Sicile.
Il est impossible de mettre ici tous les objets de cette section. Ils sont d'une très grande diversité et magnifiquement décorés, même si la plupart sont des artefacts.

Des dessins représentent les objets tels qu'ils devaient être, ce qui permet de mieux les imaginer.

Têtes, divinités assises, personnages féminins debout avec offrandes,
ex-voto du culte de Demeter et Kore. Ils proviennent de zones de fouilles à Syracuse.
Et une belle Statuette debout représentant Artemis.
Ces poteries datent de la fin du VIe siècle avant JC.

En provenance de l'Athenaion


Le secteur B, présente la colonisation grecque de la Sicile, avec les premières villes fondées par les Grecs de la Sicile orientale (Naxos, la plus ancienne, Mylai-Milazzo, Zancle-Messina, Catane, Lentini) et de Syracuse.

On peut voir entre autres, un magnifique torse de kouros en marbre qui provient de Lentini. Il date de 475/450 avant JC.
Un kouros est une statue de jeune homme, le pendant féminin de ce type de sculpture est une koré.

Dans l’espace dédié à Syracuse, figurent des pièces provenant de la nécropole, des temples grecs et des édifices civils : céramiques, bronzes, statues en marbre et terre cuite, figurines…Une série d'ex-voto dédiée à Demeter trouvé lors de fouilles à Syracuse, place de la Victoire.
Déméter est la déesse de la terre cultivée, de la terre fertile, de l'agriculture et des moissons.
Déméter est la fille du titan Cronos et de son épouse Rhéa, ainsi que la sœur de Zeus, de Poséidon, d'Hadès, d'Hestia, et d'Héra.
Déméter a enseigné aux humains le travail des semis et du labour.

De grandes têtes et des bustes dédiés au culte de Déméter.

Très belles têtes de femmes, polychrome, ex-voto dédiées à Déméter du IV siècle avant JC.

Bas-relief en calcaire représentant une scène de banquet avec deux personnages drapés (héros morts) étendus sur canapé, datant du IIIe siècle avant JC.
Masque de Sélèné du IVe siècle avant JC.

Dans la mythologie grecque, Séléné est la déesse de la Lune. Elle est la fille des Titans Hypérion et Théia, et a pour adelphes (frère et soeur), Hélios (le Soleil) et Éos (l'Aurore).
Elle forme avec Artémis et Hécate une triade — Séléné représente la pleine lune, Artémis le croissant de lune, et Hécate la nouvelle lune.

Compte tenu du nombre de pièces exposées dans cette zone le choix des photos est difficile et est loin de montrer la diversité et la richesse des objets trouvés à Syracuse. Ils témoignent néanmoins de la beauté des œuvres d'art tout à fait exceptionnelles de cette société archaïque.

Un espace est consacré à la reconstruction des temples de Syracuse, comme le Temple d’Apollon et le Temple d’Athéna, et à la recomposition de certaines parties de leurs structures. Représentation du témenos (espace sacré) du temple d'Apollon au début des VI siècle avant JC.
Le premier bâtiment avec sa colonnade en pierre extérieure est encore en partie préservé.
Sur le fronton est gravée l’inscription de l’architecte qui se vante d’avoir élevé les belles colonnes de pierre de ce temple.

A droite le temple ionique (probablement dédié à Artémis), construit aux alentours de 520 avant JC. C'est le lieu de culte le plus ancien d'Ortegia.
A gauche le temple dédié à Athéna reconstruit de manière grandiose, voulue par Gelone après la victoire sur les carthaginois à Himera, en 480 avant JC. Ce temple est reconstruit sur un ancien temple datant de la fin du VIIe siècle avant JC.

Gelone est tyran de Gela de 491 ou 490 avant JC et premier tyran de Syracuse à partir de 485 ou 484 avant JC jusqu'à sa mort en 477/478 avant JC)

Le secteur C est dédié aux sous-colonies de Syracuse (Eloro et Akrai, les plus anciennes, Camarina, la plus riche et la plus importante, avec sa vaste nécropole classique, aux autres grandes colonies du sud-est de la Sicile (Agrigento et Gela). et aux centres hellénisés,
Cette section est très riche en objets de toutes sortes : vases, statues polychromes, pìnakes (petits tableaux) en terre cuite, armes, bronzes, sarcophages, et même de très rares statuettes en bois.

