dimanche 15 octobre 2023

Jour 4 _Découverte de la Côte Amalfitaine_ Italie_03 août_2023


Cette journée du 04 août 2023 est consacrée à la découverte de la magnifique côte Amalfitaine avec la visite de Positano, Amalfi et Ravello.

La côte amalfitaine s'étend sur 50 km de littoral au sud de la péninsule de Sorrente.
Entre Sorrente et Salerne, la route suit la corniche.
Entre ses falaises abruptes et ses rives escarpées parsemées de petites plages et de villages de pêcheurs, ses plantations aux douces odeurs d'agrumes, ses eaux cristallines, ses criques sauvages et sa végétation luxuriante se dressent des villages pittoresques accrochées à flanc de falaise.
La route côtière qui relie la ville portuaire de Salerne à la commune de Sorrente permet d'admirer de grandes villas, des vignobles en terrasse et des citronniers à flanc de falaise.
Elle tire son nom de la ville d'Amalfi, cœur géographique et historique de la côte, elle est classée au patrimoine mondial de l'humanité depuis 1997.
Les principales cités de cette côte rocheuse spectaculaire sont, en venant de Sorrente : Positano, Praiano, Amalfi et Ravello.












Notre arrivons à Positano.
Selon une légende, c'est Neptune, le dieu de la mer, qui par amour pour une nymphe aurait fondé Positano.
C'est une station balnéaire à flanc de falaise, aux maisons colorées et à l'architecture arabisante. Elle est composée de 12 quartiers avec son église. Elle est appelée la ville pyramide.





En réalité, Positano a été créé au moyen-âge et vivait de la pêche.
Le village a été complètement transformé par le tourisme et est désert en hiver.
La ville a lancé la mode des sandales ouvertes dans les années 1950 qui ont été vendues dans le monde entier et sont encore connues sous l'appellation sandales de Positano.







La station balnéaire est connue pour ses plages de galets et ses rues étroites et escarpées, bordées de boutiques et de cafés.





Positano est aussi connue pour son église Santa Maria Assunta qui est pourvue d'un dôme en majolique et d'une icône byzantine de la Vierge Marie qui date du XIIIe siècle.
Selon la légende, un voilier venant de l'Est est tombé dans le calme au large de Positano : les marins ont tenté de le redémarrer en jetant une partie de la charge à la mer, mais toutes leurs tentatives ont été vaines.
C'est alors qu'une voix s'est fait entendre en criant : « Pose, pose » ; l'équipage a compris qu'il s'agissait de l' icône de la Vierge qu'il portait avec lui et, pointant la proue vers la terre, le navire s'est remis en mouvement. Une fois sur la plage, ils ont donné l'image aux habitants locaux, qui l'ont apportée dans une église près de la place. Le lendemain matin, l'icône a été retrouvée près de la plage dans un buisson de genêts.
Il a donc été décidé de construire une église sur le lieu de la découverte.

En réalité, il est probable que l'icône soit arrivée à Positano vers le XIIe siècle, transportée par des moines bénédictins qui fréquentaient les routes commerciales du sud de l'Italie et qui y possédaient une abbaye à Positano.

En fait, les origines de l'église peuvent être datées vers le VIIIe siècle, lorsqu'un premier établissement monastique a été édifié sur les vestiges d'une villa romaine.
L'église d'aujourd'hui résulte de travaux réalisés de 1777 à 1782. L'intérieur comprend trois nefs, cinq arcs et cinq chapelles le long des nefs. De nombreux tableaux et fresques datés du XVe et XVIe siècles rappellent l'origine mouvementée de cette église.






A Positano, nous embarquons et naviguons jusqu'à Amalfi qui a donné son nom à la célèbre côte.
Pendant la navigation nous pouvons voir les montagnes abruptes qui dévalent vers la mer Tyrrhénienne et parsemées de villages perchés aux maisons majoritairement blanches.















Nous débarquons à Amalfi accueillis par les oeuvres de Bruno Catalano, sculpteur français né en 1960. Sa notoriété est liée à ses sculptures de personnages ayant des parties manquantes.






La République maritime d'Amalfi est la plus ancienne d'Italie, fondée en 840 et placée sous l'autorité d'un doge.
Elle atteint son apogée au 11e siècle, époque où la navigation en méditerranée était réglée par les Tables Amalfitaines, le plus ancien code maritime au monde.

Amalfi entretenait un commerce régulier avec les ports d'Orient et possédait un arsenal où étaient construites les galères qui pouvaient compter jusqu'à 120 rameurs.
La flotte amalfitaine a pris une part importante au transport des croisés.
Jusqu'en 1137 Amalfi était la plus puissante cité du commerce maritime, Pise a pris le pouvoir et a alors tout détruit d'Amalfi.
La ville est implantée sur des parois rocheuses qui plongent au fond d'une gorge, s'ouvrant sur le port, le tout dominé par le mont Cerreto (1 315 m).

