mardi 17 septembre 2024

Voyage en Belgique_Bruxelles_jour 3_22-07-2024


Lundi 22 juillet, 3e jour de notre voyage à Bruxelles nous allons visiter l'Atomium, le musée du design, nous irons ensuite au palais Royal et enfin voir les façades Art Nouveau de Bruxelles.

L'Atomium a été créé par l’ingénieur André Waterkeyn et érigé par les architectes André et Jean Polak à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1958.

"l’Expo 58 se voulait être l’expression de la volonté démocratique d’entretenir la paix entre toutes les Nations, de la foi dans le progrès aussi bien technique que scientifique et enfin, d’une vision optimiste dans l’avenir d’un monde neuf, moderne et hyper-technologique qui devrait permettre aux hommes de vivre mieux.

C’est donc cette vision de l’utilisation pacifique de l’énergie atomique à des fins scientifiques qui a déterminé la conception et la construction de l’Atomium."

Il est situé à Laeken sur le plateau du Heysel où s'est tenue l'Exposition Universelle de 1958.

Il est devenu, au même titre que le Manneken-Pis et la Grand-Place royale, un symbole de la capitale Belge.


L'Atomium a donc été construit en 1958 pour l'Exposition Universelle de Bruxelles.

Il représente la maille conventionnelle du cristal de fer agrandie 165 milliards de fois.

Dès 1954, les premières idées sont lancées en vue d'édifier un monument qui attirerait tous les regards.

Les architectes pensent d'abord à un mât de télécommunication gigantesque ou à des tours.
En 1955, l'ingénieur Gustave Magnel conçoit un mât de télécommunication de 635 m de haut : la tour du Heysel. 
L'architecte Léon Stynen est impliqué dans le projet, mais la collaboration entre les deux hommes s'avère difficile. 
Stynen propose une alternative, une élégante tour de verre transparente.

 L'impossibilité de trouver un accord entre l'ingénieur et l'architecte conduit à l'abandon des deux projets.


Un jeune ingénieur, André Waterkeyn (1917-2005) , a observé que les atomes de fer s'organisent selon une structures cubique régulière.

L'idée lui vient alors de grossir un cristal élémentaire de fer, composé de neuf atomes, 165 milliards de fois.

C'est ainsi que va naître la forme unique de l'Atomium, qui annonce l'ère de l'atome.

En 1958, l'Atomium est le pavillon et la principale attraction de l'Exposition Universelle de Bruxelles qui se veut à la pointe du progrès.

Cet édifice veut s'affirmer comme emblème des bienfaits des progrès de la science.
Il devient le symbole national et attire plus de 600 000 visiteurs par an.

C’est un édifice à mi-chemin entre la sculpture et l’architecture qui culmine à 102 m, dont la masse est de 2 400 tonnes..

Il se compose d’une charpente d’acier et de trois piliers bipodes portant neuf sphères de 18 mètres de diamètre pour environ 250 tonnes
Une sphère à chacune des 8 pointes et une au milieu.
Elles sont reliées entre elles par 20 tubes de 3,3 mètres de diamètre (12 de 29 mètres de long pour les arêtes du cube et 2 tubes de 23 mètres de long pour les 4 diagonales) et revêtues à l'origine d’aluminium.

L’Atomium, conçu pour durer six mois devait être détruit, mais du fait de sa popularité et de son succès il a été renoncé à sa destruction.

Fortement dégradé par l'oeuvre du temps il a été restauré de 2004 à 2006.

La couverture originelle en aluminium a été remplacée par une nouvelle, plus résistante, en acier inoxydable.







Sur les neuf sphères, six sont rendues accessibles au public, chacune comportant deux étages principaux et un plancher inférieur réservé au service.

Le Tube central contient l’ascenseur le plus rapide de l’époque (5 m/s). Il permet à 22 personnes d’accéder au sommet en 23 secondes.

Cet intérieur unique au monde est le fruit de la collaboration entre les frères André et Jean Polak et l’ingénieur André Waterkeyn.

Nous y faisons une incroyable balade à travers des espaces, des volumes et des jeux de lumières tout à fait surprenants.

Les coupoles en inox de 18m de diamètre sont soutenues par une impressionnante charpente métallique, les escaliers mécaniques sont installés dans les tubes obliques.

Ces escaliers sont parmi les plus longs d’Europe. Le plus grand mesure 35 m de long.




Une installation digitales de lumières se trouve plusieurs niveaux.



















La vue sur Bruxelles depuis les bulles est fantastique et vertigineuse.




Eglise Notre Dame







Après ce beau moment nous allons nous restaurer chez NAPO. 

