Aujourd'hui, il abrite la mairie du village, servant
ainsi de centre administratif local.
Le palais présente une façade en briques typique de
la région, avec un arc en plein cintre muré et un clocher mur.
À l'intérieur, l'édifice conserve des éléments architecturaux d'époque, offrant aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de l'évolution du bâtiment au fil des siècles.
Elle a probablement été construite entre les IXe et Xe
siècles et attribuée aux premiers ermites de l'ordre de Saint Augustin, qui
ont contribué à l'urbanisation de la zone autour de la colline de l'ancienne
cité Picène.
Un document pontifical de 1188, émis par le pape Clément
III, mentionne l'église parmi les propriétés du couvent de Santa Maria a Mare à
Torre di Palme.
L'église est de plan rectangulaire à nef unique, réalisée
presque entièrement en pierres de taille régulières. La façade, plus haute que
le corps du bâtiment et surélevée par rapport au niveau de la route, est
décorée de petites arcatures suspendues et d'une frise ajoutée au-dessus
du portail.
Au fil des siècles, l'église a subi plusieurs restaurations,
notamment en 1930, comme en témoigne une plaque dédiée aux morts en mer
et sur terre, et une autre en 1996.
Aujourd'hui, elle est toujours utilisée pour des
célébrations religieuses, en particulier pendant la période estivale.
L'église San Giovanni Battista est entourée de maisons
traditionnelles ornées de plantes et de fleurs.
Le sol initial de l'église était environ trois mètres plus
bas que le niveau actuel. En 1360, des travaux ont permis de rehausser
le sol et d'ajouter des éléments gothiques tels que le transept, l'abside, le
clocher et les chapelles, pour conférer à l'édifice une forme en croix latine.
La façade principale de style gothique, en briques,
présente un portail en ogive orné de motifs géométriques, surmonté d'une rosace
décorée.
Un second portail, situé sur le côté sud, est également de style gothique et permet une entrée latérale.
L'intérieur de l'église est à nef unique, couvert d'une charpente en bois apparent.
Photo empruntée à internet
et abrite le célèbre polyptyque de Vittore Crivelli, une œuvre d'art sacré de la fin du XVe siècle.
Commandé par le prieur des Augustins, ce retable en bois doré se compose de trois registres : la prédelle qui montre le Christ porteur de la croix entouré des douze apôtres, le registre inférieur présente des figures de Saint Jean-Baptiste, Saint Pierre, la Vierge à l'Enfant, Saint Paul et Saint Augustin et dans le Registre supérieur se trouvent des représentations de saints tels que Saint Sébastien, Saint Jérôme, Saint Nicolas de Tolentino et Sainte Catherine d'Alexandrie, avec au centre le Christ ressuscité entouré d'anges.
Ce chef-d'œuvre endommagé, reste un exemple significatif de l'art sacré de la Renaissance dans les Marches .
Photo empruntée à internet
L'église abrite aussi un sarcophage lombard du VIIe siècle, provenant de l'ancienne église de Santa Maria di Loreto à Fermo, aujourd'hui disparue.
Des fresques médiévales et des éléments architecturaux de la Renaissance, tels que des portails et des tabernacles, enrichissent l'intérieur de l'édifice .
La Chiesa di Santa Maria a Mare (Église Sainte Marie de la Mer), date du XIIe siècle. Elle a été édifiée par les ermites de Saint Augustin, sur les vestiges d'une ancienne chapelle dédiée à Saint Pierre.
La façade principale date du XVIIe siècle et
est construite en briques et pierres. Elle présente un portail simple surmonté
d'un oculus circulaire
Le clocher a été construit au XIIIe siècle. Il
est orné d'arcs en ogive. Il a été restauré au XVIIIe siècle après
l'effondrement de sa flèche suite à un orage.
La façade romane latérale est en contraste avec la
façade principale.
L'intérieur de l'église, à trois nefs, est caractérisé par un chœur surélevé et des colonnes en pierre. On peut y voir dans le presbytère des fresques byzantines du XIVe siècle, des décorations en majolique dans la sacristie: et des représentation de la Vierge de Lorette. Il s’agit d’une peinture du XVe siècle.

Cette tour crénelée gibeline, construite au XIIIe siècle, faisait partie d'un système de six tours destinées à protéger le village durant le Moyen Âge.
La Torre Merlata se particularise par ses créneaux typiques des constructions gibelines. Ces fortifications témoignent de la période de domination souabe sur Torre di Palme au XIIIe siècle.
La dynastie souabe
fait référence aux empereurs du Saint-Empire romain germanique issus de la
maison de Hohenstaufen, notamment Frédéric Ier Barberousse et
surtout Frédéric II, son petit-fils.
Pendant son règne, Frédéric II a cherché à renforcer
l'autorité impériale dans les territoires italiens face aux cités États comme
Milan, Florence ou Fermo et à la papauté.

Le projet prévoyait une construction de style néogothique
sur plusieurs niveaux, comprenant une grande tour carrée et une petite tour de
deux niveaux, mais la construction n’a jamais achevée, seuls les quatre
premiers étages ont été réalisés.
Sa façade est en travertin blanc et ses fenêtres de style néogothique.
À la fin des années 1960, l'observatoire a été rénové pour
être transformé en petit théâtre destiné aux activités paroissiales.
Aujourd'hui, il sert de point d'intérêt historique et architectural .
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