La cité est bâtie en amphithéâtre avec un dédale de ruelles médiévales et d'escaliers surplombant la mer.
La beauté du site naturel et le mélange particulier d'influences culturelles venues de toute la Méditerranée en ont fait une ville classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1997.

C'est l'amalfitain Flavio Gioja qui aurait inventé la boussole en Europe en 1300/1302.
Cependant selon l'historien de la Marine française, Charles Bourel de La Roncière,  
« Flavio Gioja est un mythe, la date et le lieu de l'invention sont controuvés ».
Au XIV siècle, la boussole, introduite par des navigateurs italiens à Byzance, était connue sous le nom de « magnitikí pyxís ». Elle est mentionnée par Marc Ange dans le poème Éros qui date du XIXe siècle.

Pour l'historien Matteo Camera c'est à Amalfi qu'est né la fabrication du papier à la main au XIIIe siècle.

Le papier Amalfi est appelé Carta Bambagina en raison du processus de production spécifique qui utilisation de la cellulose du bois, mais aussi des chiffons, des lambeaux de lin, de coton et de chanvre blanc.
Ces tissus étaient autrefois réduits en pâte avec des marteaux déplacés par des moulins hydrauliques. Plus tard, des machines électriques ont permis plus de raffinement. Les tissus réduits en pâte fine ont formé une boue. La boue dans l’eau est transformée à la main en feuilles au moyen de cadres formés par des fils de laiton et de bronze. L’installation est toujours en état de fonctionnement faisant du papier de Bambagina utilisé pour les documents officiels...
La fabrique a été transformée en musée en 1969.

Nous entrons dans Amalfi par la Porte de La Marine.


En partant de la place du dôme, les rues Genova et Capuano constituent le centre animé et commerçant de la ville. La variété des façades, des balcons, des niches en font un lieu pittoresque.



De part et d'autres des rues, des ruelles, des escaliers, des passages sous voûte aboutissent à des placettes avec des fontaines.

La fontaine St André en pierre a été construite sur la place du Duomo en face de la cathédrale San'Andrea en 1760. Elle représente Saint-André, le Saint Patron d'Amalfi et des pêcheurs. Il porte une croix spécifique pour ne pas faire de l'ombre au christ.



La fontaine de "capo e giucci" très originale a été construite au XVIIIe siècle en pierre avec deux figures en marbre. Son nom vient de la tradition d'y abreuver les ânes venus du village de Pogerola, chargés de fruits, de légumes et de bois. Depuis 1974, la fontaine présente la scène de la nativité.


La cathédrale Saint-André Apôtre est la plus importante église d'Amalfi. Elle est dédiée au premier apôtre André. Elle domine la place principale de la ville avec son style unique qui combine le style roman, le baroque, le gothique avec le rococo et les influences arabo-byzantines, et qui témoignent de son histoire plus que millénaire.

À l'origine, le site était occupé par deux basiliques, la première correspondait au dôme ancien érigé par le duc Manson Ier d'Amalfi autour de l’an mil, et la seconde construite dans la moitié du XIe siècle était plus vaste.

L'ensemble a été transformé dans les premières décennies du XIIIe siècle par l'archevêque Matteo Capuano et le cardinal Pierre de Capoue qui ont uni les deux lieux de culte en une seule basilique.
D'autres agrandissements et reconstructions sont intervenus entre les XVIe et XVIIIe siècles pour lui donner sa structure actuelle.



La façade actuelle a été construite au XIXe siècle par l'architecte urbaniste Enrico Alvino (1809-1872). Il a été particulièrement actif à Naples au milieu du XIXe siècle.
Le portail majeur présente une lunette peinte d'une fresque de Domenico Morelli considéré comme un des plus importants artistes napolitains du XIXe siècle et d'une porte en bronze, coulée à Constantinople trois ans après le schisme d’Orient de 1054, qui a conduit à la naissance du mouvement chrétien grec orthodoxe. Au centre de la porte en bronze, il y a quatre figures : en haut, le Christ et la Vierge, et en bas, saint André et saint Pierre.



Les mosaïques sont lumineuses et réalisées avec une grande maîtrise.

La façade néogothique est précédée d'un atrium qui relie le campanile, le cloître du Paradis et la chapelle du Crucifix. Les chapiteaux sont richement sculptés.


Le campanile existe depuis 1180. Il est restauré au XVIIIe siècle puis progressivement modifié. L'extérieur est composé d'un étage de fenêtres géminées et d'un étage de fenêtres trilobées, avec un couronnement arabisant recouvert de faïence jaune et verte.
Il possède un charme somptueux.