Pour les uns, le repas sera carbonade à la flamande/quinoa et pour d'autre spaghetti bolognaises.




Après le repas, nous nous rendons au Design Museum Brussels qui se situe sur le plateau du Heysel, à proximité de l'Atomium avec lequel il s'articule.

Compte tenu de l'importance de ce musée et des pièces présentées il fera l'objet d'un article à part entière .

Après la visite du musée Design Museum Brussels, nous nous rendons au Palais Royal qui hélas est fermé à la visite.

Nous longeons le Palais des Académies construit à partir de 1823 selon les plans de l'architecte Ch Van Straeten et achevé en 1826 par T-F Suys.
 Ce palais monumental de style néo-classique a servi à l'origine de résidence au prince d'Orange.
 Après diverses affectations cet édifice dont le luxe intérieur contraste avec la sobriété des façades devient en 1876 le siège de l'Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts et de l'Académie de Médecine.


Le Palais Royal de Bruxelles symbolise la Monarchie constitutionnelle. 
Il est la résidence administrative et le lieu de travail principal du Roi. Il y travaille quotidiennement, y reçoit les représentants des institutions politiques et les hôtes étrangers (chefs d’Etats, ambassadeurs).

Le Palais Royal abrite aussi le bureau de la Reine, les services de la Maison du Roi.
Les autres membres de la Famille Royale disposent aussi d’un bureau au Palais de Bruxelles.

Le Palais comporte aussi des Salons de prestige où sont organisées diverses activités du Roi et de la Famille Royale (réunions de travail et tables rondes, réceptions, concerts, déjeuners…).

Depuis 1965, il est de tradition que le Palais Royal de Bruxelles soit accessible au public chaque été après la Fête Nationale du 21 juillet jusque début septembre, mais cette année il n'ouvre pas ses portes, en raison de travaux de rénovation.


A défaut de visiter le Palais nous faisons une petite promenade rafraîchissante dans le parc de Bruxelles auparavant appelé « Parc royal ».

C' est le plus ancien parc de la ville qui a été le premier parc public.

Aménagé sur les ruines de celui des ducs de Bourgogne et des gouverneurs des Pays-Bas, il a été le témoin des violents combats des Bruxellois lors de la révolution de 1830.

Conçu dans un style néo-classique par l'architecte Guimard et le jardinier Zinner, il s’ouvre sur le grand bassin pour ensuite offrir de larges allées, des alignements symétriques et des perspectives, des statues de la mythologie gréco-romaine.








Pour terminer la journée nous visitons le quartier de Saint-Gilles. 
Ce quartier est un musée Art nouveau à ciel ouvert, avec des parcs et jardins intimes, des quartiers populaires, avec de belles terrasses de cafés et des brasseries authentiques.

Il héberge une population qui vient du monde entier.

Sur le côté se trouve l'église Saint-Gilles qui est un édifice religieux catholique construit en 1868 en style éclectique (l'éclectisme est une tendance en architecture qui consiste à mêler les meilleurs éléments stylistiques empruntés à différents styles ou époques de l'histoire de l'art et de l'architecture, même exotiques. Il se manifeste en Occident entre les années 1860 et la fin des années 1920.)

Ce quartier est un joyau, de nombreux édifices ont été conçus dans le style Art Nouveau, par les architectes Victor Horta et Ernest Blérot.

Né et décédé à Ixelles (1870-1957), Ernest Blérot, personnage original et inventif est un architecte apprécié. 
De 1897 à 1904, il a construit plus de 60 édifices Art Nouveau à St Gilles et Ixelles.

Le mouvement Art nouveau est celui des courbes et des arabesques. Il s'inspire de la nature. Il est un pur produit de la Belle Époque (1890–1914).

L’art nouveau puise ses racines dans le mouvement Arts & Crafts, apparu en Angleterre dans les années 1860.

Il est un désir de retour à l’artisanat, à une revalorisation du travail ouvrier, à la création de beaux objets utilitaires. 

William Morris en a été l’un des grands promoteurs.

Il s’agit de relancer l’art de l’ébénisterie, de la poterie, de l’émaillage, en renouant avec un retour à la nature et la simplicité.

L'Art Nouveau exprime le mouvement et la grâce.






















En ce 3e jour à Bruxelles, après la découverte de l'Atomium, la visite au musée du design, une promenade dans le parc du Palais royal, et une belle belle promenade architecturale à St Gilles. nous terminons notre séjour à Bruxelles.

Demain nous partirons à la découverte d'Anvers.


Texte de Paulette Gleyze

Photos de Anne, Paulette et Gérard Gleyze