Le secteur D, a été inaugurée en 2006. Il contient des découvertes datant des périodes hellénistique et romaine.
Il se trouve là deux des œuvres les plus célèbres du musée : Le Sarcophage de Adelfia et la Vénus pudique, connue sous le nom de Vénus Landolina, de l'endroit où elle a été trouvée à Syracuse en 1804.

le sarcophage d'Adelfia est en marbre blanc.
Il a été découvert le 12 Juin 1872 en l'Eglise Saint-Jean à Syracuse lors de la campagne de fouilles réalisée par Francesco Saverio Cavallari.
Ce sarcophage serait celui d'une femme de la noblesse romaine, Adelfia, épouse de Valerius : Le médaillon central représente un portrait du couple, une inscription sur trois lignes sur un fond rouge :
IC ADELFIA C F
posita CONPAR
BALERI comitis
(Ici est placé Adelaide, femme célèbre, l'épouse de Valerio )
Le sarcophage présente treize décorations .
Huit sont extraites du Nouveau Testament et les autres sont des citations de l'Ancien Testament.
Il date du IVe siècle après JC.

Un autre sarcophage de la fin du Ve, début du VIe siècle après JC.

Une partie du secteur D est consacré aux périodes hellénistique et romaine, avec d’imposantes sculptures et la très belle “Vénus Landolina”.

Tête d'Aphrodite du Ier/IIe siècle après JC.

Venus pudique dite de Landolina, du lieu où elle a été découverte. Il s'agit d'une copie du IIe siècle après JC d'après un original du IIe siècle avant JC.

Statue de Serapis-Hadès avec son chien Cerbère. Il s'agit d'une copie romaine du IIe siècle après JC, d'après un original grec de la fin du IIIe siècle avant JC.
Le dieu Sérapis a été créé à l'époque hellénistique par Ptolémée Ier, premier souverain de la dynastie Lagide, afin de créer une divinité commune aux Grecs et aux Égyptiens.

Ce dieu était à la fois le dieu des morts, un dieu guérisseur, un dieu de la fertilité et un dieu protecteur des marins.
Sérapis est souvent représenté assis sur un trône avec le chien Cerbère, le chien à trois têtes à ses pieds.

Tête de Platon en marbre - 4e siècle avant JC

La statue de Priape est une magnifique œuvre grecque de l'époque de Hiéron II. (272-215 après JC)
Dans la mythologie grecque, Priape ​​était un dieu mineur de la fertilité et un protecteur des jardins, des plantes fruitières, du bétail et des organes génitaux masculins. Il est toujours représenté par un phallus géant, à l'origine du terme médical priapisme. Il était un fils d'Aphrodite et de Dionysos. Selon un mythe, il détestait les ânes et ceux-ci étaient souvent sacrifiés à Priape.

Tête colossale d'Asclepio - du 1er siècle après JC- Provient de amphithéâtre romain de Syracuse.
Asclepio meurt foudroyé par Zeus en colère car il a tenté de ressusciter les morts grâce à du sang de la Gorgone que lui a remis Athéna.
Le sang qui coule du côté gauche est un poison violent, mais celui du côté droit est un remède merveilleux.

Statue d'Asclepio, copie romaine d'après un original du IVe siècle avant JC.

Au sous-sol se trouve, dans une chambre forte une extraordinaire collection de médailles et pièces de monnaie grecques.
Pour des raisons de sécurité cet espace ne se visite qu'en groupes limités et uniquement le matin. Pour nous, la visite sera pour un prochain voyage en Sicile.

En sortant du musée, nous avons vue sur le sanctuaire dédié à la Madone des Larmes du fait d'un miracle qui s'est produit en 1953. A cette époque des larmes seraient sorties d'une image pieuse représentant la vierge.

Si vous souhaitez en savoir plus sur cette histoire :

Nous partons maintenant pour Zafferana Etna dans la région de Catane.



Texte de Paulette Gleyze

Photos de Paulette, Anne et Gérard Gleyze

2 commentaires:

  1. Magnifiques souvenirs;merci infiniment. Amitiés à tous.
    B et C. DElcambre

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  2. Super diaporama sur Siracuse merci Paulette bises

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