L'ensemble se compose du cloître du Paradis, la basilique du Crucifix, qui abrite le musée diocésain et la crypte.
Le cloître du Paradis a été construit entre 1266 et 1268 sur l'ancien cimetière des nobles d'Amalfi.
Nous pouvons admirer ses arcs croisés soutenus par 120 petites colonnes en style oriental.



Au centre du Cloître, il y a un jardin de style arabe avec des palmiers.



Tout autour du cloître se trouvent cinq sarcophages qui datent de la seconde moitié du IIe siècle. Le premier représente l’enlèvement de Proserpine, le second le mariage de Pélée et de Téti avec sur le côté Romulus et Remus allaités par la louve et portant l’inscription suivante « Cesarius de Alaneo de Amalfia – MCCXL ».
Un sarcophage romain porte le nom de Publio Ottavio Rufo, un autre porte les armoiries de la famille Favaro, et le dernier est celui de Pietro Capuano, archevêque d’Amalfi mort en 1359 avec des images du Christ avec les douze apôtres et la Madone.

Il y a aussi des petites chapelles funéraires ornées de fresques datées du IIIe et IVe siècle.

Chapelle madeleine du 16e siècle, représentant la déposition du christ avec la Vierge.

Chapelle de saints Côme et Damien.


Chapelle du sauveur, XIIIe siècle. C'est la seule chapelle qui possède une bonne parie de sa peinture originale. Au centre le Christ triomphant auquel il manque le visage, représenté les bras ouvert, la main droite bénissant et la main gauche tenant le livre des Saintes Ecritures.


Au fond, la chapelle de la crucifixion. On ne connait pas précisément l'année de construction de cette chapelle qui est la plus grande du cloître. Elle aurait été construite à la fin du XVe siècle. L'entrée se caractérise par deux arcs. La peinture a été attribuée à Roberto d'Oderisio, artiste formé dans la mouvance de Giotto.



La basilique abrite le musée diocésain créé en 1996 pour recueillir les plus importants trésors de la cathédrale comme les mitres, calices, reliques, argenteries, statues, tableaux.
le Musée conserve la Toison d’Or ayant appartenu à l’ordre des Chevaliers de Malte, fondé par le Frère Gerardo Sasso di Scala, dans le but d’aider les pèlerins en route vers Jérusalem.

quelques oeuvres :

Bas-relief_Couronnement de la Vierge connue sous le nom de Madonne des Neiges, de Tommaso Malvito (?)_2e moitié du XVe siècle en marbre sculpté.

Devant d'autel représentant le pèlerinage sur le tombeau de saint André montrant
deux épisodes du martyre de saint André de Lorenzo Cavaliere_1713_argent gravé
démonté de l'autel de la crypte

Sculpture représentant saint André (?) de la moitié du XIIIe siècle en bois polychrome sculpté.
Jusqu'à une époque récente, la sculpture était identifiée comme étant Saint Élie, mais des études la reconnaissent comme la représentation de Saint André, l'iconographie médiévale ne prévoyant pas l'attribut de la grande croix. Dans la sculpture, la présence du vide à l'intérieur du poing gauche conforterait cette hypothèse. Le saint est habillé selon la coutume byzantine : une longue tunique, resserrée par une large bande à la taille, le manteau retombant sur l'épaule gauche. Chronologiquement, l'œuvre peut être datée du milieu du XIIIe siècle.

Madonne de l'Idria, Sculpture de Giuda Tedeschi_1490 en bois polychrome. La sculpture représentant la Vierge avec l'enfant semble être celle qui selon les archives, était destinée à décorer une niche de l'abside de la cathédrale. Commandée en 1490 à Giuda Tedeschi, artiste d'origine nordique.

Ostensoir_la foi_Orfèvrerie napolitaine de la fin du XVIIIe siècle

Reliquaire à têtes_Saint Basile Saint Philippe Saint Diomède_Troisième quart du XIIIe siècle en argent.

Huile sur toile_Martyre de sainte Lucie, attribué à Massimo Stanzione (1585-1656).
Massimo Stanzione était l'une des personnalités les plus marquantes du panorama napolitain.
Le peintre, très apprécié pour la création de retables, allie le ténébrisme post-Caraggesque à la sereine culture classiciste de Guido Reni. La scène représente la sainte endormie qui est entraînée au martyre par ses bourreaux.

Polyptyque_Annonciation_Ascension de la Vierge_Peintre maniériste napolitain tardif de la fin du XVIe siècle_Huile sur table de l'église de l'Annunziata de Minuta, Scala

Madone sur trône_15ème siècle_Bois sculpté et polychrome.
Le sérieux état de dégradation de cette sculpture ne permet pas d'apprécier pleinement sa beauté. Inédit et sans références documentaires, cette sculpture représente la Vierge assise sur un trône, vêtue d'une robe retenue sous la poitrine par une ceinture, autrefois ornée de pierres précieuses et enveloppée d'un manteau bleu foncé qui, replié sur les bras, se fronce en larges plis sur les jambes légèrement écartées. La Madone pourrait avoir été sculptée par un artiste toscan.

Du musée nous accédons à la crypte.

Elle est dans sa forme baroque qui date de 1600 avec des scènes de la Passion de Jésus au milieu de riches et élégantes décorations en stuc.
L’autel central, en marbre précieux, est l’œuvre de Domenico Fontana.

Au plafond sont peintes des fresques représentant la ville d'Amalfi mais aussi de l'histoire de saint André, notamment la transformation de l'eau en vin.

Dans cette crypte se trouvent les reliques de saint André, apôtre du Christ. Il a évangélisé le pourtour de la mer Noire, la Crimée et quelques régions de la Grèce. Crucifié à Patras, son corps a été transféré d'abord à Constantinople et ensuite à Amalfi en 1208 par l'intermédiaire du cardinal Pierre de Capoue, légat pontifical pendant la 4e croisade. Les reliques sont enfermées dans une urne en argent placée sous l’autel central.












La grande statue de bronze de saint André est l’œuvre de Michelangelo Naccherino. À côté d’elle se trouvent des statues en marbre de saint Laurent et de saint Étienne.


La cathédrale a été réaménagée en style baroque.
Elle comporte une nef centrale avec un grand crucifix en bois du XVIIIème siècle et un plafond à caissons.
Au-dessus du maître-autel se trouve une grande toile représentant l'apôtre André, saint patron d'Amalfi, des pêcheurs et des marins.














L'ensemble de cette basilique rappelle le charme mystérieux d'une mosquée chrétienne.

Après le déjeuner nous partons sur les hauteurs pour Ravello.
C'est un village enchanteur inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1997.
Il surplombe Amalfi.
Depuis Amalfi nous suivons une route de seize kilomètres à flanc de falaise.
La visite de la villa Rufolo du XIIIe siècle et de la villa Cimbrone du Moyen Âge, environnées de jardins de fleurs verdoyants est incontournable lorsqu'on vient à Ravello

Ravello est connue pour la musique et la poésie.
Son festival de musique, rend chaque été hommage au compositeur allemand Wagner.




Parmi les événements les plus connus, le célèbre concert de l’aube d’août au cours duquel un orchestre symphonique se produit sur une scène suspendue au-dessus de la mer aux premières lueurs de l’aube.



Perchée à environ 360 mètres au-dessus de la mer Tyrrhénienne, Ravello compte de nombreuses villas et de charmants jardins situés au bord des falaises.

En plus de l’art et de la culture, Ravello offre une vue imprenable sur le littoral.

La villa Rufolo est située à droite de la cathédrale sur la piazza Vescovado.
Elle est devenue mondialement connue pour être le décor du festival de musique dédié à Wagner.
Cette villa a été construite au 13ème siècle par la famille Rufolo, une famille riche de la ville. Elle a été acquise par l’Office du tourisme de Salerne en 1975.










Inspiré par la beauté des jardins fleuris, Richard Wagner y a composé "Parsifal" 
(festival scénique sacré en trois actes). Le jardin est un véritable festival de couleurs et de parfums.











Depuis ces jardins nous pouvons admirer le panorama exceptionnel sur la côte Amalfitaine en contrebas.





La cathédrale de Ravello sur la piazza Vescovado est dédiée à Santa Maria Assunta et San Pantaleone. Elle a été modifiée à plusieurs reprises au fil des ans mais sa structure d’origine date de 1806.
Sa caractéristique c'est sa porte en bronze composée de 80 tuiles figuratives.

Après la visite de la villa Rufolo nous partons visiter la villa Cimbrone qui est située dans la partie supérieure de Ravello, sur un promontoire très prisé d’où l'on peut admirer la côte.

De la piazza Vescovado à la villa Cimbrone, un trajet à pied d’environ 15 minutes nous mène à travers des rues et ruelles bordée de jardins, d'une riche végétation et des vues magnifiques.












Une grande porte en bois marque l’entrée du site.
La Villa Cimbrone a été construite aux alentours du XIème siècle et l’hôtel Villa Cimbrone est aujourd’hui l’un des hôtels les plus célèbres de la côte Amalfitaine.









La crypte peut être visitée, mais faute de temps ce ne sera pas possible pour nous.





Nous pouvons flâner dans les jardins de la villa Cimbrone. L'allée ornée de bustes en marbre du XVIIIe siècle entourées de fleurs nous mène hors du temps.
















 C’est de ce belvédère que nous avons une vue spectaculaire de la côte Amalfitaine.
Nous pouvons voir tout le golfe de Salerne.






Texte de Paulette Gleyze

Photos de Anne, Gérard et Paulette Gleyze


























































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